Benoît Chomel de Jarnieu

Benoît Chomel de Jarnieu, né le 6 octobre 1955 à Saint-Mandé, est un militaire français. Amiral, il est major général de la Marine du 1^er septembre 2009 au 31 août 2011, puis inspecteur général de la Marine nationale du 31 mars 2012 au 1^er septembre 2013.

Benoît Chomel de Jarnieu en 2011.

Fonctions
Inspecteur général des armées – Marine
2012-2013
Xavier Magne (en)
Major général de la Marine
2009-2011
Stéphane Verwaerde (d)

Biographie
Naissance	6 octobre 1955 Saint-Mandé
Nationalité	Française
Allégeance	France
Enfant	Romain Chomel de Jarnieu (d)

Autres informations
Arme	Marine nationale
Grade militaire	Amiral
Distinctions	Officier de l'ordre national du Mérite (2000) Commandeur de la Légion d'honneur‎ (2010)

Biographie

Origine et formation

Benoît Chomel de Jarnieu est issu d'une famille de la haute bourgeoisie du Vivarais connue depuis la fin du XIII^e siècle^[pas clair] et dont la filiation suivie débute dans la première moitié du XV^e siècle[1]

Son arière-grand-père, René Daveluy, était contre-amiral dans la Marine nationale française[2].

Il entre à l'École navale en 1975.

Carrière militaire

Benoît Chomel de Jarnieu devient commandant de l'EDIC 9083 à Nouméa en 1981.

Il devient directeur du cours des officiers de spécialité au Centre d'instruction naval de Saint-Mandrier en 1987.

Commandant de l'aviso Premier maître l'Her en Méditerranée en 1991, il prend part à la mission « Artimon » dans l'Océan Indien. Il est nommé commandant en second de la frégate anti-aérienne Jean-Bart en 1997.

Il est nommé rédacteur à la sous-direction technologie opérationnelle puis celles de chef de la cellule crise et du bureau OTAN à la Délégation aux affaires stratégiques.

Il prend part à la mission « Héraclès » en 2000 comme commandant de la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet.

Auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et du Centre des hautes études militaires en 2002, il est nommé chef de la cellule « Relations internationales, monde » du cabinet militaire du ministre de la Défense en 2003. Il passe amiral en 2005 et devient chef de la division « Organisation et ressources humaines » auprès de l'État-major des armées. Il devient sous-chef d'état-major et directeur du personnel militaire de la Marine en 2007, puis major général de la Marine en 2009.

Il est nommé inspecteur général des armées pour la Marine nationale et élevé au grade d'amiral en 2012.

Retraite

Benoît Chomel de Jarnieu publie un livre sur son arrière-grand-père, le contre-amiral René Daveluy et crée un site web pour la réédition d’ouvrages portant sur le monde militaire[3].

L'un de ses quatre enfants, le capitaine Romain Chomel de Jarnieu (1985-2019), appartenant au Groupement de commandos de montagne, est mort pour la France dans un accident aérien lors du combat de la vallée d'Eranga[4].

Décorations

Commandeur de la Légion d'honneur en 2010[5] (officier en 2006, chevalier en 1997[6]).
Officier de l'ordre national du Mérite en 2000[7] (chevalier en 1991).
Croix de la Valeur militaire avec citation à l’ordre de la division de bâtiments.
Commandeur de l'ordre du Mérite maritime en 2014[8] (officier en 2000).
Croix du combattant.
Médaille d'Outre-Mer (agrafe Moyen-Orient).
Médaille de reconnaissance de la Nation.
Médaille commémorative française (agrafe Afghanistan)
Médaille de la Défense nationale, échelon bronze.
Commandeur du Mérite de l’Ordre de Malte.
Médaille de libération du Koweït (Arabie Saoudite).
Médaille de la libération du Koweït (Koweït).
Croix d'honneur (or) de la Bundeswehr (Allemagne).

Bibliographie

Daveluy, contre-amiral (1863-1939) : « C'est le plus têtu qui gagne », Toulon, Les Presses du Midi, 2014, 154 p. (ISBN 978-2-8127-0579-3).

Notes et références

« Chomel et Chomel de Jarnieu », dans Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIX^e siècle. X. CHA-CHU, Évreux, 1911 (lire en ligne), p. 386-389.
« Le contre-amiral Daveluy, une volonté à toute épreuve », Cols bleus,‎ 20 septembre 2017 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2020).
« À livres ouverts », Cols bleus,‎ 20 octobre 2014 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2020).
« Qui était Romain Chomel de Jarnieu, "enfant de Toulon", mort lors de l'accident d'hélicoptères au Mali », Var-Matin,‎ 26 novembre 2019 (lire en ligne, consulté le 6 juin 2020).
Décret du 2 juillet 2010 portant promotion.
Décret du 7 juillet 1997 portant promotion et nomination.
Décret du 31 octobre 2000 portant promotion et nomination.
« Décret du 11 février 2014 portant promotion et nomination », sur Fédération nationale du mérite maritime et de la médaille d'honneur des marins, section Finistère, 11 février 2014 (consulté le 7 juin 2020).

Liens externes

« Amiral Benoît Chomel de Jarnieu », sur Marine nationale (consulté le 6 juin 2020).
« Benoît Chomel de Jarnieu », sur Parcours de vie dans la royale (consulté le 6 juin 2020).

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[1] « Chomel et Chomel de Jarnieu », dans Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIX^e siècle. X. CHA-CHU, Évreux, 1911 (lire en ligne), p. 386-389.

[2] « Le contre-amiral Daveluy, une volonté à toute épreuve », Cols bleus,‎ 20 septembre 2017 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2020).

[3] « À livres ouverts », Cols bleus,‎ 20 octobre 2014 (lire en ligne, consulté le 7 juin 2020).

[4] « Qui était Romain Chomel de Jarnieu, "enfant de Toulon", mort lors de l'accident d'hélicoptères au Mali », Var-Matin,‎ 26 novembre 2019 (lire en ligne, consulté le 6 juin 2020).

[5] Décret du 2 juillet 2010 portant promotion.

[6] Décret du 7 juillet 1997 portant promotion et nomination.

[7] Décret du 31 octobre 2000 portant promotion et nomination.

[8] « Décret du 11 février 2014 portant promotion et nomination », sur Fédération nationale du mérite maritime et de la médaille d'honneur des marins, section Finistère, 11 février 2014 (consulté le 7 juin 2020).