Bernard V de Comminges
Bernard V de Comminges, mort à Lanta le est comte de Comminges de 1225 à 1241.
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Comte de Comminges | |
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Successeur |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Activité |
Feudataire |
Père | |
Mère |
Comtors de La Barthe (d) |
Fratrie |
Pétronille de Bigorre Arnaud-Roger de Comminges (d) |
Conjoint |
Cécile de Foix (d) (depuis ) |
Enfant |
Éléments biographiques
Fils du comte Bernard IV de Comminges et de sa seconde épouse, Comtors de Labarthe, le jeune Bernard est l'auxiliaire fidèle de son père dans la lutte contre les croisés au cours de la croisade des albigeois.
En septembre 1212, il est envoyé en Aragon auprès de Pierre II pour inciter le roi à apporter son aide au comte de Toulouse et aux seigneurs méridionaux dans leur lutte contre Simon de Montfort et les croisés[1].
En 1224, il épouse Cécile, fille du comte Raimond Roger de Foix et sœur du comte Roger-Bernard II.
Peu après, le 22 février 1225, à la suite de la mort de son père, il lui succède comme comte de Comminges.
Bernard V meurt à Lanta le samedi 30 novembre 1241 et est inhumé dans l'abbaye cistercienne Sainte-Marie de Bonnefont en Comminges. Son fils unique et successeur, Bernard VI prête hommage au comte Raymond VII de Toulouse le 4 décembre suivant[2].
Notes
- Martín Alvira Cabrer, Laurent Macé et Damian J. Smith, « Le temps de la Grande Couronne d’Aragon du roi Pierre le Catholique. À propos de deux documents relatifs à l’abbaye de Poblet (février et septembre 1213) », Annales du Midi tome 121, no 265, 2009, p. 9 et note 18 [lire en ligne]
- Patrice Cabau, « Deux chroniques composées à Toulouse dans la seconde moitié du XIIIe siècle », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. 56, 1996, p. 107, no 74. [lire en ligne]
Voir aussi
- Laurent Macé, « Jeunesse et légitimité dynastique dans le chant de l’Anonyme La mortz o la terra », Médiévales, vol. 74, no 1, , p. 83–98 (ISSN 0751-2708 et 1777-5892, DOI 10.4000/medievales.8523, lire en ligne). Représentation littéraire de Raymond VII de Toulouse, Roger Bernard de Foix et Bernard V de Comminges dans la continuation anonyme de la Chanson de la croisade albigeoise.
- Laurent Macé, « Sceau du miles conversus. Entre l’idéal cistercien et le modèle templier (seconde moitié du XIIe siècle) », dans Damien Carraz et Esther Dehoux, éditeurs, Images et ornements autour des ordres militaires au Moyen Âge : Culture visuelle et culte des saints (France, Espagne du Nord, Italie), Toulouse, Presses universitaires du Midi, coll. « Tempus », (ISBN 978-2-8107-0874-1, lire en ligne), p. 127–141 et Cahier des illustrations, ill. 54. Sceaux et blason. Illustration d'accompagnement : Ill. 54 : Moulage du sceau de Bernard V, comte de Comminges (charte du 26 septembre 1226)
- Sceaux de Bernard V de Comminges sur SIGILLA : Base numérique des sceaux conservés en France
- 1er sceau et contre-sceau
- 2e sceau et contre-sceau (D'après Macé 2016, ce sceau d'allure archaïque serait une reprise de la matrice de son père, Bernard IV.)
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