Berrias-et-Casteljau
Berrias-et-Casteljau est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Berrias-et-Casteljau | |||||
La commanderie templière de Jalès. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes | ||||
Maire Mandat |
Robert Balmelle 2020-2026 |
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Code postal | 07460 | ||||
Code commune | 07031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Berriassois-et-Casteljois | ||||
Population municipale |
761 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 33″ nord, 4° 12′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 100 m Max. 262 m |
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Superficie | 26,42 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ses habitants sont appelés les Berriassois-et-Casteljois[1].
Géographie
Berrias-et-Casteljau est située à 40 kilomètres d’Alès et d’Aubenas.
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune est composée de divers villages et hameaux dispersés sur son territoire. L'agglomération la plus importante est le village de Berrias, puis plus au sud on trouve la Sarrasine et la Croisée de Jalès. Au nord de la commune, sur l'ancien finage de Casteljau, on trouve différents hameaux : Pazanan, Coudon, Chaulet, la Rouveyrolle, les Tournayres, le Pouget, Toul et les Borels où se situent l'église et la mairie.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Berrias-et-Casteljau est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,6 %), cultures permanentes (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (20,7 %), terres arables (5,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
La présence de l'homme sur ce site remonte aux périodes les plus reculées (Moustérien et Aurignacien). Des fouilles sont périodiquement organisées .
Cette commune fut concernée par différents événements : d'une part elle fut le siège d'une importante commanderie de l'ordre du Temple dévolue aux hospitaliers au début du XIVe siècle, la commanderie de Jales qui perdura jusqu'à la fin du XVIIIe siècle (le bailli Pierre André de Suffren y fit de nombreux séjours). Elle connut différents événements de la Révolte des Masques Armés en 1783 . Enfin en 1791-92 elle fut le siège des événements connus sous le nom de "Camps de Jalès".
En 1972, quatre tombes du haut Moyen Âge sont mises au jour près du château. ?[réf. nécessaire]
En 1975, les communes de Berrias et de Casteljau fusionnent pour devenir la commune de « Berrias-et-Casteljau ».
Héraldique
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Les armes de Berrias-et-Casteljau se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
En 2019 , la commune de Berrias-et-Casteljau comptait 761 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016 pour Berrias-et-Casteljau). Les autres chiffres sont des estimations.
Enseignement
En 1999, Sophie Rabhi-Bouquet, fille de Pierre Rabhi, a ouvert l'école La Ferme des enfants au hameau du Buis, appliquant la pédagogie Montessori[13].
Environnement
Depuis 2007, un écovillage s'est construit au hameau du Buis, où vivent une centaine de personnes[13].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Deux églises du XIXe siècle.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Berrias
- Église Saint-Maurice de Casteljau
Zones naturelles protégées
- Le plateau des Gras, la basse-vallée du Chassezac, le bois de Païolive, le cours aval du Granzon et les zones marneuses entre Grospierres et Beaulieu sont classés zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ;
- Le bois de Païolive est aussi classé site d'importance communautaire Natura 2000.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Rabhi et Sophie Rabhi
- Louis Bastide de Malbos, premier maire de Berrias, initiateur et organisateur des deux premiers Camps de Jalès.
- Jules de Malbos (1782-1867), maire de Berrias de 1825 à 1850, savant géologue et spéléologue ardéchois, découvreur de la grotte de la Cocalière.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Références
- Noms des habitants de Berrias-et-Casteljau sur habitants.fr.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Agnès Rousseaux et Ivan du Roy, « L’écovillage bâti à l’envers qui veut remettre le monde à l’endroit », sur Bastamag, (consulté le ).
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