Bertrand Teyou
Bertrand Teyou (Zéphirin Bertrand Teyou) né le à Douala au Cameroun et mort le [1], écrivain pour les droits de l'homme et le développement économique et social du Cameroun.
Nom de naissance | Zéphirin Bertrand Teyou |
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Naissance |
Douala (Cameroun) |
Décès |
(à 50 ans) Douala |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Mouvement | Droits de l'homme et développement économique et social du Cameroun... |
Genres |
Biographie
En 2010, il publie au Cameroun un ouvrage pamphletaire virulent « La Belle de la république bananière : Chantal Biya, de la rue au palais », pour critiquer les fastes de la vie du couple présidentiel camerounais Paul Biya et son épouse Chantal Biya, première dame du Cameroun, ainsi que la pauvreté et la politique de république bananière du pays...
Arrêté le à Douala, au cours d'une séance de dédicaces dans son hôtel, il est condamné par la Haute Cour (tribunal de première instance) de Douala à deux millions de franc CFA d'amende (environ 3 000 euros), pour outrage à personnalité, insulte à caractère et organisation d'une manifestation illégale... Son domicile et ses publications sont détruits, et des proches tués. Ne pouvant pas payer, il est condamné à deux ans de détention à la prison centrale de New Bell de Douala.
Défendu en tant que prisonnier d'opinion par diverses associations mondiales, dont Amnesty International, PEN club, la chaire de littérature africaine de l'Université de Bayreuth en Allemagne..., il est libéré 6 mois plus tard, le , après grève de la faim et paiement de son amende par ses partisans.
Exilé / réfugié à Genève en Suisse, il obtient en un titre de séjour en France de 10 ans comme réfugié politique. À la suite de nombreuses menaces sérieuses de représailles pour manque d'aide suffisante pour son combat à l'administration franc-comtoise où il réside, et au gouvernement français, il provoque le , un important incendie dévastateur de l’intérieur de l'Hôtel de ville de Besançon (après évacuation préalable des occupants) au centre-ville, à une heure de grande affluence piétonne, par un attentat au cocktail Molotov. Le préjudice est estimé 1,5 million d'euros[2].
Mis en détention provisoire immédiate, en attente de jugement par le tribunal de grande instance de Besançon, il encourt 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende pour ses actes incendiaires destructeurs revendiqués. Extrémiste vis-à-vis de son combat, il menace de récidives graves par « d’autres actes plus retentissants » en cas de sortie, et demande à être jugé par le tribunal pénal international. Le , il est condamné à 5 ans de prison dont 1 an avec sursis[2].
Bibliographie
- 2012 : L'archipel des pingouins, éditions A vos pages, Paris (sur les conditions de détention de la prison centrale de New Bell de Douala).
- 2010 : La belle de la République bananière : Chantal Biya, de la rue au palais, Cameroun
- 2010 : Sortir de l'impasse, éditions Nation libre
- 2009 : L'Antécode Biya, éditions Nation libre (réponse à l'ouvrage Le code Biya sur la vie du président Paul Biya, du journaliste français François Mattei)
Notes et références
- « Incendie à la mairie de Besançon : Bertrand Teyou écope de cinq ans de prison », sur www.journalducameroun.com, (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
- (en) Amnesty International
- Attentat de Hotel de Ville de Besancon sur www.actualitte.com
- Lettre aux autorites françaises de Bertrand Teyou sur blogs.mediapart.fr
- (en) Dr. Peter Vakunta (15 mars 2011). "S.O.S Bertrand Teyou!". Up Station Mountain Club.
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