Bertrand Zadoc-Kahn

Bertrand Zadoc-Kahn (20 novembre 1901, Paris 08-17 juin 1940) est un cardiologue français, médecin-chef de l'hôpital américain de Paris, fils de Léon Zadoc-Kahn, médecin-chef de l'hôpital Rothschild de Paris, petit-fils du grand-rabbin de France Zadoc Kahn, qui se suicide avec l'invasion de la France par les Nazis.

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Bertrand Zadoc-Kahn
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(à 38 ans)
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Conflit

Biographie

Bertrand Zadoc Kahn est né le 20 novembre 1901 dans le 8e arrondissement de Paris. Il est le fils de Léon Zadoc-Kahn, né le 2 septembre 1870, dans le 3e arrondissement de Paris. Léon Zadoc-Kahn est un médecin français, médecin-chef de l'Hôpital Rothschild et président du Comité central du Keren Hayessod France, fils du grand-rabbin de France Zadoc Kahn, déporté et assassiné, avec son épouse Suzanne, à Auschwitz, le . Suzanne Esther Zadoc-Kahn (née Lang) est née le à Paris, fille du manufacturier Ernest Lang (Les Fils d'Emanuel Lang) et de Fleurette Silz.

Léon Zadoc-Kahn et Suzanne Esther Lang se marient en 1899[1].

Léon et Zadoc-Kahn Suzanne Zadoc-Kahn[2] ont trois enfants : Jacqueline Eisenmann ; Jean Zadoc-Kahn et Bertrand Zadoc-Kahn[3].

Médecin

Bertrand Zadoc-Kahn devient interne en médecine des hôpitaux de Paris en 1926[4],[5]. Il est un cardiologue, médecin-chef de l'hôpital américain de Paris.

Suicide

La propriétaire du Washington Post, Katharine Graham, raconte : « Avec la défaite de la France, mon père [Eugene Meyer] fit venir en Amérique deux familles de sa parenté française, qui, comme Juifs, étaient en danger. Il leur apporta soutien, aidant les hommes à se procurer un emploi et donna de l'argent pour éduquer les enfants ici. Malheureusement, son cousin Léon Zadoc-Kahn et son épouse, Suzanne, avaient déclinés l'offre de mon père pour les aider à quitter l'Europe, et sont morts finalement à Auschwitz. Leur fils Bertrand (Bertrand Zadoc-Kahn), un médecin qui dirigeait l'hôpital américain de Paris, se suicida par balles avec la défaite de la France. Sous le choc de sa perte, ils ne voulaient pas partir. La sœur de Bertrand Jacqueline resta en France et était cachée dans ce qui était au début la zone libre par une brave famille catholique. Elle et son mari. Jacques Eisenmann, étaient proches de mon père et sont toujours proches de moi. Ils sont bien des nonagénaires et immensément galants[6]. »

Publications

  • Les Anomalies électro-cardiographiques au cours de la diphtérie, signification clinique et valeur pronostique.... Thèses de médecine. Paris. 1931. No 526, Paris, Presses universitaires de France, 1931. In-8, 163 p., fig. [1393]
  • Astrocytome kystique du cervelet, ablation de la tumeur murale, guérison, (par M. Clovis Vincent, Melle Fanny Rappoport, M. Bertrand Zadoc-Kahn), 7 p. Société de neurologie de Paris, séance du 14 janvier 1932. - Extrait de la "Revue neurologique", no 1, janvier 1932. Poitiers : Société française d'imprimerie, 1932
  • Valeur pratique de l'électro-cardiographie au cours de la diphtérie, (par E. Lesné et B. Zadoc-Kahn), paginé 454-473, fig. Extrait de la "Revue française de pédiatrie", t. IX, no 4, 1933, Paris : G. Doin, 1933[7]

Bibliographie

Notes et références

Biographie

Articles connexes

Liens externes

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