Bignicourt-sur-Saulx

Bignicourt-sur-Saulx est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Bignicourt (homonymie) et Saulx.

Bignicourt-sur-Saulx

Le château de Bignicourt-sur-Saulx.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Vitry-le-François
Intercommunalité Communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx
Maire
Mandat
André Desanlis
2020-2026
Code postal 51340
Code commune 51060
Démographie
Gentilé Bignicouriens, Bignicouriennes
Population
municipale
171 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 59″ nord, 4° 46′ 31″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 130 m
Superficie 11,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vitry-le-François
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sermaize-les-Bains
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bignicourt-sur-Saulx
Géolocalisation sur la carte : France
Bignicourt-sur-Saulx
Géolocalisation sur la carte : Marne
Bignicourt-sur-Saulx
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bignicourt-sur-Saulx

    Géographie

    Bignicourt-sur-Saulx et son château néo-classique de style palladien se trouve dans la Marne entre trois grandes villes : Vitry-le-François, Saint-Dizier et Bar-le-Duc.

    Hydrographie

    Urbanisme

    Typologie

    Bignicourt-sur-Saulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,7 %), forêts (21,7 %), prairies (4 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le 6 septembre août 1914, l'armée impériale allemande exécute 12 civils et détruit 30 bâtiments lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion.[8].

    Décorations françaises


    Croix de guerre 1914-1918 : 11 août 1921.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune, antérieurement membre de la communauté de communes des Trois Rivières, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx.

    En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du 15 décembre 2011[9], les quatre petites intercommunalités :
    - communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion,
    - communauté de communes des Côtes de Champagne,
    - communauté de communes des Trois Rivières
    - communauté de communes de Champagne et Saulx
    ont fusionné le 1er janvier 2014, en intégrant la commune isolée de Merlaut, pour former la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Saulx[10].

    Dans le cadre des prévisions du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du 30 mars 2016[11], celle-ci fusionne le avec cinq des sept communes de Saulx et Bruxenelle (Étrepy, Pargny-sur-Saulx, Blesme, Saint-Lumier-la-Populeuse, Sermaize-les-Bains) pour former la nouvelle communauté de communes Côtes de Champagne et Val de Saulx, dont Bignicourt-sur-Saulx est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires de 1790 à 1944
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1816 1847 Jean-Baptiste Barbat de Bignicourt   Conseiller général
     ? avant 1884 Arthur Barbat de Bignicourt    
      1878 Frerson[12]    
    1884 1896 Maurice Morel    
    1896 1921 Maurice Desanlis    
    1921 1923 André Ouriet    
    1923 1944 Maurice Desanlis    
    1944 1959 Paul Desanlis    
    1959 1965 Maurice Desanlis    
    1969 1971 Maurice Morel    
    1971 1973 André Ouriet    
    1973 1989 Maurice Morel    
    1989 2001 Pierre Vagny    
    mars 2001 2014 Jean-Pol Barrois[13]    
    2014[14] En cours
    (au 4 juillet 2014)
    André Desanlis [15]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
       

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

    En 2019, la commune comptait 171 habitants[Note 3], en diminution de 5,52 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    299321324332368348333348346
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    311360346336346345394291284
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    271276292188210220228185204
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    199197182186193172167163176
    2015 2019 - - - - - - -
    189171-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château  Classé MH (2005, Le bâtiment principal en totalité, les deux pavillons (pigeonnier et four à pain) en totalité, la chapelle en totalité)[20],[21],[22].

    Jean-Baptiste Barbat, riche cultivateur aurait acheté en 1778 l'ancien château construit par Pierre Langault après 1658. Il est maire du village en 1800, et il est mort en 1810. On ne sait pas quand l'ancien château de Pierre Langault a été détruit, entre 1806 et 1833 (date du relevé cadastral montrant le nouveau château) mais les communs n'ont pas été modifiés. Son fils, Jean-Baptiste Barbat de Bignicourt devient maire de la commune en 1816 et le resta jusqu'à sa mort en 1847. Il se marie avec Clémentine Andrieux, riche héritière rémoise, en 1818, à quarante-six ans. Le nouveau château [23] a dû être construit avant cette date. Le bâtiment, qui remplace un château plus ancien, s'inspire des maisons édifiées dans le style palladien par les architectes parisiens à la fin du XVIIIe siècle. Une modification a été apportée dans la première moitié du XXe siècle à la façade arrière qui comportait à l'origine les mêmes escaliers que la façade d'entrée. Le décor et la distribution intérieure sont en partie conservés. Le rez-de-chaussée est réservé aux pièces utilitaires (cuisine, laiterie, cave, bûcher). Le premier étage comprend les pièces principales (grand salon, salle à manger, bibliothèque). En 1837, édification d'une petite chapelle funéraire en style néo-gothique.

    Après avoir été abandonné à différentes reprises, après la mort de la dernière descendante, Pauline de la Porte, il est acheté en 2002 par Fabrice Provin, qui décide de le restaurer totalement et de créer une maison d'hôtes.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 483
    9. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
    10. « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes Champagne et Saulx, de la Communauté de communes des Côtes de Champagne, de la Communauté de communes de Saint-Amand-sur-Fion et de la Communauté de communes des Trois Rivières en y incluant la commune isolée de Merlaut », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 8-14 (lire en ligne).
    11. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], (consulté en ).
    12. Almanach historique administratif et commercial...Matot-Braine, Reims, 1878, p248.
    13. Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
    14. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
    15. https://reader.cafeyn.co/fr/1926597/21600296
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. « Château », notice no PA51000008, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le Guide du patrimoine Champagne Ardenne, p. 106, Hachette, 1995 (ISBN 2-01-0209877).
    22. Claudine Lautier, Le château de Bignicourt-sur-Saulx, p. 707-728, dans Congrès archéologique de France. 135e session. Champagne. 1977, Société française d'archéologie, Paris, 1980.
    23. « Histoire du château de Bignicourt sur saulx, Histoire en Champagne, Andréa Palladio, Palladio, architecture Palladienne, lieux historique en Champagne, château, château en Champagne », sur chateaubignicourt.com (consulté le ).
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