Birkenstock

Birkenstock est une marque allemande de sandales, de claquettes et de chaussures, basée à Neustadt (Wied), en Rhénanie-Palatinat.

Pour l’article homonyme, voir Johann Adam Birkenstock.

Birkenstock,LLC

Création 12 janvier 1774
Forme juridique GmbH & Co. KG
Siège social Neustadt (Wied)
 Allemagne
Actionnaires LVMH
Produits Chaussures
Site web www.birkenstock.com
GIZEH - Cuir Exquisite - Noir.
Une usine de l'entreprise.

Histoire

Fondée en 1774 par Johann Birkenstock, l'entreprise familiale ne commence son réel développement qu'un siècle plus tard. En 1896, Konrad Birkenstock dessine la première chaussure avec une semelle intérieure contournant et soutenant le pied (quasi orthopédique et vendue alors à des professions médicales)[1]. C'est cette innovation qui fera la célébrité de la marque et en fera le synonyme d'une chaussure saine pour le pied.

Malgré son expansion, Birkenstock ne parvient pas encore à toucher le pays qui les mènera au succès : les États-Unis. L’affaire s’opérera en 1966 lorsqu’une entrepreneuse, Margot Fraser, découvrira les effets bénéfiques des produits allemands et développera la branche USA Birkenstock[2]. Dans les années 1970, elle est prisée par de jeunes Américains bohèmes et dans les années 1990 connaît un nouveau succès avec l'introduction de nouveaux modèles et de coloris diversifiés[1].

La marque s'est développée au fil du temps et créé à travers le monde un capital de sympathie[réf. nécessaire]. Aux États-Unis elle est associée à l'image des contestataires de gauche ou écolos[réf. nécessaire].

Depuis les années 1980, une grande partie du personnel médical des hôpitaux allemands porte des Birkenstock. Bien qu'une partie non négligeable des ventes concerne des chaussures professionnelles, la majorité des ventes reste la sandale classique à porter pieds nus ou avec des chaussettes.

En 1997, Narciso Rodriguez et Paco Rabanne en chaussent leurs mannequins. En 2013, Phoebe Philo la réinterprète pour Céline, fourrée de fausse fourrure, puis Alexander Wang[1]. Entre-temps, l'entreprise change d'image passant de « ringarde » à une « marque à la mode »[3]. Pour gagner un côté plus à la mode, l'entreprise engage le mannequin Heidi Klum pour dessiner et porter un modèle de chaussure[réf. nécessaire]. En 2013, l'embauche de Olivier Reichert marque un tournant : il remet de l'ordre dans l'entreprise qui comporte alors 38 filiales disparates et étend peu à peu la gamme de produits[3]. La distribution est recadrée avec le développement de points de vente en propre[3].

En , L Catterton acquiert une part majoritaire du capital de l'entreprise pour 4 milliards d'euros[4],[5].

Notes et références

  1. « Les birkenstock », M, le magazine du Monde, semaine du 16 novembre 2013, page 100.
  2. Histoire de Birkenstock
  3. Frédéric Therin, « Birkenstock épouse la mode », Challenges, no 538, , p. 68 (ISSN 0751-4417)
  4. François Schott, « LVMH et la famille Arnault acquièrent une majorité de Birkenstock », sur Investir (consulté le )
  5. Marc Baudriller, « LVMH développe son goût pour le consumer », Challenges, no 710, , p. 58-59 (ISSN 0751-4417)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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