Blitzkrieg
La Blitzkrieg (/blitskʁig/[1] ; prononcé en allemand : /ˈblɪtskʁiːk/[2] litt. « guerre éclair ») est une tactique à visée opérationnelle militaire offensive visant à emporter une victoire décisive par l'engagement localisé et limité dans le temps d'un puissant ensemble de forces motorisées, terrestres et aériennes dans l'optique de frapper en profondeur la capacité militaire, économique ou politique.
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Définitions historiques
Ce terme apparaît pour la première fois en 1935 dans un article de Deutsche Wehr. D'après cette revue militaire, les États pauvres en ressources alimentaires et en matières premières doivent « en finir au plus vite avec une guerre en tentant dès le départ d'emporter la décision par un engagement implacable de toute leur puissance offensive ». En outre, le terme est repris dans un article du Time Magazine le qui relate l'invasion de la Pologne par l'Allemagne : « Ce n'est pas une guerre d'occupation, mais une guerre de pénétration rapide et de destruction — le Blitzkrieg, la guerre éclair »[3].
Description
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'utilisation de l'arme blindée est différente dans les doctrines des forces armées allemandes (la Wehrmacht) et de celles soviétiques (l'Armée rouge).
Perspective allemande
Pour les Allemands, la phase initiale du Blitzkrieg est la coupure rapide du système défensif ennemi en un point précis. Cette rupture est obtenue par une concentration de forces (Schwerpunkt), terrestres (blindés, artillerie, troupes d'élite, parachutistes et autres forces spéciales…) et aériennes.
Avant même que la rupture soit complètement obtenue, la phase d'exploitation est engagée. Elle consiste à s'enfoncer le plus rapidement et le plus loin possible dans le dispositif ennemi. L'action est menée par des unités blindées et motorisées et peut être complétée par des commandos ou des forces aéroportées sur des points précis (points fortifiés, passage clefs), et, à la demande des troupes au sol, par un appui aérien tactique rapproché d'appui-feu (typiquement par bombardement en piqué : dans cette phase, l'artillerie est trop en arrière pour pouvoir fournir un appui efficace). Les forces terrestres à pied suivent et occupent le terrain conquis. Elles assurent le contrôle des voies d'approvisionnement, la défense contre une éventuelle contre-attaque ennemie et le nettoyage des poches de résistance (ou de fuyards) dépassées par la force blindée. La force blindée elle-même avance le plus loin possible, contournant les obstacles sans chercher à les annihiler systématiquement. L'avance doit se faire en dizaines de kilomètres par jour, de façon à rendre impossible le rétablissement d'une nouvelle ligne de résistance par l'ennemi.
Les objectifs principaux sont la rupture du dispositif de communication et de ravitaillement ennemi via la capture ou la destruction de points clefs, (fortifications, carrefours routiers ou ferroviaires, ponts, dépôts de ravitaillement) et de centres de commandement. La technique est particulièrement efficace contre un ennemi privilégiant la tenue d'une ligne continue d'infanterie, dans laquelle les unités tiennent leur front et négligent leurs flancs et leurs arrières. Le défenseur n'a pas le temps de se réorganiser et une retraite entraîne la perte des moyens lourds comme l'artillerie antichars. Une fois la phase de rupture passée, l'opération peut devenir un encerclement à l'échelle opérationnelle (de l'ordre de plus de 100 km, et pouvant contenir une armée ennemie entière). Les vastes poches ainsi formées sont réduites ultérieurement par des moyens plus traditionnels (infanterie, artillerie).
Perspective soviétique
Les Soviétiques utilisent l'arme blindée dans le but de mener des « opérations en profondeur ». Dans la doctrine soviétique, le front ennemi est percé par l'infanterie soutenue par des blindés d'accompagnement (chars de combat et canons automoteurs) après une puissante préparation d'artillerie, et non par l'arme blindée proprement dite. Une fois la percée obtenue, les armées blindées (composées de plusieurs corps blindés et corps mécanisés) sont introduites dans la faille pour avancer dans la profondeur du dispositif ennemi.
Dans la phase d'exploitation, les Allemands visent un encerclement par des percées relativement étroites mais convergentes, tandis que les Soviétiques avancent tout droit sur une grande largeur jusqu'à la limite de leur soutien logistique. Les Allemands ont pour but premier la destruction des unités ennemies (que l'on empêche de briser l'encerclement et que l'on prend le temps d'éliminer), tandis que les Russes visent à repousser graduellement l'adversaire jusqu'à ce que ce dernier n'ait plus de profondeur stratégique. Pour les Soviétiques, la survie et la retraite de groupes ennemis isolés et désorganisés ne sont pas un problème. [réf. souhaitée]
Développement du concept
Pendant les années 1920 et 1930, les idées opérationnelles liées à l'emploi de l'arme blindée se développent parallèlement chez plusieurs penseurs et des militaires européens. La doctrine stratégique traditionnelle — en vigueur pour Britanniques et Français — est défensive[4] : il ne s'agit ni de détruire l'armée ennemie ni d'envahir son territoire, mais de tenir le front et d'attendre l'épuisement économique de l'adversaire, isolé par un blocus. Le succès de la Première Guerre mondiale consolide cette conception, où le char reste une arme de soutien qui accompagne l'infanterie au combat, au même titre que l'artillerie. Le char tient plus de l'artillerie mobile de champ de bataille (avec plus de souplesse et de mobilité et moins de puissance de feu que l'artillerie classique) que du véhicule armé et il avance au rythme du fantassin. Chaque division d'infanterie peut donc avoir son peloton de char comme elle a sa compagnie d'artillerie. L'emploi en masse des blindés n'est pas mis en avant. En conséquence, les blindés alliés se caractérisent par blindage et puissance de feu au détriment de vitesse, manœuvrabilité et autonomie.
D'autres idées d'utilisation de l'arme blindée sont toutefois proposées. En France, De Gaulle publie Le Fil de l'épée (1932) et Vers l'armée de métier (1934), qui évoque l'utilisation d'une arme blindée autonome, et le général Estienne signale la capacité offensive des blindés. Au Royaume-Uni, l'historien militaire britannique Liddell Hart, longtemps crédité pour sa contribution à la théorie du Blitzkrieg, semble n'avoir travaillé sur ce sujet qu'après la guerre, J. F. C. Fuller étant le véritable précurseur dans ce pays. Ces idées n'ont pas d'application pratique au-delà de manœuvres embryonnaires.
Les concepts trouvent leurs applications pratiques en Allemagne, en particulier via les ouvrages de Guderian, et en URSS via le maréchal Mikhaïl Toukhatchevski. Les Allemands, réduits à une armée de 100 000 hommes par le traité de Versailles, et voyant à la fois leurs ressources limitées par rapport aux puissances coloniales et le risque d'être pris entre deux fronts, révisent leurs conceptions militaires. Avec l'aide et le concours secret des Soviétiques, ils développent des concepts opérationnels renouant avec une guerre de mouvement que la force d'arrêt des armements de la Première Guerre mondiale avait rendue impossible. Les Russes codifient leur doctrine comme « opération en profondeur ».
Mise en application
L'objectif du Blitzkrieg est de déstabiliser l'ennemi pour l'empêcher de rétablir un front solide une fois sa ligne initiale percée. Les trois éléments essentiels sont l'effet de surprise, la rapidité de la manœuvre et la brutalité de l'assaut. L'exemple le plus connu est la première phase de la campagne de France de 1940. Les Allemands disposent d'approximativement autant de blindés que les Alliés, blindés généralement plus légers et moins puissants, mais un peu plus rapides et munis de radios qui permettent des manœuvres bien coordonnées[5]. L'atout principal de la stratégie allemande est la supériorité aérienne de la Luftwaffe, avec ses chasseurs et ses bombardiers plus rapides et efficaces que ceux des Alliés[6]. Sous cette protection, la concentration massive de blindés en quelques points permet à l'armée allemande la percée de Sedan. L'exploitation rapide désorganise la défense alliée. La dispersion des chars alliés, partagés entre le soutien d'infanterie et l'action offensive en divisions cuirassées, ne permet pas de contre-attaque significative. Les chars allemands parviennent à encercler une partie des forces alliées dans la poche de Dunkerque.
Les mêmes principes opérationnels avaient été mis en application dès la campagne de Pologne de 1939, en particulier par le contournement des défenses frontalières polonaises. De même, la première phase de l'opération Barbarossa en 1941, contre l'URSS, voit une série de percées menées par les divisions blindées allemandes, suivies d'encerclements en profondeur. La même doctrine opérationnelle est appliquée lors de la campagne de 1942. Un échec notable a lieu lors de la bataille de Koursk (1943) pendant laquelle l'arme blindée allemande ne parvient pas à percer la ligne ennemie pour permettre une exploitation. L'opération Cobra menée par les Américains en France en 1944 peut s'apparenter à un Blitzkrieg. Les Russes ont rodé puis appliqué la doctrine des « opérations en profondeur » lors de contre-attaques contre les Allemands. Les premières applications réussies de la doctrine sont celles suivant la bataille de Koursk. Les Russes enchaînent une vingtaine d'offensives contre les Allemands de 1943 à 1945, les plus notables étant l'opération Bagration en 1944 et l'offensive Vistule-Oder (précédant la bataille de Berlin) en 1945. Un exemple contemporain d'opération en profondeur est l'opération Tempête du désert pendant la guerre du Golfe de 1991.
Aspects stratégiques
Considérer le Blitzkrieg comme étant purement militaire ne permet en aucun cas de saisir pleinement les enjeux réels. Ainsi, en réduisant simplement cette doctrine à une tactique militaire, la phase d'encerclement et de destruction des forces est vue comme un accomplissement en soi et le signe d'une victoire totale alors qu'il peut au contraire être le signe avant-coureur d'une défaite majeure de son utilisateur. Lors de l'opération Barbarossa en 1941, les Allemands ont enregistré certains de leurs plus spectaculaires faits d'armes : des encerclements massifs anéantissant d'un seul coup plusieurs centaines de milliers de soldats et une quantité d'armements absolument inimaginable. Pourtant, fin 1941, l'Allemagne se trouve dans une situation militaire critique. Ses armées sont brisées sans avoir jamais subi de défaites importantes et son adversaire est plus que jamais combatif. L'essence même du Blitzkrieg est de soumettre une nation adverse en utilisant des moyens militaires et matériels limités en quantité. Cette limitation est fondamentale et ne dépend en aucun cas des instances militaires mais de choix ou de contraintes politiques, économiques ou démographiques. La conséquence directe de ces contraintes est une limitation nécessaire des opérations militaires dans l'espace et le temps. Ainsi, le succès d'un Blitzkrieg ne se mesure pas au succès des opérations militaires qui en découlent mais à ce que représentent pour l'ennemi les objectifs frappés et le temps mis pour les atteindre. En effet, chaque victoire obtenue par l'attaquant implique une érosion des ressources disponibles et une réduction de sa capacité opérationnelle. Il importe donc de frapper les fondements de l'État ou de l'armée adverse pour qu'il s'écroule.
La capacité combative de l'État repose sur trois axes interconnectés se soutenant mutuellement. L'axe économique et industriel, l'axe militaire et l'axe politique, social et moral. La destruction d'un seul de ces éléments n'est en aucun cas suffisante car suivant la consistance des deux autres piliers, la destruction du troisième pilier peut être compensée avec plus ou moins de difficulté. Ainsi, la destruction massive de la capacité militaire d'un ennemi peut être compensée par une production industrielle importante et par l'appel à d'éventuels alliés politiques pour combler les pertes subies. De plus, le maintien de la cohésion sociale et du moral de la population permet d'atténuer les effets de ces pertes en faisant peser sur cette dernière un plus lourd tribut humain et des sacrifices plus importants. Cette situation correspond totalement à la situation de l'Allemagne face à l'URSS en 1941. L'Allemagne a été incapable de détruire la capacité industrielle totale de l'URSS du fait d'une migration sans précédent des principaux centres de production vers l'est, hors de portée des agresseurs. Incapable de détruire ce pilier, l'Allemagne s'est retrouvée contrainte d'anéantir l'armée soviétique (pilier militaire) et d'atteindre la ville de Moscou et le symbole qu'elle représentait (pilier politique et social). Si le pilier militaire a voulu être atteint, il ne l'a, malheureusement pour Hitler, pas été atteint entièrement, laissant le temps à l'URSS de mobiliser son industrie et son peuple pour combler les pertes. Par ailleurs, l'éventuelle prise de Moscou n'aurait peut-être pas été suffisante pour infléchir la volonté du peuple soviétique de continuer le combat, du fait du patriotisme qui l'animait et de la doctrine politique en vigueur. En revanche, la décision de Staline de rester à Moscou pourrait très bien indiquer que le danger résidait ailleurs. Affaibli par la perte de la ville, il est probable que Staline aurait été politiquement contesté, portant la responsabilité d'une défaite symbolique majeure et favorisant l'émergence de complots ou d'attentats visant à le remplacer. Staline ayant une connaissance intime du système qu'il avait lui-même érigé, il est probable que cette décision de rester était dictée par d'autres motivations que l'orgueil.
La destruction ou la neutralisation de l'économie et de l'industrie adverses porte pour sa part un coup beaucoup plus dangereux à la poursuite de la guerre. Incapable de compenser les pertes matérielles subies, l'adversaire se retrouve également incapable de renouveler certains de ses approvisionnements les plus complexes comme l'essence ou les pièces de rechange. Il se retrouve obligé de mener une guerre défensive de position et se retrouve localement à la merci d'opérations militaires de mouvement. Cependant, si la capacité militaire reste assez longtemps efficace et opérationnelle, l'adversaire peut alors faire appel à ses alliés politiques pour recevoir de nouvelles ressources et de nouveaux matériels. De plus, si la cohésion politique et sociale reste forte, la population supportera davantage de sacrifices. La destruction de la capacité politique et sociale de poursuivre la guerre est le volet qui a engendré l'un des aspects les plus insidieux de la Seconde Guerre mondiale, la guerre totale aux populations civiles. Au-delà de chercher à rompre ou à neutraliser préalablement les alliances diplomatiques (pacte germano-soviétique préalable à l'invasion de la Pologne), la vie de la société civile et sa cohésion sont directement attaquées. Les dissensions internes sont exploitées par l'ennemi qui cherche à les accentuer pour diviser la société civile et semer la discorde au sein des pays alliés (drôle de guerre en France). Perdant confiance dans leurs élites politiques, doutant de leur bon droit, les populations perdent de leur combativité et n'acceptent plus que peu, voire pas de sacrifice. L'action militaire et économique s'en trouve réduite et des actes de « trahison » active ou passive font leur apparition à l'approche de l'adversaire. Surtout, lors des opérations militaires proprement dites, les populations civiles deviennent des cibles à part entière. Ainsi, les centres urbains et les mouvements de population sont plus ou moins durement visés suivant le degré de pression que l'ennemi estime devoir faire porter sur le pilier politique et social.
Finalité recherchée comme critère déterminant
De nombreuses opérations militaires peuvent s'apparenter à des opérations de type Blitzkrieg, cependant la question fondamentale à se poser est celle de la finalité recherchée pour les distinguer. Il faut donc distinguer d'un côté le respect des règles de la bonne exécution d'une stratégie de type Blitzkrieg et la finalité recherchée. Ainsi, si nombre d'opérations militaires respectent les règles de la bonne exécution, très peu avaient dès le départ pour finalité de mettre fin à la guerre mais avaient plutôt comme but de saisir une occasion ou de débloquer une situation militaire figée. À l'inverse, certaines opérations militaires peuvent chercher à s'affranchir de certaines règles de la bonne exécution d'un Blitzkrieg et pour autant, constituer un Blitzkrieg, ou plutôt une tentative de Blitzkrieg. En effet, le non-respect des règles d'application est très souvent sanctionné par un échec de la stratégie. Néanmoins, la juste évaluation du risque pris peut permettre à la stratégie d'aboutir sans subir de revers et peut d'ailleurs constituer à l'occasion un des facteurs de réussite, l'effet de surprise étant un facteur essentiel à la réussite d'un Blitzkrieg.
Perspective contemporaine
Le consensus contemporain des historiens suggère que le Blitzkrieg tel que mis en œuvre par la Wehrmacht fut moins le résultat d'une préparation que le fruit des événements sur le terrain et du zèle de quelques généraux (tels Heinz Guderian ou Erwin Rommel). Le « mythe » d'une doctrine stricte et bien formalisée aurait été construit après guerre, notamment par l'intermédiaire de Liddell Hart. Cette thèse est notamment défendue par l'historien allemand Karl-Heinz Frieser (Le Mythe du Blitzkrieg (éditions Belin)) ou par Shimon Naveh (In Pursuit of Military Excellence; The Evolution of Operational Theory, 1997).
Notes et références
- Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
- Prononciation en allemand standardisé retranscrite selon la norme API.
- « This is no war of occupation, but a war of quick penetration and obliteration - Blitzkrieg, lightning war »
- Il s'agit là du front européen ; les deux puissances ont aussi un vaste empire colonial où la question militaire se pose en des termes totalement différents.
- Pierre Le Goyet, La défaite 10 mai–25 juin 1940, Paris, Economica, . Les statistiques rassemblées par cet auteur montrent que l'armée française possédait, au 10 mai 1940, environ 2200 chars modernes, face à plus de 2500 chars allemands (automitrailleuses non comprises). Le corps expéditionnaire britannique n'avait qu'une centaine de tanks sur le continent.
- Patrick Facon, L'armée de l'air dans la tourmente, Paris, Economica, . Aucun chasseur allié en service opérationnel en mai 1940 n'atteint, de loin, les performances du Messerschmitt 109, qui détient de ce fait la maîtrise de l'air.
Annexes
Bibliographie
- (en) Larry H. Addington, The Blitzkrieg Era and the German General Staff, 1865-1941, New Brunswick (N.J.), 1971.
- (en) James S. Corum, The Roots of Blitzkrieg : Hans von Seeckt and German Military Reform, Kansas, 1992.
- (en) William J. Fanning, Jr., « The Origin of the Term « Blitzkrieg » : Another View », The Journal of Military History, vol. 61, no 2, , p. 283-302 (DOI 10.2307/2953968, JSTOR 2953968).
- Patrick Facon, L'armée de l'air dans la tourmente, Paris, Economica, 1997.
- Karl-Heinz Frieser (trad. de l'allemand par Nicole Thiers), Le mythe de la guerre-éclair : la campagne de l'Ouest de 1940 [« Blitzkrieg-Legende : der Westfeldzug 1940 »], Paris, Belin, coll. « Alpha », (1re éd. 2003), 775 p. (ISBN 978-2-7011-9628-2, présentation en ligne)
- (en) J.P. Harris, « The Myth of Blitzkrieg », War in History, vol. 2, no 3 « Special Issue on Allied Scientific Collaboration in the Second World War », , p. 335-352 (JSTOR 26004454).
- (en) Daniel J. Hughes, « Blitzkrieg », dans Trevor N. Dupuy [et al.], International Military and Defense Encyclopedia, vol. 1 : « A-B », Washington / New York, 1993, p. 377-381.
- Bernhard R. Kroener, « La « guerre éclair prise dans les glaces » : l'échec du concept opératif de guerre éclair pendant la campagne de 1941 contre l'Union soviétique », dans Jean-Paul Cahn, Stefan Martens et Bernd Wegner (dir.), Le Troisième Reich dans l'historiographie allemande : lieux de pouvoir, rivalités de pouvoirs, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », , 399 p. (ISBN 978-2-7574-0581-9, présentation en ligne), p. 267-280.
- Pierre Le Goyet, La défaite 10 mai–25 juin 1940, Paris, Economica, 1990.
- Stefan Martens, « Printemps-été 1940 : les premiers Blitzkriege de l'Allemagne nazie », dans Alya Aglan et Robert Frank (dir.), 1937-1947, la guerre-monde, vol. 1, Paris, Gallimard, coll. « Folio. Histoire » (no 244), , 1412 p. (ISBN 978-2-07-044265-2), p. 180-206.
- (de) Alan S Milward, « Hitlers Konzept des Blitzkrieges », dans Andreas Hillgruber (dir.), Probleme des Zweiten Weltkrieges, Cologne / Berlin, 1967, p. 19-40.
- (en) Williamson Murray, « The German Army Doctrine, 1918-1939, and the Post-1945 Theory of « Blitzkrieg Strategy » », dans Carole Fink, Isabel V. Hull et MacGregor Knox (dir.), German Nationalism and the European Response, 1890-1945, Norman / Londres, University of Oklahoma Press, 1985, XV-299 p., (ISBN 0-8061-1946-2), p. 71-94.
- (en) Shimon Naveh, In Pursuit of Military Excellence : The Evolution of Operational Theory, 1997.
- (de) Richard James Overy, « « Blitzkriegswirtschaft » ? Finanzpolitik, Lebensstandard und Arbeitseinsatz in Deutschland 1939-1942 », Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte, 1988, 36e année, p. 379-435.
- (en) George Raudzens, « Blitzkrieg Ambiguities : Doubtful Usage of a Famous Word », War and Society, vol. 7, no 3, , p. 77-94 (DOI 10.1179/106980489790305551).
Articles connexes
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