Bob Inglis
Robert Durden Inglis Sr. dit Bob Inglis est un homme politique américain né le à Savannah (Géorgie). Membre du Parti républicain, il est élu pour la Caroline du Sud à la Chambre des représentants des États-Unis de 1993 à 1999 puis de 2005 à 2011.
Bob Inglis | |
Fonctions | |
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Représentant des États-Unis | |
– | |
Circonscription | 4e district de Caroline du Sud |
Prédécesseur | Jim DeMint |
Successeur | Trey Gowdy |
– | |
Circonscription | 4e district de Caroline du Sud |
Prédécesseur | Liz Patterson (en) |
Successeur | Jim DeMint |
Biographie | |
Nom de naissance | Robert Durden Inglis |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Savannah (Géorgie, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Diplômé de | Université Duke Université de Virginie |
Profession | Avocat |
Biographie
Diplômé de l'université Duke en 1981 et de l'université de Virginie en 1984, Bob Inglis devient avocat[1].
En 1992, il se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le quatrième district de Caroline du Sud, qui regroupe les comtés de Greenville et Spartanburg[2]. Dans une circonscription favorable aux républicains, il bat de justesse la démocrate sortante Liz Patterson (en), pourtant donnée favorite[3]. Réélu en 1994 et 1996[1], il est alors un champion de la droite chrétienne et conservatrice[4]. Il ne se représente pas en 1998 pour respecter sa promesse de ne pas servir plus de trois mandats. Candidat au Sénat fédéral, il est battu par le démocrate sortant Fritz Hollings[5].
Après quelques années dans un cabinet d'avocats, Bob Inglis retrouve son siège de représentant en 2004 lorsque Jim DeMint se présente au Sénat[6]. Dans une circonscription évangélique et conservatrice[6], il est réélu en 2006 et 2008[1]. Lors des élections de 2010, Inglis est attaqué par la droite du Parti républicain qui lui reproche d'être un RINO (« républicain de nom seulement »)[7]. On lui reproche notamment ses votes en faveur du plan Paulson, contre l'augmentation des troupes en Irak[4] et sa croyance au réchauffement climatique[8]. Il finit en deuxième position de la primaire républicaine, rassemblant 27 % des suffrages contre 39 % pour le conseiller juridique du comté de Spartanburg Trey Gowdy[9]. Il est largement battu par Gowdy au second tour, avec seulement 29 % des voix[4].
Après sa défaite, il fonde et dirige Energy and Enterprise Initiative (RepublicEn), une association de l'université George Mason visant promouvoir la libre-entreprise comme solution aux problèmes climatiques[8],[10]. Pour ses positions sur le dérèglement climatique, considérées comme courageuses au sein d'un Parti républicain climatosceptique, il reçoit en 2015 le Profile in Courage Award[8].
Durant l'élection présidentielle américaine de 2016, il s'oppose au candidat républicain Donald Trump[2].
Notes et références
- (en) « INGLIS, Robert Durden, (1959 - ) », sur bioguide.congress.gov (consulté le ).
- (en) Amanda Coyne, « Ex-Rep. Inglis 'under no circumstances' voting for Trump », sur greenvilleonline.com, (consulté le ).
- (en) Megan Rosenfeld, « Anatomy of a Defeat », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
- (en) Mark Willen, « Next Incumbent to Go: S.C's Bob Inglis », sur kiplinger.com, (consulté le ).
- (en) Warren Rojas, « It’s Bipartisanship or Bust for Bob Inglis », sur rollcall.com, (consulté le ).
- (en) Josh Kraushaar, « Inglis faces fight from the right », sur politico.com, (consulté le ).
- Corine Lesnes, « En Caroline du Sud, les républicains modérés dans le viseur des chasseurs de "RINOS », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- (en) Emma Dumain, « Republican now crusader for climate Former GOP congressman goes against grain to fight global warming, sway others », sur postandcourier.com, (consulté le ).
- (en) Alex Isenstadt, « Inglis is latest incumbent to stumble », sur politico.com, (consulté le ).
- (en) Adam Morton, « The US Republican spreading the conservative case for acting on climate change », sur smh.com.au, (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
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