Bois (Charente-Maritime)

Bois est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Bois (homonymie) et Bois (communes).

Bois

L'église romane de Bois.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Thierry Annereau
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17050
Démographie
Gentilé Boisiens
Population
municipale
517 hab. (2019 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 29′ 17″ nord, 0° 35′ 55″ ouest
Altitude Min. 29 m
Max. 59 m
Superficie 21,12 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bois
Géolocalisation sur la carte : France
Bois
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Bois
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Bois

    Ses habitants sont appelés les Boisiens[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Bois se situe dans le sud du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Ce modeste village est situé dans la périphérie de Saint-Genis-de-Saintonge.

    Communes limitrophes

    Géologie, relief et hydrographie

    La commune appartient au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    La commune est traversée par la Seudre.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la D 143.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 870 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010, comme 161 autres communes de la Charente-Maritime soit 34  % du département[Note 2]. Ce type de climat constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an) et chauds soutenu (entre 15 et 23 par an)[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[5]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune[6] permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BOIS (17) - alt : 40 m 45° 27′ 48″ N, 0° 36′ 00″ O
    Statistiques établies sur la période 1981-2001 - Records établis sur la période du 01-03-1951 au 31-12-2001
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,5 4,2 6 9,7 12,1 13,7 13,3 11 9,2 5,2 3,6 7,8
    Température moyenne (°C) 6 6,7 9,1 11 15 17,6 19,7 19,7 17 13,9 9,1 6,8 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 9,4 10,8 14,1 16 20,4 23 25,8 26,1 23 18,6 13 10 17,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19
    16.01.1985
    −22,3
    15.02.1956
    −12
    11.03.1958
    −4,3
    08.04.1956
    −1,9
    01.05.1960
    0,2
    06.06.1969
    4
    06.07.1965
    3
    26.08.1966
    0,2
    23.09.1962
    −4,8
    30.10.1997
    −9,6
    24.11.1956
    −11
    17.12.1963
    −22,3
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,3
    05.01.1999
    23,3
    16.02.1958
    25,4
    17.03.1961
    29,8
    29.04.1955
    33,7
    24.05.1953
    38,9
    30.06.1952
    38,1
    08.07.1982
    39,6
    29.08.1961
    38
    01.09.1961
    29
    14.10.1986
    24,9
    05.11.1955
    21,4
    16.12.1989
    39,6
    1961
    Précipitations (mm) 91,2 67,3 66,5 80 71,7 58,5 59 56,5 71,3 102 110,5 112,9 947,4
    Source : « Fiche 17050001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Bois est une commune rurale[Note 3],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,1 %), forêts (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), cultures permanentes (3,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    « Bois » vient du bas latin boscus qui signifie bois.

    Histoire

    Bois – autrefois Saint-Pierre-de-Bois – est situé à 2 kilomètres au nord-ouest de Saint-Genis-de-Saintonge. La commune ne compte pas moins de 43 hameaux. Elle abrite de nombreux châteaux, des demeures anciennes et un pont remarquable. Le quartz calcédoine mamelonné, de couleur jaunâtre ou bleuâtre, est disséminé dans les sables supérieurs du hameau de Saint-Antoine. Un échantillon de quartz calcédoine stratoïde trouvé dans la lande du même Saint-Antoine rappelle les agates d'Oberstein (Allemagne). Un ancien prieur-curé de Bois, l'abbé Pierre Cuppé (1664?-1748?), bachelier en théologie, chanoine régulier de Saint-Augustine, aurait écrit au XVIIIe siècle un livre intitulé Le Ciel ouvert à tous les hommes, d'une orthodoxie douteuse pour l'époque. Près de l'église, dans une pièce attenante à l'ancien presbytère, se trouvent des fours et un potager datant du XVIIIe siècle environ. Depuis 1978-1979, Bois est traversée par l'autoroute A10. Le village dispose de 117 hectares de terres agricoles, 147 hectares de terres vignes, 687 hectares de massif forestier – gravement endommagé par la tempête de décembre 1999 –, et d'une lande.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2008 En cours Annie Métoyer DVG Employée administrative

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2019, la commune comptait 517 habitants[Note 4], en diminution de 4,79 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    902865878845954895890894890
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    906918879825852800764726680
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    645622622579536545590588578
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    472473459456427428446447521
    2014 2019 - - - - - - -
    543517-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 238 hommes pour 285 femmes, soit un taux de 54,49 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90 ou +
    1,1 
    8,9 
    75-89 ans
    6,8 
    20,4 
    60-74 ans
    17,5 
    22,2 
    45-59 ans
    19,2 
    19,2 
    30-44 ans
    15,3 
    11,8 
    15-29 ans
    21,3 
    16,2 
    0-14 ans
    18,9 
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9,5 
    75-89 ans
    12,3 
    21,6 
    60-74 ans
    22,6 
    20,2 
    45-59 ans
    19,8 
    16,5 
    30-44 ans
    15,9 
    15,2 
    15-29 ans
    12,8 
    15,9 
    0-14 ans
    14,1 

    Enseignement

    À Bois se trouve le lycée agricole de Saint-Antoine, au lieu-dit Saint-Antoine.

    Sports

    • Aussi, toujours dans ce même hameau, se trouve un centre équestre.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Pierre

    L'église est d'architecture romane datant du XIIe et du XVe siècle. La nef est romane et le chœur et le transept sont gothiques. La façade, très dégagée et très simple, comporte un portail en plein cintre. Le clocher est carré à la base, et devient octogonal. L'édifice est classé au titre des MH le 21/01/1907.

    Du côté nord existait une large porte basse en plein cintre ainsi qu’une fenêtre au-dessus. Aujourd’hui elles ne sont plus visibles car cachées par une tour d’escalier à ouvertures en meurtrières. Le bras du transept attenant possède encore une porte seigneuriale à écusson.

    Le prieuré-cure de Bois était à la présentation du prieur conventuel de Saint-Étienne de Mortagne. C'est-à-dire qu’il était nommé par le prieur de ce couvent. La paroisse dépendait de l’archiprêtré de Pons.

    Le pont de Jagoine

    Situé entre les villages de Chez Gendron et La Romade, ce pont a la particularité d'être constitué de blocs de pierres tombales. Il servait autrefois à traverser la Seudre.

    Le château de Malvillars

    Château de Malvillars

    Le fief fut d’abord une possession de la famille d’Asnières (branche cadette de la famille des sires de Pons). Jean d’Asnières en est seigneur au XVIe siècle. Le fief relevait du seigneur de Plassac a foi et hommage-lige, au devoir d’une paire d’éperons dorés à mouvance de vassal.

    Anne d’Asnières fut la dernière de la famille qui porta le titre de seigneur de Malvillars, épouse en secondes noces de Daniel de Beaumont, seigneur du Pin. Sa fille Éléonore de Beaumont héritière du fief le vendit à Abraham Morineau vers 1626. En 1653, son fils Mathieu hérita du logis qui passa à sa fille Louise épouse en secondes noces de Pierre Horric.

    Le 9 octobre 1765, Henry-Louis Isle, prieur de l'Hôpital vieil de Pons, au nom de ses neveux Henry-Mathieu, Marie-Gabriel et Jean-Jacques Isle, achète Malvillars à François Horric. Le domaine passe à Henry-Mathieu qui y ajoute les métairies de Balode et de la Barre (Saint-Palais-de-Phiolin). Né en 1744, il était seigneur de Ballode et de Beauchêne, et épousera, le 27 avril 1773, Madeleine-Thérèse du Breuil de Théon, dame de Châteaubardon. Officier dans la marine royale, puis lieutenant-colonel dans le régiment de Noailles-Dragons, Henry-Mathieu obtint les honneurs de la Cour, le 27 mars 1789, avec le titre de marquis d'Isle. Convoqué aux états généraux, il se fait représenter le 16 mars 1789 à Saintes, et sera le dernier seigneur de Malvillars. Le 10 octobre 1793, il est arrêté et emprisonné à Saintes. Son épouse sera elle-même incarcérée avec sa fille âgée de 15 ans ; ils seront relâchés le mardi 18 août 1794. Le château avait été mis sous séquestre, levé dans les premiers mois de 1795. Décoré de la croix de Saint-Louis, Henry-Mathieu Isle de Beaucheine décéda à Malvillars, le 18 pluviôse an XI (7 février 1803). Le 10 février 1818, son fils Louis-Henry Isle de Beaucheine (1777-1870), maire de Bois en 1811, et son épouse Marie-Pauline Aubert de Boumois vendent le domaine (32 hectares environ) pour 50 000 francs au notaire de Saint Germain du Seudre François-Auguste Lévêque. Ce dernier le rétrocède en 1825 au maire de Bois Barthélemy Emery, architecte de profession, conseiller général de la Charente-Maritime de 1833 à1839. En 1854, un avoué de Jonzac Jean-Louis Beauviel l’achète ; en 1864, ses descendants vendirent le château à la famille de Pindray qui transforma l’ancien logis et aménagea le parc[19].

    La Barde

    Manoir de la Barde

    La Barde désigne un fief dont le château est situé le long de la route de Bois à Champagnolles à la gauche à la sortie du village de Bois. Étymologiquement le terme de la Barde désigne une terre d’alluvions située près d’un cours d’eau. Le logis n’était plus que ruine d’après Rainguet vers 1860. Il fut restauré à la fin du siècle XIXe siècle pour rester dans l’état actuel où nous le voyons aujourd’hui. Toutefois en 1945, il fut saccagé par les FFI.

    Le nom de la Barde fut associé à des possessions de la famille d’Asnières, branche cadette de la famille de Pons. Lors de la guerre de Cent Ans, la Barde passe dans les mains des sires de Pons En 1416, Renaud VI transmis La Barde à son gendre Jean d'Estuert époux de Jeanne de Pons, sa fille naturelle.

    Les enfants de Jean d'Estuert, Jean et son frère Guillaume se partagèrent ses biens. Ils devinrent coseigneurs du Roussillon (Saint-Germain-du-Seudre) ,Guillaume possédant en plus la Barde. Puis ce fut le petit-fils de Jean, Guillaume d’Estuert, sénéchal de Saintonge et chambellan du roi, seigneur de Saint-Maigrin, de l’Illeau (canton de Saint-Porchaire qui est en possession du fief en 1468.

    En 1484 Guillaume d’Estuert est contraint par un arrêt du Grand Conseil de le laisser à François de Mortagne. La famille de Mortagne récupérait par cet arrêt ses possessions du Roussillon et d’autres fiefs, dont la Barde.

    François de Mortagne vendit la Barde avec ses droits de moyenne justice dix ans plus tard à Mathieu Turet.

    La seigneurie passa ensuite dans les mains de Jean de Vidaut de Romefort, écuyer, seigneur de Chassagnes (Arces) et de Saint-Palais-sur-Mer, échevin à Saintes en 1525.Par mariage de Gabriel du Gravier avec sa fille Esther Vidaut, la famille du Gravier l’acquit. Son fils Daniel du Gravier, marié à Marie Leseur le 9 septembre 1651, eut une fille Marie qui épousa François Duclou, seigneur de La Voux auquel elle apporta la seigneurie de la Barde. Ce dernier fut tué (peut-être un assassinat ou un duel) vers le 6 novembre 1683 dans la pièce de terre appelée des Trois-Bois à Bois. Marie du Gravier par la suite abandonna la Barde.Le château et la seigneurie passèrent par vente dans les mains de la famille de Lage de Volude, propriétaire du domaine du Tirac à Lorignac. Le premier à porter un titre associé à la Barde est Paul-François de Lage de Volude, chevalier, seigneur du Tirac et de la Barde.

    Lui succéda Paul-François II de Lage de Volude, marquis de Volude, seigneur du Tirac, la Barde, les Touches né en 1734 marié à Jeanne-Claudine de Kergariou.

    La Barde fut vendu comme bien national à la Révolution à Monsieur De Pelletier. Son propriétaire le laissa alors à l’abandon. Finalement le logis a abouti en 1859 à François Joachim Coutard qui le vendit en 1862 au maire de Bois Marie-Gabriel Mauduit de Kervilio.

    Le château de la Barde fut vendu en février 2019 à Monsieur Garéché de Mortagne et est actuellement en cours de rénovation.

    Saint-Julien

    Manoir de Saint-Julien

    Au XVIIIe siècle, le domaine de Saint-Julien situé dans la forêt de La Lande à la limite des communes de Saint-Genis et de Plassac est appelé alors La Corne du Cerf. En 1570, cette partie de la forêt de La Lande appartient à Jean de Pons seigneur de Plassac. Le 1er avril 1572 il baille et arrente à Mathieu Guillard le domaine de La Corne du Cerf. On parle par la suite du Maine-Guillard pour Saint-Julien. En 1687, le domaine est possédé par Guy de Arnaud, écuyer, sieur de La Chevallerie. Le domaine est par la suite vendu en 1728 par Gouveau de Cumont à David de Longueville, marchand drapier de La Tremblade.

    En octobre 1759, François Julien, bourgeois, notaire royal à Plassac, étant chargé du défrichement de la forêt de La Lande se réserva une borderie en rachetant le Maine-Guillard à Jean Gabriel de Longueville, marchand drapier. L’acte de vente indique que les bâtiments sont en très mauvais état ainsi que les terrains. Le prix n’en est que très bas : 5000 livres.

    Julien restaura les immeubles et fit élever le château et en profita pour donner son nom à son domaine. Par la suite Julien déplaça son étude à Jonzac. Il exploita la production forestière du domaine, ainsi que ses descendants et tout particulièrement les châtaigniers.

    En 1845, Frédéric Julien vendit le domaine pour 24000 francs à Édouard et Jérémie Fourestier de Saint-Sorlin-de-Conac. En 1866, le domaine devient possession de la comtesse Raoul de Lestrange. Elle l’acheta aux frères Forestier pour 45000 francs en 1867.La comtesse de Lestrange, veuve, née au Tertre, souhaitait se rapprocher de sa cousine qui habitait Saint-Ciers-du-Taillon où elle avait épousé un membre de la famille de Saint-Léger d’Orignac. La comtesse fit construire le logis actuel par l’entrepreneur Denis Cros et dessiner le parc à l’anglaise par le célèbre paysagiste Bühler, auteur des parcs de Bordeaux et de la tête d’or à Lyon. L’ensemble forestier de Saint-Julien fut très malmené par la tempête de 1999.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Patrimoine de Charente-Maritime, éditions Flohic.
    • Jean-François Bascans : "Histoire des Isle 1336-1979", tapuscrit, Paris, 1980 (AD. Charente-Maritime, cote MF 937).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Nombre de communes pour un climat donné et pourcentage par département sont définis sur la base du découpage territorial de 2009, qui a servi de canevas pour l’élaboration de la typologie climatique de 2010.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Station météofrance Bois - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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