Bombardier Global Express
Le Bombardier BD-700 Global Express est un avion d’affaires à réaction à très longue distance.
Bombardier BD-700 Global Express | |
Vue de l'avion. | |
Rôle | Transport aérien civil d'affaires |
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Constructeur | Bombardier |
Équipage | 2 (min) 4 (typique) |
Premier vol | |
Dimensions | |
Longueur | 30,3 m |
Envergure | 28,65 m |
Hauteur | 7,57 m |
Aire alaire | 94,9 m2 |
Masse et capacité d'emport | |
Max. à vide | 22,6 t |
Max. au décollage | 44,5 t |
Passagers | 8-19 |
Motorisation | |
Moteurs | 2 réacteurs Rolls-Royce Deutschland BR710A2-20 |
Poussée unitaire | 65,5 kN |
Performances | |
Vitesse de croisière maximale | 904 km/h (Mach 0,85) |
Vitesse maximale | 950 km/h (Mach 0,89) |
Autonomie | (distance franchissable) 9 630 km |
Plafond | 15 500 m |
Vitesse ascensionnelle | 7,27 m/s |
Charge alaire | 7,3 kg/m2 |
Rapport poussée/poids | 0,301 |
Bombardier commença des études en 1991 sur le projet du Global Express, et l’avion réalisa son premier vol le 13 octobre 1996, a reçu sa certification de type canadienne le 31 juillet 1998 et est entré en service en juillet 1999.
Global Express
Le Global Express a une autonomie intercontinentale (par exemple, de New York à Tokyo) sans ravitaillement ou entre deux points du monde avec une escale. Dans sa classe, le Global Express est en concurrence avec l’Airbus Corporate Jet, le Boeing Business Jet, le Gulfstream G550 et le Dassault Aviation Falcon 7X. Les branches de Bombardier ont trois rôles dans le projet : Canadair est chargé de la conception générale et fabrique le nez de l’appareil ; Shorts à Belfast est responsable du design et de la fabrication des nacelles de réacteurs, du stabilisateur horizontal et du fuselage avant ; et de Havilland au Canada fabrique le fuselage arrière et l’empennage, et assemble l’intégralité de l’appareil. Le principal sous-traitant est Mitsubishi Heavy Industries au Japon qui construit les ailes et les sections centrales du fuselage.
les Global Express de première génération sont équipés de deux réacteurs Rolls-Royce BR710, les versions les plus récentes des Rolls-Royce Pearl (après 2018).
Versions militaires
Sentinel R1
La première version militaire du Global Express est le Sentinel R1 de la Royal Air Force construit à 5 exemplaires et dont le premier vol a lieu en 2004. Le Sentinel emporte le Radar ASTOR (Airborne Stand-Off Radar) de Raytheon et a une mission de surveillance, comme le JSTARS de l’United States Air Force. L’avion fut sélectionné pour son altitude à 51 000 pieds. À cause des modifications apportées par la RAF, notamment dues aux déflecteurs du radar et aux antennes SATCOM, l’altitude de croisière du Sentinel est réduite mais malgré tout supérieure à celle du Boeing 707 qui porte le radar JSTARS. Cette altitude permet une région plus large de surveillance. Les quatre derniers sont retirés du service en mars 2021[1].
E-11
L'USAF a réceptionné en le premier des quatre Global Express 6000 équipés par Northrop Grumman du système BACN (Battlefield Airborne Communication Node (en)[2], ou nœud de communication aéroporté au-dessus du champ de bataille) servant de relais aéroporté sous la désignation E-11A[3]. L'un d'eux s'écrase le dans la province de Ghazni en Afghanistan[4] tuant ses deux membres d'équipage[5] à la suite d'une panne de réacteur et d'erreurs de pilotage.
En , l'USAF déclare vouloir six autres appareils d'ici [6]. Un contrat de 464,8 millions de dollars est annoncé le pour que Learjet livre 6 E-11A[7].
GlobalEye
Le GlobalEye est une version de détection et de commandement aéroporté développé en Suède pour les besoins émiratis. Il est basé sur Global Express 6000.
Global Express XRS
Le Global Express XRS est une version améliorée du Global Express, offrant une vitesse de croisière plus élevée, une autonomie en progression, et une cabine mieux dessinée et éclairée. Les lettres XRS signifient "Extended Range & Speed" et améliorent ainsi l’image de marque. Depuis mai 2011, les avions équipés de la suite avionique Global Vision Flight Deck (GVFD) prennent ensuite la dénomination de global 6000. L’autonomie a été augmentée grâce à l’apport d’un réservoir de 674 kg de kérosène au point d’attache des ailes. Le Global 5000 est une version plus courte de 32" (une section de hublot) du Global Express XRS. Le Global 5000 équipé de la suite GVFD est ainsi nommé "Global 5000 GVFD" ou "Global 5000 featuring GVFD"
Nouvelles
Le , NetJets a passé une commande ferme de 50 Global Express pour un montant de 2,8 milliards CAD[8].
Notes et références
- https://i1.wp.com/theaviationist.com/wp-content/uploads/2021/02/RAF-Sentinel-last-flight.jpg?resize=678%2C381&ssl=1
- (en) « Air Force Prepares to Welcome E-11A », sur Air Force Magazine, .
- (en) David Cenciotti, « The U.S. Air Force’s E-11 BACN Aircraft Is So Unique, You Can Only Find It In One Place: Kandahar Airfield, Afghanistan », sur https://theaviationist.com/, (consulté le ).
- « Un avion de guerre électronique E-11A de l’US Air Force s’est écrasé en Afghanistan », (consulté le ).
- Lolita C. Baldor et Robert Burns, « Two US troops killed in crash of Air Force plane in Afghanistan, official says », USA Today (consulté le )
- https://www.journaldemontreal.com/2021/02/14/le-pentagone-veut-6-global-express-de-bombardier
- https://www.air-cosmos.com/article/etats-unis-nouvelle-acquisition-de-e-11a-bacn-24945
- « NetJets acquiert 50 jets d'affaires », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
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