Bon Cop, Bad Cop

Bon Cop, Bad Cop est un film d'action québécois, réalisé par Érik Canuel, sorti en 2006. Le film raconte l'histoire d'un policier québécois, David Bouchard (Patrick Huard) et d'un policier ontarien, Martin Ward (Colm Feore) qui doivent unir leurs forces, malgré leurs différences. Le film se déroule en particulier au Québec et en Ontario, des provinces canadiennes.

Pour la bande originale, voir Bon Cop, Bad Cop (bande originale).

Bon Cop, Bad Cop

Réalisation Érik Canuel
Scénario Patrick Huard
Leila Basen
Kevin Tierney (en)
Alex Epstein (en)
Musique Michel Corriveau
Acteurs principaux
Sociétés de production Park Ex Pictures
Sortie 22
Pays de production Canada
Genre Comédie policière
Durée 116 minutes
Sortie 2006

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Une suite, Bon Cop, Bad Cop 2, est sortie en 2017[1].

Synopsis

Un cadavre est découvert entre la frontière du Québec et de l'Ontario. Pour découvrir le tueur, deux policiers, l'un Québécois et l'autre Ontarien, doivent travailler ensemble malgré tous les traits de caractère et valeurs qui les opposent, le premier étant de nature intuitive pour ne pas dire impulsive, tandis que l'autre policier travaille de façon logique et structurée.

Fiche technique

Distribution

Recettes

Les producteurs ont pour objectif de battre le record de Porky's, film canadien sorti en 1982 et ainsi de relancer le cinéma au Canada. En 2006, Bon Cop, Bad Cop est un succès au Québec, où il récolte quatre millions de dollars canadiens en 10 jours[6] et plus d'un million en une fin de semaine, fait jusqu'alors inégalé.

Lancé deux semaines plus tard devant le public anglophone, le , il reçoit une bonne critique à Toronto[7] et y récolte plus d'un million de dollars.

Le , il devient le plus grand succès commercial de l'histoire du cinéma québécois, dépassant le record de Séraphin : Un homme et son péché[8] avec 9,4 millions de recettes.

Le , il franchit le cap de Porky's (11,2 M$) en rapportant 11 355 487 $, devenant le film le plus lucratif de l'histoire cinématographique du Canada[9].

Même si le film était conçu pour les deux plus grands marchés nationaux du Canada, il fut beaucoup plus populaire chez les Québécois, ce qui a fait dire à certains observateurs que les deux solitudes sont plus éloignées qu'on ne le croit. D'autres y ont vu la confirmation d'une tendance de marché qui indique que les Québécois sont plus intéressés par leur propre cinéma que le reste du Canada.

Le titre de film le plus lucratif est rapidement contesté par plusieurs commentateurs canadiens, qui insistent sur l'effet de « l'inflation et le succès international de Porky's, qui aurait gagné 100 millions de dollars dans le box-office américain »[10]. Des chroniqueurs de l'Ontario faisaient valoir que le film Trailer Park Boys (en) détrônerait Bon Cop, Bad Cop, puisque l'industrie du cinéma canadien se réveille progressivement[11].

Par ailleurs, un nombre impressionnant[Combien ?] de DVD a été vendu et pré-commandé après la fin des projections dans les salles de cinéma.

Prix

Easter Egg

Lors de la scène chez le médecin légiste, Martin Ward (Colm Feore) donne les informations concernant la victime : « Benoit Brisset, 46. Recently made partner at Grossbut, Canuelsberg, Tiernyskovitch & Brisset. », que l'on peut traduire par « Benoit Brisset, 46 ans. Récemment devenu associé au cabinet Grossbut, Canuelsberg, Tiernyskovitch & Brisset. » Érik Canuel et Kevin Tierney sont respectivement réalisateur et producteur du film.

Notes et références

  1. Élizabeth Lepage-Boily, « Patrick Huard nous donne des nouvelles fraîches de Bon Cop, Bad Cop 2 », sur Showbizz.net, (consulté le ).
  2. Charles-Henri Ramond, « Bon Cop Bad Cop – Film d’Érik Canuel », sur Films du Québec, 28 décembre 2008 (mise à jour : ) (consulté le ).
  3. « Bilan du siècle - Première du film « Bon Cop, Bad Cop » », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le ).
  4. (en-US) Jason Joyce, « "Bon Cop, Bad Cop" at the Wisconsin Film Festival », sur Isthmus (en) | Madison, Wisconsin, (consulté le ).
  5. « Bon Cop, Bad Cop », sur rcq.gouv.qc.ca (consulté le ).
  6. Anabelle Nicoud : Bon Cop, Bad Cop continue à rapporter gros | Cinéma | Cyberpresse.
  7. (en) Guns, bon mots bridge two solitudes, Toronto Star, .
  8. Bon Cop, Bad Cop fracasse les records, lcn.canoe.com, publié en .
  9. « Bon Cop, Bad Cop » devient le film le plus lucratif de l'histoire cinématographique au Canada, sur matin.qc.ca.
  10. (en) Article défendant le record de Porky's, sur theglobeandmail.com.
  11. L'industrie canadienne du cinéma reçoit un élan, The Star Phoenix, canada.com.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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