Le Bernard
Le Bernard est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Le Bernard | |||||
L'église Saint-Martin-de-Tours. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne | ||||
Intercommunalité | Vendée-Grand-Littoral | ||||
Maire Mandat |
Loïc Chusseau 2020-2026 |
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Code postal | 85560 | ||||
Code commune | 85022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bernardais | ||||
Population municipale |
1 239 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 26′ 20″ nord, 1° 28′ 04″ ouest | ||||
Altitude | 25 m Min. 2 m Max. 55 m |
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Superficie | 27,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Talmont-Saint-Hilaire | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | Blog officiel | ||||
Géographie
Le territoire municipal du Bernard s’étend sur 2 755 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 25 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 2 et 55 mètres[2],[3].
Située dans le sud de la Vendée, la commune du Bernard a une économie agro-pastorale.
Au nord, l'élevage prédomine sur des sols acides "arène granitique" au sud, les terres calcaires portent des cultures.
Proche de l'océan le tourisme y fait une apparition timide avec un camping quelques chambres d'hôtes, et la visite libre des mégalithes du Néolithique.
Cinq éoliennes ont été implantées sur la commune et produisent depuis 2006. Un parc de plusieurs éoliennes a été ensuite installé à proximité, sur la commune voisine de Longeville-sur-Mer.
Urbanisme
Typologie
Le Bernard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,2 %), prairies (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (4,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Bonfond[11].
Histoire
Pendant la préhistoire, les hommes fréquentent ce territoire. Quelques silex taillés attestent de passages humains au Paléolithique, mais l'essentiel de la mise en valeur des terres s'effectue au Néolithique ou "Âge de la Pierre Polie". Dès le milieu du cinquième millénaire avant notre ère, les hommes édifient des dolmens, recouverts de terre ou tumulus pour y déposer leurs morts. Le tumulus du Pé de Fontaine appartient à cette période. Son étude et sa restauration ont été réalisés par Roger Joussaume et son équipe.
Au milieu du troisième millénaire, des dolmens différents sont construits comme celui de La Frébouchère. Ils ont un plan de type angevin. Au long couloir d'accès des dolmens atlantiques se substituent des portiques d'entrée constitués par trois pierres.
Autres monuments mégalithique: Trois dolmens de Savatole, le dolmen de la Cour du Breuil, les menhirs du Plessis...
L'époque gallo-romaine nous a laissé les thermes et les puits funéraires de Troussepoil.
L'église du bourg du Bernard est d'époque romane.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 1 239 habitants[Note 3], en augmentation de 1,06 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,1 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 610 hommes pour 617 femmes, soit un taux de 50,29 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin-de-Tours, inscrite aux monuments historiques depuis 1927.
- Ancien prieuré St-Jean-l'Evangéliste, actuellement la grange du prieuré de Fontaine, dont il reste la chapelle.
Le dolmen de la Frébouchère est un dolmen du type angevin composée d'une grande salle (on pourrait y loger une voiture) à laquelle on accède par un portique composé de trois pierres. Aujourd'hui ne subsistent en place que les deux piliers. Le linteau a été déposé. Sa dalle de couverture était initialement un bloc de granite estimé à 80 tonnes. À la fin du XIXe siècle, un violent orage déstabilisa le monument et la dalle se fractura. À l'époque il fut restauré par l'abbé Baudry.
On trouve de nombreux dolmens sur la commune, certains sont accessibles au public, d'autres sont dans des propriétés privées. Parmi ceux que l'on peut visiter figurent :
- les dolmens de Savatole,
- le dolmen de la cour du Breuil
- le tumulus du Pé de Fontaine
La commune héberge le complexe O'Gliss Park, 3e plus grand parc aquatique de France[réf. nécessaire][19] qui a ouvert ses portes le 25 juin 2016. A proximité, se trouve également le plus grand parc aventure de Vendée[réf. nécessaire], Indian Forest.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Réélu en 2014.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Dictionnaire des communes de Vendée, Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
- « Commune 29015 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Le Bernard », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 39.
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Bernard (85022) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- « O'Gliss Park, un des plus grands parcs aquatiques d'Europe », site internet Vendée, (lire en ligne, consulté le ).
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