Bouër
Bouër est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 344 habitants[Note 1].
Ne doit pas être confondu avec Bouère.
Bouër | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de l'Huisne Sarthoise | ||||
Maire Mandat |
Jeannine Vendôme 2020-2026 |
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Code postal | 72390 | ||||
Code commune | 72041 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bouëriens | ||||
Population municipale |
344 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 04′ 55″ nord, 0° 37′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 85 m Max. 192 m |
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Superficie | 12,00 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | La Ferté-Bernard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Ferté-Bernard | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Bien que située dans la région naturelle du Perche sarthois, la commune fait partie de la province historique du Maine[1].
Géographie
La commune appartient à la région naturelle du Perche.
Hameaux, lieux-dits et écarts
- La Salle.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cormes », sur la commune de Cormes, mise en service en 1985[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 730,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, mise en service en 1944 et à 33 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 12 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Bouër est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,4 %), forêts (25,2 %), prairies (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), zones urbanisées (0,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Boeria (1073), Bouer (1313), Bohier (1318)[22], Bouair (1793), Bouër (1801)[23].
Du latin bos, bovis (« bovin »), accompagné du suffixe –aria ou du latin bovaria , « étable à bœufs » puis « petite ferme »[24].
Le gentilé est Bouërien.
Histoire
Une branche la maison de Tucé a été à la tête de la seigneurie de Bouër du XIVe au XVIIe siècle. La seigneurie de Bouër s'étendait aussi sur la commune voisine de Dollon.
XVe et XVIe siècles
En 1486, le seigneur de la Salle, fief de la paroisse de Bouër est Jean Sarrazin[25].
En 1531, le seigneur de Bouër était Michel Chevalier[réf. nécessaire].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 344 habitants[Note 8], en augmentation de 4,24 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1927[30]. Elle abrite des œuvres pour partie classées à titre d'objets[31] :
- le retable du tableau saint Simon, classé en 1976 et restauré en 2013 ;
- la porte de la sacristie datant de 1604, classée en 1976 ;
- un confessionnal datant de la fin du XVIIe ou début du XVIIIe siècle, restauré en 2014 ;
- des stalles du XVIIIe siècle ;
- banc d'œuvre datant de 1830 ;
- mobilier de la sacritie du XVIIIe siècle ;
- fonts baptismaux datant du XVIIIe siècle ;
- un tabernacle du XVIIe siècle, restauré en 2014.
L'église Saint-Pierre est ouverte lors des Journées du patrimoine en visite libre. Quelques visites de l'église sont organisées par le Perche sarthois.
Château et domaine de Courgeon
Le dernier propriétaire du château de Courgeon était Charles Le Motheux du Plessis. Vers 1900-1903, cette propriété d'une superficie d'environ 120 hectares a été démantelée, le château a été démoli, les fermes, terres et bois ont été vendus.
Les portes, fenêtres, cheminées, faîte de toit du château ont servi à la construction de la maison située près de la gare, il ne reste aujourd'hui comme vestige que la lucarne du 1er étage.
Beaucoup de modifications ont été opérées sur les bâtiments du domaine de Courgeon depuis 1830 : l'ancienne grange a été transformée en maison d'habitation de la ferme, un bâtiment a été construit entre 1830 et 1900 à usage d'étable, d'écurie et de hangar pour la ferme ainsi qu'une pièce habitable pour le château; d'autres hangars et bâtiments ainsi qu'une maison d'habitation, un fournil et une étable ont été construites bien après le démantèlement du domaine de 1900-1903.
Activité et manifestations
L'association Bouër-Loisirs, créée en 2010, organise un vide-greniers et un concours de pétanque au mois de juin.
Pour approfondir
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du ).
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 478
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cormes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bouër et Cormes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cormes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bouër et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, Tome 3.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Stéphane Gendron, Animaux et noms de lieux, Éditions Errance, , p. 144.
- Archives départementales d'Eure-et-Loir, no 2767.
- Réélection 2020 : Répertoire national des élus : les maires (data.gouv.fr, téléchargement du 18 juillet 2020) )).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église », notice no PA00109690, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Œuvres mobilières à Bouër », base Palissy, ministère français de la Culture.
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