Bouyon
Bouyon est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir Bouyon (homonymie).
Bouyon | |||||
Vue sur le village depuis la route de Nice. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Mascarelli 2020-2026 |
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Code postal | 06510 | ||||
Code commune | 06022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bouyonnais | ||||
Population municipale |
554 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 49′ 31″ nord, 7° 07′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 159 m Max. 1 260 m |
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Superficie | 12,29 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nice (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vence | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Géographie
Localisation
Située à 35 km au nord-ouest de Nice, Bouyon se trouve à une altitude moyenne de 650 m.
Géologie et relief
Village perché, son territoire est composé de reliefs de montagne appartenant aux contreforts du Cheiron à l'ouest (point culminant 1 224 m à la crête de Perrière), s'abaissant au nord vers la vallée de l'Estéron (en limite de la commune) à 173 m et au centre avec le vallon de Bouyon pour remonter au sud avec l'adrech de Berdine (946 m).
Sismicité
Le village a été détruit en partie par le Séisme du 23 février 1887 en Ligurie[1].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[2].
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[4].
Voies routières
- RD 1 depuis Les Ferres, Le Broc[5], Nice
- RD 8 depuis Bézaudun-les-Alpes.
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.
Urbanisme
Typologie
Bouyon est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Attestée sous les formes In Buzido en 1155, « Castrum de Bosisone » vers 1200.
Du mot occitan buisset (« un bois de buis »), du latin buxetum, de buxus (« buis ») et suffixe collectif -etum.
Histoire
Seigneurie des Laugier en 1351, puis pour partie des Grimaldi (seigneurs Grimaldi de Bouyon) relevant ainsi du comté de Provence de 1364 à 1385.
En 1385, il passa aux mains de Charles de Duras et en 1388 Bouyon devint territoire savoyard.
Ce n'est qu'avec le traité de Turin, en 1760, qu'il revint en Provence. En 1790, il est rattaché au canton de Coursegoules.
Bouyon est détaché du département du Var avec la création du département des Alpes-Maritimes après l'annexion du comté de Nice par la France, le .
Politique et administration
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[15] :
- total des produits de fonctionnement : 591 000 €, soit 1 137 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 542 000 €, soit 104 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 438 000 €, soit 843 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 593 000 €, soit 1 141 € par habitant ;
- endettement : 590 000 €, soit 1 134 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,74 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,75 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 82,06 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 110 €[16].
Population et société
Évolution démographique
Ses habitants sont appelés les Bouyonnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 554 habitants[Note 3], en augmentation de 14,23 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements[21] :
- École maternelle,
- École primaire[22],
- Collèges à Carros, Saint-Martin-du-Var, Saint-Jeannet,
- Lycées à Vence.
Santé
Professionnels et établissements de santé[23] :
- Médecins à Bouyon, Gilette, Carros,
- Pharmacies à Gilette, Carros,
- Hôpitaux à Saint-Jeannet.
Cultes
- Culte catholique, Notre-Dame de l'Assomption-Sainte Trophime[24],
Manifestations culturelles et festivités
Fin mai ou début juin, la « Procession aux Limaces » se déroule dans les rues et places de Bouyon. Celles-ci sont éclairées par des milliers de bougies et des coquilles d'escargots (limaces) remplies d'huile (calen) avec une mèche. Des oratoires sont érigés où la procession fait halte pour prier. Cette procession remonte à très loin dans le temps, à l'origine elle était faite pour prier afin que la récolte des olives soit bonne.
Film tourné en partie sur Bouyon
Il s'agit du film Le Saut de l'ange dont les scènes concernant la cérémonie à l'église et l'enterrement, censées se dérouler dans un village Corse, ont été tournées dans les rues et le cimetière de Bouyon.
Économie
Agriculture
Tourisme
- Hébergement La Maison Barnoin. Location de chambres à la nuitée. Établissement ouvert à l'année[28].
- Snack, pizzeria.
- Piscine de Bouyon. La piscine et son snack ouvrent leurs portes chaque été.
Commerces
- Commerces et services de proximité[29].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux :
- Église Saint-Trophime [30]: la paroisse de Bouyon est mentionnée dès 1312. En 1683, saint Trophime en est déclaré le patron (dans l'église, buste en bois polychrome de 1683 le représentant - ce buste renferme ses reliques). En 1787, l'église est consacrée à Notre Dame de l'Assomption, d'où son nom de « Saint-Trophime et Notre Dame de l'Assomption »[31]. Après le tremblement de terre de 1887 elle est entièrement reconstruite entre 1889 et 1891[32]. On peut y découvrir un très beau retable de la Vierge du XVe siècle à l'huile sur bois.
- Chapelle Saint-Pons : construite en 1602 (date gravée dans une pierre de l'arc de façade), anciennement dédiée au Saint-Sépulcre[34], elle est la plus ancienne de la commune[35].
- Chapelle Saint-Roch[36] : date de 1714[37]. Elle a été construite à l'entrée ouest du village pour éradiquer l'épidémie de peste qui sévit dans la région au début du XVIIIe siècle : en 1673 la paroisse de Bouyon comptait environ 470 personnes. La chapelle abrite un tableau représentant Dieu envoyant à saint Roch le fléau de la peste. Ce saint protecteur intercède alors en faveur des humains[38].
- Chapelle Saint-Bernardin des Pénitents Blancs[39].
- Monument aux morts[40] : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918 - 1939-1945[41],[42].
Autres patrimoines :
- Four à pain communal[43] : il date du début du XXe siècle. On peut voir sur sa façade le blason du village[44].
- Portissoles : des maisons ont remplacé les remparts primitifs et quatre des anciens accès au village médiéval sont des passages sous maisons. Ce type de construction (appelée aussi « portissole ») est fréquent dans de nombreux villages. Il permet, outre un gain de place, d'avoir des façades en continuité.
- Place de la Fontaine : cette fontaine en calcaire[45], a été construite en 1822 par l'entreprise Lombardini sur les plans de l'architecte Goby[46]. C'est par une délibération du que le conseil municipal (maire Giraudy) a décidé sa construction. Elle devait au départ être implantée contre une des maisons de la place de Tourre. Devant le refus des propriétaires et moyennant un surplus de 28 000 francs, elle est édifiée au centre de la place devenue depuis place de la Fontaine.
Héraldique
Blason | D’argent au peson de gueules[47]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
- Joseph Darnand, fondateur de la Milice pendant la Seconde Guerre mondiale, dont la belle-famille est originaire du village.
- Marius Turcan, assassin guillotiné à Nice en 1876.
- Louis Funel (1859-1928), écrivain de langue d'oc.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- André Laurenti, « Effets sur le village de Bouyon », sur Azurseisme (consulté le )
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- Rivière L'esteron
- Table climatique
- Itinéraire depuis Le Broc
- Réseau de transports Zou !
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008. »
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Établissements d'enseignements
- École primaire
- Professionnels et établissements de santé
- Notre-Dame de l'Assomption-Sainte Trophime
- La Fromagerie de la Chèvre Blanche
- La Cueillette Provençale
- Terrasses cultivées en jardins potagers, sur dossiersinventaire.maregionsud.fr/illustration/
- La Maison Barnoin
- Commerces et services de proximité
- Église paroissiale
- Église Saint Trophime
- Ex-voto, tableau
- Retable (triptyque) : Vierge à l'Enfant
- Chapelle Saint-Sépulcre, Saint-Pons
- Chapelle Saint Pons
- Chapelle Saint-Roch, sur www.pop.culture.gouv.fr/
- Chapelle Saint Roch Bouyon, sur
- Le mobilier de la chapelle Saint-Roch
- Chapelle Saint Bernardin des Pénitents Blancs
- Monument aux morts
- Bouyon - Morts aux guerres, sur geneawiki.com/
- Plaque commémorative, de la guerre de 1914-1918, sur dossiersinventaire.maregionsud.fr/
- L'ancien four communal
- Four à pain
- Fontaine, sur
- Bouyon - Place de la Fontaine
- Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis (Canton de Coursegoules) : Bouyon, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
Voir aussi
Bibliographie
- Présentation de la commune de Bouyon, sur dossiersinventaire.maregionsud.fr/
- Archives de la commune de Bouyon : Début : 01/01/1464 ; Fin : 31/12/1962 01/01/1989
- Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. I : Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 504 p. (ISBN 2-84234-071-X)Canton de Coursegoules, Bouyon, pp. 315 à 317
- Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Trophime Notre-Dame de l' Assomption, sur dossiersinventaire.maregionsud.fr/
- Bouyon, sur patrimoine-de-france.com/alpes-maritimes/
- Bouyon, sur www.departement06.fr/patrimoine-par-commune/
- Bouyon, sur montnice.fr/cartographie/
- Bouyon : bassins à denrées étalons de mesure, Gibets, piloris, potences, sites de la vallée du Bouyon, murs et linteaux, sur archeo-alpi-maritimi.com/
- Bouyon, sur provence7.com/
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités naturelles
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la Mairie de Bouyon
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
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