Brévonnes
Brévonnes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Brévonnes | |
L’église Saints-Clément-et-Barthélemy. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne |
Maire Mandat |
Lydie Finello 2020-2026 |
Code postal | 10220 |
Code commune | 10061 |
Démographie | |
Gentilé | Brévonnais |
Population municipale |
673 hab. (2019 ) |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 28″ nord, 4° 23′ 59″ est |
Superficie | 19,77 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienne-le-Château |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Brévonnes fait partie du parc naturel régional de la forêt d'Orient et est situé à la limite entre la Champagne humide et la Champagne crayeuse.
Urbanisme
Typologie
Brévonnes est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Auzon-Temple, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56 %), eaux continentales[Note 3] (27,4 %), forêts (7 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Brévonnes, nom d'origine gauloise Biberonna signifiant « fontaine des Bièvres »[réf. nécessaire]. En effet, l'Auzon, rivière traversant le village et proche de la forêt d'Orient, devait être, autrefois, riche en castors.
Le village apparait sous différentes dénominations dans les archives historiques[11] :
- Bevronne (1177, abbaye de Saint-Loup)
- Bevrone (1230, cartulaire du Temple)
- Brevonne (1309, abbaye de Saint-Loup)
- Beuvronna (1407, pouillé)
- Bevrona (XVIe siècle, pouillé)
- Beronne (XVIe siècle, liste des paroisses du diocèse)
- Brevronna (XVIIe siècle, pouillé)
- Brunevonna (XVIIIe siècle, pouillé)
- Brevone (XVIIIe siècle)
Brévonnes a toujours fait partie de la seigneurie de Piney.
Célèbre jadis pour ses haricots.
À la suite des crues de la Seine du début du XXe siècle qui inondèrent Paris, l'État et le département de la Seine décidèrent de la création de lacs-réservoirs pour contrôler les crues et apporter de l'eau en été à la Seine. L'Aube, important affluent de la Seine, fit donc l'objet de travaux pour créer les Lacs d'Amance et du Temple. Les travaux de réalisation de la digue de Brévonnes, bordant le Lac du Temple, démarrent le 1er juillet 1986[12].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 673 habitants[Note 4], en diminution de 4,27 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Distinctions culturelles
Brévonnes fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Culture locale et patrimoine
Édifices religieux
- Église du XVIe siècle avec abside du XIXe siècle : tombe de Jacques Gadonot, seigneur de Planfort - statue XVIe siècle - piscine XVIe siècle - lutrin XVIIIe siècle
- église.
- Ferme de la Millie
- et Loge-Lionne, A.D. de l'Aube.
- Chapelle de Marmoret : Vierge de Piété 16e provenant de l'abbaye de Montier-la-Celle (Saint-André-les-Vergers).
Architecture civile
Fermes nées des essarts du village : Planfort, les Usages, la Milly, la Loge Lionne. Ces deux dernières ont été les propriétés des templiers, puis des hospitaliers, jusqu'en 1789. La ferme de l'Abondance n'existe plus depuis la mise en service du lac-réservoir Aube. Une de ses granges a été démontée et reconstruite à l'Étape, commune de Mathaux où elle accueille désormais les services techniques de l'Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine.
Édifices industriels
- Tuileries et briqueteries du Marmoret
- La S.A. des tuileries et briqueteries du Marmoret fait édifier une tuilerie et briqueterie vers 1934. Cette usine fonctionne jusqu'en 1960 environ et a laissé la place à des activités artisanales.
Sites archéologiques
Au sud-est du village, contrée des Usages, on a trouvé un cercueil de pierre d'origine franque.
Curiosités
- Lac du Temple, 1 800 ha
- Étang de Jonchery
- Fontaines Sainte-Reine et Sainte-Sophie
Fermes
Ferme de Planfort , ferme des Usages, ferme de la Loge Lionne.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Théophile Boutiot et Émile Socard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de l'Aube, Paris, Imprimerie nationale, , 230 p. (lire en ligne), p. 25
- Pierre Nadal, « Le barrage-réservoir "Aube" », Chantiers de France, no 201, , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Brévonnes sur le site de l'Institut géographique national
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