Braux-Sainte-Cohière
Braux-Sainte-Cohière est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Braux.
Braux-Sainte-Cohière | |
Mairie et église du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Champenoise |
Maire Mandat |
Gérard Marcoux 2020-2026 |
Code postal | 51800 |
Code commune | 51082 |
Démographie | |
Gentilé | Les gens de Braux |
Population municipale |
93 hab. (2019 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 36″ nord, 4° 49′ 48″ est |
Altitude | Min. 141 m Max. 182 m |
Superficie | 6,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sainte-Menehould (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les gens de Braux[1].
Géographie
Urbanisme
Typologie
Braux-Sainte-Cohière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83 %), forêts (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de Braux vient du terme de bro en langue d'oïl, qui désigne un marc de raisin, mais aussi les boues, et qui est d’origine gauloise[9] bracu signifiant marais, boue, fange[10], et du bas latin Bracium signifiant aussi vallée[11]. On trouve le village sous la forme Braus en 1208.
Histoire
Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Braux, Braux-sous-Valmy, Mont-Braux[12]. |
- En 1792, lors de la bataille de Valmy, Braux-Sainte-Cohière fut le quartier général de Dumouriez.
Politique et administration
Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[13].
Intercommunalité
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[14], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de :
- la communauté de communes du Canton de Ville-sur-Tourbe ;
- de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne ;
- et de la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould.
Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[15].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 93 habitants[Note 4], en augmentation de 1,09 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Le château de Braux-Sainte-Cohière, édifié par Philippe de Thomassin, seigneur de Braux (gouverneur de Châlons-sur-Marne en 1588), a été victime d’un incendie d'une aile arrière du bâtiment en 2004. Des travaux ont eu lieu jusqu’en 2007. Cette ancienne commanderie fortifiée de chevau-légers des XVIe et XVIIe siècles fut utilisée comme quartier général par les généraux Kellermann et Dumouriez lors de la célèbre bataille de Valmy. Le site de la bataille où est érigé le moulin de Valmy est situé à quelques kilomètres à l'ouest de Braux-Sainte-Cohière. Depuis 2014, le château est la propriété de la famille de Nicolas et Anne-Héloïse Pernin, qui s'investit entièrement dans la restauration et la gestion du monument.
- Cour intérieure du château, avec les anciennes écuries et le pigeonnier.
- Angle extérieur et douves.
- Façade arrière.
- L'église du village.
Personnalités liées à la commune
- Philippe de Thomassin (1537-1608).
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Nom des habitants de la commune sur le site habitants.fr, consulté le 29 décembre 2012.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 3863, p 252
- Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Librairie Académique Perrin, , 1042 p. (ISBN 2-262-01350-0), p. 138..
- Albert Dauzat & Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de famille et prénoms de France, Larousse, 1951.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis, , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Portail de la Marne
- Portail des communes de France