Brigade Marada
La Brigade Marada est une ancienne milice du Liban devenue ensuite un parti politique. Ce parti est dirigé par Soleiman Frangié Jr. Il regroupe des maronites des montagnes du nord du Liban, qui se considèrent comme les descendants des Mardaïtes.
Brigade Marada (ar) تيار المردة | |
Présentation | |
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Président | Sleiman Frangié |
Fondation | (milice) (parti) |
Siège | Zghorta, Liban |
Fondateurs | Soleimane Frangié |
Positionnement | Droite |
Idéologie | Nationalisme libanais Démocratie chrétienne Panarabisme |
Affiliation nationale | Alliance du 8-Mars |
Couleurs | Bleu et vert |
Site web | https://elmarada.org |
Représentation | |
Députés | 2 / 128 |
Guerre du Liban
Au début de la guerre civile libanaise de 1975 à 1990, Tony Frangié crée une milice maronite, la Brigade Marada. La milice participe d'abord au Front libanais dans lequel elle s'allie avec les Forces libanaises (FL), coalition des milices chrétiennes. Début 1978, la brigade Marada quitte le Front libanais qui se détache de la Syrie pour se rapprocher d'Israël. Cette séparation envenime ses relations avec ses anciens alliés, notamment les Kataeb, et entraînera au mois de juin cette même année 1978 un raid des FL sur Zghorta et Ehden, bastions des Marada. Tony Frangié, sa femme Vera et sa fille Jihane ainsi que 35 personnes seront tués lors de cette attaque surprise contre 10 combattants du FL. Soleimane Frangié, ancien président du Liban de 1970 à 1976, remplace son fils Tony à la tête de la Brigade Marada. Après la mort de Tony, la milice perd son influence. Elle est attaquée de tous les côtés : milices chrétiennes, milices musulmanes et PSNS. La ville de Zghorta se trouve à proximité de Bcharré (une place forte des FL), Tripoli (une place forte des milices sunnites) et Amioun (une place forte du PSNS).
Marada reste allié de la Syrie tout au long de cette guerre, la famille Frangié étant très proche de la famille el-Assad. Frangié essayera de se faire réélire en 1988.
En 2006
En 2006, El-Marada n'est plus une "milice". Elle est devenue un parti politique. Elle est proche du Bloc de la résistance et du développement, avec entre autres le Hezbollah, Amal, le Parti social nationaliste syrien, et est alliée du bloc de Michel Aoun, le Bloc du changement et de la réforme.