Bressanone

Bressanone (en italien), Brixen am Eisack[2] (en allemand), Persenon ou Porsenù (en ladin) est une commune italienne d'environ 22 000 habitants située dans la province autonome de Bolzano dans la région du Trentin-Haut-Adige dans le nord-est de l'Italie.

Ne doit pas être confondu avec Brixen im Thale.

Bressanone - Brixen
Bressanone

Armoiries

Vue générale de la ville
Noms
Nom allemand Brixen am Eisack
Nom ladin Persenon ou Porsenù
Administration
Pays Italie
Région Trentin-Haut-Adige 
Province Bolzano  
Maire
Mandat
Peter Brunner
2015-2020
Code postal 39042
Code ISTAT 021011
Code cadastral B160
Préfixe tel. 0472
Démographie
Gentilé Brissinesi / Brixner
Population 22 011 hab. ([1])
Densité 259 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 00″ nord, 11° 39′ 00″ est
Altitude Min. 560 m
Max. 560 m
Superficie 8 486 ha = 84,86 km2
Divers
Saint patron Cassiano, Ingenuino et Albuino
Fête patronale
Localisation

Localisation dans la province autonome de Bolzano.
Géolocalisation sur la carte : Italie
Bressanone - Brixen
Géolocalisation sur la carte : Italie
Bressanone - Brixen
Géolocalisation sur la carte : Trentin-Haut-Adige
Bressanone - Brixen
Liens
Site web Site officiel

    Bien qu'elle soit de taille relativement modeste, c'est la troisième ville du Haut-Adige. Elle est surtout connue comme lieu de sports d'hiver. Située dans une région bilingue italo-allemande, la ville est majoritairement germanophone (75 %).

    Elle a été désignée "ville alpine de l'année" en 2018.

    Géographie

    Situation générale

    Panorama du versant ouest de la vallée de l’Isarco montrant le site de Bressanone.

    Cette commune se trouve à 40 km environ au nord de Bolzano et à 45 km au sud du col du Brenner, encaissée à la confluence de l’Isarco et de la Rienza. Elle regroupe les villages du Pfeffersberg et de Saint-André, sur les versants du Plose, ainsi que les hameaux d’Albein, d’Elva, de Milland, d’Afer et de Sarn. Les montagnes de Bressanone sont le Plose à l'est et le Königsanger à l’ouest.

    Lieux-dits

    Les différents frazioni de Bressanone sont Albes/Albeins, Caredo/Karneid, Cleran/Klerant, Cornale/Korneid, Elvas, Eores/Afers, La Mara/Mahr, Meluno/Mellaun, Perara/Pairdorf, Pinzago/Pinzagen, S.Andrea/St.Andrä, Scezze/Tschötsch, S.Leonardo/St.Leonhard, Tecelinga/Tötschling, Tiles/Tils, Costa d'Elvas/Kranebitt, Monte Ruzzo/Schrambach et Sarnes/Sarns.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Funes, Luson, Naz-Sciaves, San Martino in Badia, Varna et Velturno.

    Climat

    Bressanone est sous l'influence d'un climat continental humide[3],[4].

    La température moyenne du mois le plus froid (janvier) à Bressanone sur cinquante ans (1951–2010) est de −2 °C ; celle du mois le plus chaud juillet), de +19,2 °C[4].

    Le volume moyen des précipitations est de 700 mm, répartis sur 85 jours ; l’hiver est habituellement la saison la plus sèche. Les précipitations se traduisent fréquemment par des chutes de neige. Le volume de précipitations maximum correspond à l'été, notamment sous forme d'orages, du fait du concours de masses d'air chaude et froide et de l'effet de foehn lié à la proximité de la crête des Alpes[4].

    Histoire

    Des vestiges de plusieurs camps préhistoriques ont été retrouvés sur ce site hospitalier limité par le val d'Isarco et le Val Pusteria. Le village primitif a dû se former entre les Ve et VIIIe siècles, lorsque le pays était progressivement recolonisé par les Bavarii. Bressanone est mentionnée pour la première fois en 901 sous la forme Prihsna dans une donation de Louis l’Enfant, le dernier des Carolingiens, nom d'où est issu le toponyme moderne Bressanone.

    En , un concile clérical y est convoqué par l'Empereur Henri IV qui réunit les évêques allemands et du nord de l'Italie. Ce concile destitue destitue le pape romain Grégoire VII et le remplace l'archevêque de Ravenne Guibert[5]].

    La ville[6] a grandi autour de ce fort de Prihsna, et sa réputation dépassa longtemps les frontières du Tyrol en tant que siège des prince-évêques, qui de 1027 à 1803 furent des dignitaires du haut-clergé impérial.

    Les évêques les plus significatifs de Bressanone furent Poppon, élu pape en 1048 sous le nom de Damase II, le dominicain Guala de Bergame (1180-1244), le philosophe Nicolas de Cues (1450-1464) et Georg Golser (1464-1488) qui mit un terme aux persécutions de l'inquisiteur Henri Institoris. De nos jours, Bressanone partage le prestige de siège de l'archevêché avec la capitale régionale Bolzano diocèse de Bolzano-Bressanone »).

    Jusqu'en 1918, la ville de Bressanone fait partie de la monarchie autrichienne (empire d'Autriche), puis Autriche-Hongrie (Cisleithanie après le compromis de 1867), chef-lieu du district de même nom, l'un des vingt-et-un Bezirkshauptmannschaften dans la province du Tyrol[7].

    Administration

    Territoire de la commune de Bressanone.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Alberto Onestinghel    
    1947 1948 Adolfo Kunz    
    1948 1952 Natale Dander    
    1952 1968 Valerius Dejaco    
    1968 1988 Zeno Giacomuzzi SVP  
    1988 2005 Klaus Seebacher SVP  
    23 mai 2005 9 mai 2015 Albert Pürgstaller SVP  
    10 mai 2015 2020 Peter Brunner SVP  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Économie

    Culture

    Monuments et patrimoine

    La cathédrale de Bressanone, basilique-cathédrale édifiée dès le Xe siècle, aujourd'hui reconstruite en style baroque est le principal édifice de la ville.

    Manifestations culturelles

    En , Bressanone a organisé Südtirol 2009, les championnats du monde d'athlétisme espoir 2009[9]. C'est la plus petite ville à avoir organisé des championnats du monde (avec l'aide de la province, ce qui explique le nom donné à ces championnats).

    En cyclisme, elle fut également la ville départ de la sixième étape du Tour d'Italie 2009 qui mena le peloton de Bressanone à Mayrhofen en Autriche.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    1. « Popolazione Residente al 1° Gennaio 2018 », Istituto nazionale di statistica (consulté le )
    2. Ne pas confondre Brixen (am Eisack) avec Brixen im Thale dans le district de Kitzbühel dans le Tirol autrichien.
    3. D'après (it) Climat et données géographiques sur le site Comuni Italiani.it.
    4. Bressanone Varna - Temperatures de Brixen Vahrn. (PDF; 39 kB), Données de la Province Autonome de Bolzano.
    5. Peter Frankopan, La Première Croisade, Les Belles Lettres, 2019 p. 38
    6. D'après Heinrich Gottfried Gengler: Regesten und Urkunden zur Verfassungs- und Rechtsgeschichte der deutschen Städte im Mittelalter, Erlangen 1863, S. 402.
    7. Die postalischen Abstempelungen auf den österreichischen Postwertzeichen-Ausgaben 1867, 1883 und 1890, Wilhelm Klein, 1967
    8. Città gemellate e in rapporto d'amicizia sur le site officiel de la commune, le .
    9. Site officiel Südtirol 2009

    Liens externes

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