Burnand

Burnand est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Burnand

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Sud Côte Chalonnaise
Maire
Mandat
René Roussillon
2020-2026
Code postal 71460
Code commune 71067
Démographie
Gentilé Beurnanciaux
Population
municipale
124 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 35′ 45″ nord, 4° 37′ 52″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 403 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Burnand
Géolocalisation sur la carte : France
Burnand
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Burnand
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Burnand
Liens
Site web burnand.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Burnand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,4 %), terres arables (1,2 %), prairies (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    1793 : Saint-Martin-de-Croix, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Burnand[8]. Un nom que la commune porte encore de nos jours, à l'instar de quatre autres communes du département de Saône-et-Loire qui, comme Burnand, ont conservé leur nom révolutionnaire[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1971 Félix Jusseau    
    mars 1989 janvier 2013 Michel Coulon[10]    
    janvier 2013   Christian Galland    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2019, la commune comptait 124 habitants[Note 2], en diminution de 0,8 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    140431400375398398364372368
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    358343324314328342325277302
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    283261236222191195175171182
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    174154121113115122113113119
    2015 2019 - - - - - - -
    126124-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Burnand.
    • L'église Saint-Nizier. Cette petite église romane, sans doute construite entre 940 et 980, contient, dans la travée sous clocher et surtout dans l'abside, un ensemble de peintures d'une qualité exceptionnelle, qui a été mis au jour à partir de 1986 ; une double procession de saints au niveau des fenêtres, un Christ en gloire avec le tétramorphe dans le cul-de-four[15]. Ce qui a valu le classement de cet édifice comme Monument historique[16] et une restauration soignée. La travée sous clocher a été modifiée au XIIe siècle : construction d'une petite coupole sur trompe et probablement reconstruction du clocher. Les peintures sont attribuables aux alentours de l'an mil (ou même plus tôt ?). Il y a eu une reprise générale de ce décor dans la seconde moitié du XVe siècle[17].
    • La chapelle romane Saint-Martin au lieu-dit Saint-Martin-de-Croix.
    • En bordure de la départementale 244, au sud de Saint-Martin-de-Croix : le site de l'ancien terrain « Vincent » de la Seconde Guerre mondiale, rappelé par une plaque explicative. « Sur cette colline du "Mont Pejus" portant le nom de code "Vincent" eurent lieu les parachutages de responsables importants de la Résistance, d'armement, de matériels et de moyens de transmission en provenance d'Angleterre pour la Résistance locale, aux cours des nuits des 22 juillet et 8 novembre 1943, 5 et 28 avril, 29 juillet et 5 septembre 1944. Les messages opérationnels d'identification étaient : "L'éponge est humide", "Il a changé son billet", "Vincent a mis l'âne dans un pré", "Josette est devenue Grenobloise", "Grand-mère et 10 faisons les courses à midi 10" et "Le ton a changé". »

    Héraldique

    Blason
    Coupé : au 1er d'azur au croissant d'argent à dextre, au 2e de gueules plain ; à la divise d'or brochant sur la partition.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
    9. Avec : Donzy-le-National, Laives, La Roche-Vineuse et Senozan.
    10. décédé en cours de mandat .
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. « Les peintures murales de Burnand », article d'Anne Feton paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 64 de Noël 1985, pages 14 à 16.
    16. Notice no PA00132941, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Laurence Blondaux, Quelques peintures murales remarquables de Saône-et-Loire, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », n° 199-200 de novembre 2019, p. 25-31.
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