Cabanière
La cabanière[1] est une coiffe traditionnelle portée dans l'ouest de la France à partir du début du XIXe siècle, jusque dans l'entre-deux-guerres. Elle a évolué par ses dimensions et la consistance de sa bonnette[2].
Description
Dans une bonnette à fond carré[3], on insère verticalement à l'arrière pour lui donner de la rigidité un morceau de carton (recouvert ou non de satin au fond de la bonnette) de même forme. Une passe[4] plate en broderie anglaise ou en dentelle, en mousseline ou en toile[5] sert de visagière sur le devant de la coiffe, donc autour du visage. Elle peut être doublée de mousseline. Le fond de la coiffe à l'arrière présente une broderie tombante. Les motifs sont toujours floraux. Une chenille de soie ou une tresse de rubans peut cacher les points. Le cache-point est fait d'un ruban noir lorsque sa propriétaire est en grand-deuil. Dans ce cas, la coiffe est sans semis floraux. La version demi-deuil est aussi en mousseline ou tulle sans motifs et il n'y a pas de cache-point. Au fil des décennies, elle a eu tendance à avoir des dimensions plus réduites. Il existait aussi une version plus simple, dite « lolotte », pour les travaux de la ferme et des champs.
Diffusion
Cette coiffe s'est répandue surtout en Vendée, d'abord dans le marais de la Sèvre entre Marans, Chaillé-les-Marais et Luçon, puis plus au sud vers Fontenay-le-Comte, Sainte-Hermine, Mareuil-sur-Lay, etc.[2].
Notes et références
- Appelée également dans certains lieux « claque » ou « chaillère »
- Parole et patrimoine
- Au début elle est posée bien en avant sur le front, puis au fil du temps elle se met plus en arrière pour dégager le front.
- Dans la bonnette, la passe est la partie avant qui encadre le visage.
- Selon les moyens de la propriétaire.
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