Camille Oudinot

Camille Jules Oudinot, né le 31 janvier 1860 à Paris 6^e[1] et mort le 2 avril 1931 à Villefranche-sur-Saône[2]^,[3], est un dramaturge, romancier et haut fonctionnaire français.

Camille Oudinot

Biographie
Naissance	31 janvier 1860 6^e arrondissement de Paris
Décès	2 avril 1931 (à 71 ans) Villefranche-sur-Saône
Nationalité	Française
Activités	Écrivain, dramaturge
Père	Eugène Oudinot
Fratrie	Hermine Lecomte du Nouÿ

Autres informations
Distinction	Officier de la Légion d'honneur‎

Biographie

Fils du peintre verrier Eugène Oudinot, Camille Oudinot est le frère de la romancière Hermine Lecomte du Nouÿ (1854-1915)[4].

Oudinot était un ami intime de Guy de Maupassant qui lui dédie la nouvelle Le Parapluie en 1884, et du jeune Abel Hermant qui fut, un temps, son collègue au Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (1884-1885), créé par Léon Gambetta.

Il est nommé en 1881 au Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, où, parallèlement à ses activités d'écrivain, il fera carrière jusqu'en 1921, terminant au poste d'Inspecteur général du Garde-meuble et des Palais nationaux.

Alors qu'il se rendait en voiture à Cannes au début du mois d'avril 1931 pour y rejoindre son épouse, il est victime d'un accident de la route en voulant éviter un cycliste près de Villefranche-sur-Saône[5]. Son corps est ramené à Paris où il est inhumé le 6 avril au cimetière du Montparnasse[6].

Œuvre

Romans

Filles du monde, 1887
Adultère sentimental, 1890
Noël Savare, 1897

Théâtre

1906 : Chaîne anglaise, comédie en 3 actes de Camille Oudinot et Abel Hermant au théâtre du Vaudeville (23 mai). Publié aux éditions Fasquelle en 1906.

Distinctions

Chevalier de la Légion d'Honneur au titre du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (décret du 22 juillet 1902). Parrain : Henry Roujon, membre de l'Institut et directeur des Beaux-Arts.
Officier de la Légion d'honneur au titre du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (décret du 9 juillet 1929). Parrain : Georges Payelle, Premier président de la Cour des Comptes[7].

Notes et références

Acte n^o 279 de 1860 (vue 21/31) Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 6^e arrondissement, registre des naissances de 1860.
Registre journalier de inhumations au cimetière du Montparnasse, vue 2/31, avec la mention marginale « Venant de Villefranche s/Saône, mort le 2 avril 1931 ».
M. Camille Oudinot tué dans un accident d'auto Le Petit Parisien, 6 avril 1931, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
Volume Maupassant, contes et nouvelles, page 1631, Bibliothèque de la Pléiade
Mort de Camille Oudinot Le Figaro, 7 avril 1931, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
Patit courrier littéraire Comœdia, 6 avril 1931, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
Père de l'écrivain Philippe Hériat.

Liens externes

Ressource relative au spectacle :
- Les Archives du spectacle

Notices d'autorité :
Base Léonore

Portail de la littérature française
Portail du théâtre

Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.

[1] Acte n^o 279 de 1860 (vue 21/31) Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 6^e arrondissement, registre des naissances de 1860.

[2] Registre journalier de inhumations au cimetière du Montparnasse, vue 2/31, avec la mention marginale « Venant de Villefranche s/Saône, mort le 2 avril 1931 ».

[3] M. Camille Oudinot tué dans un accident d'auto Le Petit Parisien, 6 avril 1931, p. 3, lire en ligne sur Gallica.

[4] Volume Maupassant, contes et nouvelles, page 1631, Bibliothèque de la Pléiade

[5] Mort de Camille Oudinot Le Figaro, 7 avril 1931, p. 5, lire en ligne sur Gallica.

[6] Patit courrier littéraire Comœdia, 6 avril 1931, p. 3, lire en ligne sur Gallica.

[7] Père de l'écrivain Philippe Hériat.