Canon de 340 mm modèle 1887
Le canon de 340 mm modèle 1887 désigne un canon naval construit à la fin du XIXe siècle pour la Marine française. Il constitué l'armement principal du cuirassé d'escadre Brennus et des deux cuirassés garde-côtes de la classe Valmy. Deux exemplaires modifiés en 1893 équipent le Terrible lors de sa refonte en 1898. Ils seront démontés durant la Première Guerre mondiale et utilisés comme artillerie lourde sur voie ferrée.
Canon de 340 mm modèle 1887 | ||||||||
Le Brennus. On aperçoit sa tourelle double de 340 mm à l'avant. | ||||||||
Caractéristiques de service | ||||||||
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Type | Artillerie navale Artillerie lourde sur voie ferrée |
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Service | 1894-1919 | |||||||
Utilisateurs | France | |||||||
Conflits | Première Guerre mondiale | |||||||
Production | ||||||||
Année de conception | 1887 | |||||||
Variantes | modèle 1893 | |||||||
Caractéristiques générales | ||||||||
Poids du canon et de l'affût | 61 660 kg[1] | |||||||
Longueur du canon seul | 14 133 mm | |||||||
Longueur en calibre | 42 | |||||||
Longueur du canon et de l'affût | 14 700 mm | |||||||
Calibre | 340 mm | |||||||
Vitesse initiale | 780 mètres par seconde[1] | |||||||
Munitions | Obus de 420 à 490 kg CI, APC et SAPC | |||||||
Pas de rayure | 102 | |||||||
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Caractéristiques
Le canon de 340 mm modèle 1887 est long de 14,7 m et pèse 61 660 kg au total. D'un diamètre intérieur (ou calibre) de 340 mm, sa vitesse à la bouche est de 740 à 780 mètres par seconde, le projectile gardant une vitesse de 650 à 655 mètres par seconde après avoir parcouru 2 000 mètres[1].
Utilisation
Le canon de 340 mm modèle 1887 constitue l'armement principal du cuirassé pré-dreadnought Brennus : une tourelle double est montée à l'avant et une autre simple à l'arrière. Les deux cuirassés garde-côtes de la classe Valmy, les Valmy et Jemmapes, en sont aussi équipés : une tourelle simple à l'avant, une autre à l'arrière[1].
Une évolution du modèle 1887, le modèle 1893, équipe quant à elle le Terrible lors de sa refonte en 1898 : deux tourelles simples sont montées sur le navire[2]. Les canons sont mis de côté lorsque le navire est démoli en 1914, et en , ordre est donné de les monter sur rail. Ils intègrent l'artillerie lourde sur voie ferrée en [1].
Notes et références
- Friedman 2011, p. 207.
- Chesneau et Koleśnik 1979.
Bibliographie
- (en) Norman Friedman, Naval Weapons of World War One : Guns, Torpedoes, Mines and ASW Weapons of All Nations, Seaforth Publishing, [détail de l’édition]
- (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
- Pierre Touzin, François Vauvillier et général Guy François, Les Canons de la Victoire 1914-1918, Paris, Histoire et Collections, coll. « Les matériels de l'armée française » (no 3, 4 et 5), 2008-2010, trois tomes
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « PIECES LOURDES : 240 et plus », sur le.fantasque.free.fr (consulté le )
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