Jemmapes (1892)
Le Jemmapes est un cuirassé garde-côtes de classe Valmy construit pour la Marine française à la fin du XIXe siècle. Lancé en 1892, il est mis en service en 1895 et rayé des listes en 1910.
Pour les autres navires du même nom, voir Jemmapes (navire).
Jemmapes | |
Le Jemmapes vers 1900. | |
Type | Cuirassé garde-côtes |
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Classe | Valmy |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Ateliers et Chantiers de la Loire |
Quille posée | [1] |
Lancement | |
Armé | |
Statut | 1910 : rayé des listes 1927 : revendu pour démolition |
Équipage | |
Commandant | Manceron (1896-1898) |
Équipage | 363 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 86,50 m |
Maître-bau | 17,48 m |
Tirant d'eau | 7,08 m |
Déplacement | 6 590 t |
Propulsion | 2 hélices 2 machines 8 chaudières Lagrafel et d'Albret |
Puissance | 8 400 ch |
Vitesse | 16,7 nœuds (30,9 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | Ceinture : 250 à 460 mm Pont : 70 à 120 mm Tourelles : 400 et 450 mm |
Armement | 2 canons de 340 mm mle 1887 4 canons de 100 mm mle 1891 3 canons de 47 mm 10 canons de 37 mm 2 TLT de 450 mm |
Rayon d'action | 3 900 milles marins (7 200 km) à 10 nœuds (18,52 km/h) |
Conception
Avec la classe Bouvines, la classe Valmy marque un retour des cuirassés dits « garde-côtes ». Ils ont l'aspect de petits cuirassés, et leur taille se rapproche de celle des cuirassés de 2e rang. Le Valmy et le Jemmapes ont les œuvres mortes et la proue en forme de tortue, et leur coque basse sur l'eau se termine par un éperon. Ils ont un armement principal constitué de deux canons de 340 mm modèle 1887 : une tourelle à l'avant, une autre à l'arrière, celles-ci étant fermées grâce à l'utilisation de la poudre sans fumée. Ils disposent de plus de quatre canons de 100 mm modèle 1891 à tir rapide[2]. Longs de 86,50 mètres et larges de 17,48 mètres, ils peuvent atteindre une vitesse de 16,7 nœuds (30,9 kilomètres par heure) grâce à leurs deux machines alimentées par 8 chaudières Lagrafel et d'Albret. Cette vitesse est drastiquement réduite par gros temps, l'avant étant recouvert par la mer[1].
Histoire
La construction du cuirassé Jemmapes commence aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire en . Il est lancé en puis entre en service en [1]. En 1900, il fait partie de l'escadre de la Méditerranée et participe à de grandes manœuvres, simulant une attaque sur Mers el-Kébir[3]. Il est finalement rayé des listes en 1910 puis vendu en 1927 pour être démoli[2].
Notes et références
- Gille 1999, p. 85.
- Gille 1999, p. 84.
- Jordan et Caresse 2017, p. 217-218.
Bibliographie
- Éric Gille, Cent ans de cuirassés français, Nantes, Marines éditions, , 160 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-909675-50-5, présentation en ligne)
- (en) John Jordan et Philippe Caresse, French Battleships of World War One, Barnsley, Seaforth Publishing, , 328 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-1-84832-254-7)
- (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Ivan Gogin, « JEMMAPES coast defence ships (1894) », sur navypedia.org,
- « Les Cuirassés de la marine militaire », sur guy.joly1.free.fr (consulté le )
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