Cantharellaceae

Les Cantharellacées (Cantharellaceae) sont une famille de champignons de l'ordre des Cantharellales. Cette famille est constituée de cinq genres dont deux d'entre eux sont particulièrement connus : les Chanterelles (genre Cantharellus) et les Craterelles (genre Craterellus).

Description

Les Cantharellacées se caractérisent par leur forme en coupe à boire (grec Kantharos) et par un hyménium. Chez les chanterelles, l'hyménium se présente sous forme de simples plis et chez les craterelles cette surface quasi lisse.

Certains auteurs proposent un sous-genre, les Pseudocraterelles.

Toutes les espèces européennes de la famille des Cantharellacées sont comestibles[1]. Trois autres genres de Cantharellacées proviennent d'Afrique équatoriale, à Bornéo et en Asie équatoriale[1].

Taxinomie

La famille des Cantharellaceae est élaborée en 1888 par le mycologue allemand Joseph Schröter pour y répertorier les chanterelles. Ces dernières sont alors perçues comme une transition évolutionnaire entre les « primitives » espèces du genre Thelephora qui présentent des hyménophores lisses (surfaces porteuses de spores) et le genre Agaricus, espèces plus "élaborées" avec hyménophores à lames[2].

Fries répartit les Cantharellacées en deux genres, parfois considérées comme sous-genre :

En 1903, le mycologue français René Maire propose un nouveau système de classification basé sur la présence de basides disposées longitudinalement, une caractéristique des Cantharellaceae qui les reliait à la famille Hydnaceae et à Clavulinaceae. Cela conduit Ernst Gäumann à inclure le genre Hydnum (les champignons à picots) dans les Cantharellaceae[3].

Dans son enquête de 1964 sur les familles fongiques, le mycologue néerlandais Donk circonscrit les Cantharellaceae aux seules espèces des genres Cantharellus et Craterellus, avec quelques espèces tropicales associées proches. Cette analyse a été largement acceptée[4].

La recherche moléculaire basée sur l'analyse cladistique de séquences d'ADN confirment la circonscription des Cantharellaceae de Donk, bien que des genres plus petits ne sont pas encore séquencés[5]. Selon un ouvrage de référence de 2008, la famille contient 5 genres et plus de 90 espèces à travers le monde[4].

Modification de la taxinomie

En 2002, une étude phylogénétique suggère de classer les variétés lutescens et tubaeformis dans le genre Craterellus[6].

Description des genres et sous-genre

Cette famille est constituée des cinq genres et sous-genre suivants[4]:

Cantharellus ou Chanterelle

Les Girolles sont dans la famille des Cantharellacées

Une bonne centaine d'espèces[réf. nécessaire] de chanterelles ont été décrites et publiées. On trouve en Europe une douzaine d'espèces dont deux méditerranéennes (Espagne) et quelques-unes spécifiques (Norvège). En Amérique du nord on connait une douzaine d'espèces proches des espèces européennes mais morphogénétiquement différentes ainsi que quelques espèces originales sur la côte du Pacifique. En Amérique centrale deux espèces et en Amérique du Sud une dizaine d'espèces sont connues. On trouve aussi des espèces spécifiques à la Nouvelle-Calédonie, à la Guyane anglaise et en Tanzanie ainsi que six espèces qui sont décrites en Nouvelle-Zélande. Enfin, on trouve une douzaine d'espèces en Afrique équatoriale. Divers anciens taxons et synonymes ne sont plus utilisés.[réf. nécessaire]

Craterellus ou Craterelle

Il y a 70 espèces de ce genre[4], dont trois fort connues dans l'hémisphère nord : les trompettes de la mort et les chanterelles jaune et grise. Certaines[Lesquelles ?] sont plus spécifiques de certaines régions américaines comme la région des Grands Lacs, les Montagnes rocheuses et la Caroline du Nord. La Craterelle dorée se trouve en Asie et dans le Pacifique, d'autres espèces[Lesquelles ?] se trouvent en Guyane.[réf. nécessaire]

Exemple

Pseudocraterellus ou Pseudo-craterelles

Pseudocraerellus sinuosus, Chanterelle sinueuse, peut se trouver dans les forêts d'Europe Nord

Le genre Pseudocraterellus comporte une dizaine d'espèces, dont une[Laquelle ?] en Europe.[réf. nécessaire]

Exemple

Goossensia

Le genre contient une seule espèce découverte en République du Congo.[réf. nécessaire]

  • Goossensia cibarioides (Heinemann 1958[7][réf. incomplète])

Parastereopsis

Le genre contient une espèce décrite en 1976 et découverte à Bornéo.[réf. nécessaire]

  • Parastereopsis borneensis (E.J.H. Corner in 1976[8][réf. incomplète])

Pterygellus

Le genre présente cinq espèces décrites en 1966 et vivant en Asie tropicale[réf. nécessaire]

  • Pterygellus armeniacus (E.J.H. Corner, 1966[9][réf. incomplète]).
  • Pterygellus cymatodermoides, (D.A. Reid, K.S. Thind & Adlakha 1958[10][réf. incomplète])
  • Pterygellus funalis
  • Pterygellus polymorphus
  • Pterygellus spiculosus

Liste des genres

Selon NCBI (21 févr. 2012)[11] :

Notes et références

  1. « Fausse référence : ce site copie-colle la page wikipédia et demande membership pour la lire en entier ! », sur Gastronomiac (consulté le )
  2. Robert Kühner et Henri Romagnesi. — Flore analytique des Champignons supérieurs (Agarics , Bolets, Chanterelles), 1 vol., 557 p., 677 fig., Paris, 1953, chez Masson
  3. Gäumann, E. (1926). Vergleichende Morphologie der Pilze . Jena: Gustav Fischer
  4. (en) P.M. Kirk, P.F. Cannon, D.W. Minter et J.A. Stalpers, Dictionary of the Fungi, Wallingford CABI, , 760 p. (ISBN 978-0-85199-826-8, lire en ligne), p. 346
  5. Moncalvo JM et al. (2006)
  6. (en) M. Dahlman, E. Danell et J.. Spatafora, « Molecular systematics of Craterellus: Cladistic analysis of nuclear LSU rDNA sequence data », Mycological Research, vol. 104, no 4, , p. 388–394
  7. In: Bull. Jard. Bot. État 28: p. 424 1958
  8. In: Nova Hedwigia 27: p.331, 1976
  9. In: Monogr. Cantharelloid Fungi: p.168, 1966
  10. In: Trans. Br. mycol. Soc. 41(1):p.131, 1958
  11. NCBI, consulté le 21 févr. 2012

Liens externes

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