Girolle

Cantharellus cibarius  Girole

Pour les articles homonymes, voir Girolle (homonymie).

Cantharellus cibarius - Hyménium plissé de girolle = fausses lamelles

Cantharellus cibarius, en français girolle (également « girole »[1]) ou Chanterelle commune[2], est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Cantharellaceae. Ce champignon, très commun dans tout l'hémisphère nord, est un excellent comestible, parmi les plus connus et les plus recherchés. L'analyse phylogénique montre que les différentes sous-espèces jadis distinguées au sein de cette espèce peuvent être élevées au rang spécifique[3],[4],[5].

Taxinomie et Nomenclature

Binome actuel

Espèce : Cantharellus cibarius Fr. : Fr., 1821

pour la France[6], l'inventaire 2020 reconnait 10 variétés et 1 forme

  • Forme : Cantharellus cibarius f. pallidus R. Schulz
  • Variété : Cantharellus cibarius var. albidus Maire
  • Variété : Cantharellus cibarius var. amarescens Piane
  • Variété : Cantharellus cibarius var. atlanticus Romagn., 1995
  • Variété : Cantharellus cibarius var. bicolor Maire
  • Variété : Cantharellus cibarius var. flavipes (Heim) Corner ex Eyssartier & Buyck
  • Variété : Cantharellus cibarius var. pallidus Schaeff.
  • Variété : Cantharellus cibarius var. rufipes (Gillet) Cooke, 1883
  • Variété : Cantharellus cibarius var. salmoneus Corbière
  • Variété : Cantharellus cibarius var. squamulosus (Blytt) Eyssartier & Buyck
  • Variété : Cantharellus cibarius var. umbrinus (Heim) Corner ex Eyssartier & Buyck

Amériques

Traditionnellement, toutes les chanterelles jaunes ou dorées de l'ouest de l'Amérique du Nord étaient rapportées au Cantharellus cibarius Fr. (1821) d'Europe. Cependant, les analyses moléculaires ont montré qu'il s'agit d'un groupe d'espèces apparentées. En 1997, la chanterelle dorée du pacifique Cantharellus formosus et Cantharellus cibarius var. roseocanus ont été distinguées[7], suivies par Cantharellus cascadensis en 2003[8] et Cantharellus californicus en 2008[9].

Synonymes

  • Agaricus alectorolophoides Schaeff. 1774
  • Agaricus chantarellus Bolton 1788
  • Agaricus chantarellus L. 1753
  • Alectorolophoides cibarius (fr.) Anon.
  • Cantharellus alborufescens (Malençon) Papetti & S. Alberti 1999
  • Cantharellus cibarius var. albidus Maire 1937
  • Cantharellus cibarius var. alborufescens Malençon 1975
  • Cantharellus cibarius var. albus Fr. 1937
  • Cantharellus cibarius var. bicolor Maire 1937
  • Cantharellus cibarius var. cibarius Fr.. 1821
  • Cantharellus cibarius var. flavipes (R. Heim) Corner 1966
  • Cantharellus cibarius flavipes R. Heim 1960
  • Cantharellus cibarius var. flavipes R. Heim ex Eyssart. & Buyck 2000
  • Cantharellus cibarius var. nanus (R. Heim) Corner 1966
  • Cantharellus cibarius nanus R. Heim 1960
  • Cantharellus cibarius var. neglectus (M. Souché) Sacc. 1905
  • Cantharellus cibarius f. neglectus M. Souché 1904
  • Cantharellus cibarius var. pallidus R. Schulz 1924
  • Cantharellus cibarius var. Salmonée L. Corb. 1929
  • Cantharellus cibarius var. umbrinus (R. Heim) Corner 1966
  • Cantharellus cibarius umbrinus R. Heim 1960
  • Cantharellus edulis Sacc. 1916
  • Cantharellus neglectus (M. Souché) Eyssart. & Buyck 2000
  • Cantharellus pallens Pilat 1959
  • Cantharellus rufipes Gillet 1874
  • Cantharellus vulgaris Gris 1821
  • Chanterel alectorolophoides (Schaeff.) Murrill 1910
  • Chanterel chantarellus (L.) Murrill 1910
  • Craterellus cibarius (Fr.) Quel. 1888
  • Merulius alectorolophoides (Schaeff.) JF Gmel. 1792
  • Merulius chantarellus (L.) Scop. 1772
  • Merulius cibarius (fr.) Westend. 1857

Phylogramme du clade des Cantharelloïdes

Les études distinguent six espèces de chanterelles en Amérique du Nord[10], mais aucune analyse phylogénétique permettant de comprendre la filiation des chanterelles européennes n'a encore été réalisée.

Phylogramme du clade des Cantharelloïdes, position de Cantharellus cibarius

Noms vernaculaires

Henri Romagnesi fournit une liste impressionnante d'appellations dans la langue vulgaire et les patois de France : Chanterelle, chanterelle comestible, chanterelle commune, aoureilleto, areglietta, bouche-de-lièvre, boulingoulo, brigoule, cassine, cheveline, chevrelle, chevrille, chevrette, chevrotte, chevrotine, corne d'abondance, craterelle, crête-de-coq, cresta del Gal, crobilio, crobillo, escargoule, escraville, escrobillo, essau, gallet, gallinace, gerille, ginestrolle, gingoule, ginistrolle, ginistrolle, giraudet, giraudelle, girolle, gyrolle, girole, girondelle, grillo, jaunelet, jaunette, jaunire, jauterelle, jaunotte, jeannelet, jerilia, jirboulette, jorille, lacesseno, lechocendres, lechocendré (lèche-cendres), mérule, moelle-de-terre, mousseline, oreille de lièvre, roubellou, roussette, roussotte, roussonne, tournebous, tornebous, tourne-bœuf.

Provençal : Auriheto de Kermes, Geriho.

Anglais : chanterelle

La girolle est rarement appelée la 'Chanterelle ciboire. Les noms français binominaux calqués sur le nom savant sont souvent de "faux noms vernaculaires", reflétant la synonymie ou l'ambiguïté en mycologie. Ici, peut-être une attraction ou confusion entre "cibarius" et ciboire...[réf. nécessaire]

Souvent nommée Chanterelle commune, elle compte plus de 60 noms vernaculaires régionaux tels que chevrette, crête de coq, roussette[14], jauniré, jaunotte (en Lorraine), gallinace[15]...

Au XIXe siècle, son nom scientifique était traduit en français « Mérule chanterelle »[16] (Merulius cantharellus Pers.[17],[18]), mais la taxinomie différencie désormais clairement la girole des mérules[19], ces redoutables champignons des maisons.

Le nom de girolle serait tiré du latin gyrus « cercle », la tête de ce champignon en forme de corolle semblant décrire un mouvement de révolution[20].

Description du sporophore

Hyménium typique de la girolle

Chapeau de 4 à 10 cm de diamètre, d'abord convexe puis s'aplatissant et se creusant en coupe ou calice, pour devenir typiquement infundibuliforme. Cuticule jaune pâle à jaune d'œuf plus ou moins orangé ; marge un peu enroulée, sinueuse et même lobée.

Hyménium concolore, constitué, comme chez toutes les espèces du genre Cantharellus, de plis lamelliformes ramifiés et interveinés, très décurrents sur le pied.

Pied de 4 à 7 cm de haut, également de la couleur du chapeau quoique parfois plus clair, se courbant et s'amincissant souvent en allant vers la base.

Chair épaisse, un peu fibreuse dans le pied, blanc crème, rarement véreuse, plutôt ferme mais éventuellement imbue après des pluies répétées.

Odeur fruitée, parfois comparée à celle de la mirabelle, mais surtout proche de l'abricot[21]. Saveur dite "douce" (au sens des mycologues = non âcre ni amère, donc "neutre"). Selon Roger Heim, Ramain, Fauvel... la girole fraîche et crue a une saveur acidulée caractéristique, devenant très agréable après la cuisson.

Sporée jaune pâle.

Espèces proches et confusions possibles

Cantharellus cibarius est un champignon très polymorphe, « elle compte presque autant de formes et variétés que d'arbres avec lesquels elle vit en affinité »[22]. L'une de ces variétés a été élevée au rang d'espèce distincte sous le nom de Cantharellus californicus. Toutes sont également comestibles.

Des confusions plus dangereuses peuvent survenir avec la fausse girolle (Hygrophoropsis aurantiaca), éventuellement laxative, ou, dans les régions méridionales, avec le pleurote de l'olivier (Omphalotus olearius), toxique. En ce qui concerne la première, on retiendra son habitat exclusif sous conifères, sa couleur plus orangée, son hyménium lamellé et non en plis, sa chair flasque. En ce qui concerne le second, outre son habitat, on retiendra sa poussée en touffes (sur souches et non au sol) et sa couleur plus cuivrée.

Habitat

Cantharellus cibarius pousse dans les contrées tempérées, sous les arbres feuillus (bouleau) comme sous résineux, plutôt sur terrain acide, du tout début de l'été à la fin de l'automne selon les régions : de la mi-juillet à mi-septembre au Québec, de la fin du mois d'août à la fin d'octobre dans les Ardennes. Elle disparaît aux premières gelées mais peut se récolter à Noël près de la Méditerranée. Elle est parfois grégaire et est fidèle à ses emplacements.

Selon la littérature, le spectre d’hôtes de Cantharellus cibarius semble très large, incluant des genres tels que Pinus, Picea, Castanea, Betula, Quercus, Corylus, Pseudotsuga, Eucalyptus et Shorea[23]. En raison du fait que les chanterelles se rencontrent dans des environnements variables tels que les forêts d’altitude de bouleaux, ou bien les forêts sèches ou humides d’épicéa, il est très difficile de préciser les conditions écologiques où elles peuvent se développer. Des observations en forêt et des essais suggèrent que le mycélium se développe bien dans le sol entre 0 et 10 centimètres de profondeur. Il semble préférer les sols bien drainés, une faible disponibilité en azote et un pH compris entre 4 et 5,5[23].

Reproduction

Les fructifications sont très longévives et peuvent persister un mois ou plus, ce qui contraste avec beaucoup de champignons à lamelles dont les sporophores ne survivent pas plus d’une semaine[23]. Les sporophores de chanterelles atteignent leur taille définitive en une à deux semaines. Après cette période, l’hyménium produisant les spores continue cependant à se développer[24]. À titre de comparaison, chez les agarics, la mise en place de l’hyménium fertile se fait en une seule fois. Le nombre de spores produites par un agaric en un jour est plus élevé que celui produit par une chanterelle pendant toute sa période de vie[23]. La plupart des champignons à lamelles sont très rapidement attaqués par des larves d’insectes, même si la durée de vie du carpophore est courte[25]. Les chanterelles restent peu attaquées par ces larves [26], ce qui est important pour la production de spores qui est très lente. Les raisons de cette protection contre les larves d’insectes sont inconnues. Du fait que les chanterelles produisent peu de spores et que ces spores ont une faible viabilité, la dispersion semble aléatoire.

Régression

Les giroles semblent régresser en Europe[27],[28], alors que la demande est en augmentation. En Autriche, aux Pays-Bas et en Allemagne, Cantharellus cibarius est sur la liste des espèces rares et en danger[28]. Diverses hypothèses ont été émises pour expliquer pourquoi Cantharellus cibarius est en voie de régression en Europe centrale. Selon Arnolds (1991)[27], Egli et al. (1990)[29] et Norvell (1995)[30], la récolte n’aurait aucun impact. Cependant, le piétinement pourrait détruire les primordia. Des chercheurs hollandais ont montré, par comparaison de cartes, qu’il y existait une corrélation entre les dépôts soufrés et la disparition de la chanterelle (Jansen et van Dobben, 1987). Aucune preuve scientifique n’a cependant été apportée. Les expériences non publiées de Simon Egli montrent que, huit ans après une coupe à blanc dans un site à chanterelle, aucune fructification n’a été observée. Il n’a cependant pas été démontré que le mycélium était mort. D’autres facteurs, comme une diminution de la fourniture de carbone par remplacement d’arbres adultes par de jeunes arbres, ou la modification des conditions microclimatiques, pourraient expliquer l’absence de fructification. Les dépôts azotés pourraient avoir un impact non négligeable sur le développement du mycélium ectomycorrhizien[31]. Beaucoup de champignons ectomycorrhiziens semblent connaître des difficultés de régulation dans l’absorption de l’azote. Des dépôts azotés importants pourraient entraîner une demande accrue en composés carbonés. Aux Pays-Bas, dans des secteurs où la chanterelle disparaît, l’enlèvement de la surface du sol enrichi en azote stimule la fructification[32].

Comestibilité

La girolle est un champignon comestible unanimement apprécié quels que soient les pays ou la culture. Ce fait s’explique partiellement par ses caractéristiques morphologiques et sa pigmentation jaune qui la rendent facilement identifiable. Ses qualités gustatives en font un champignon de choix dans l’art culinaire et contribuent pour l’essentiel à sa réputation. Sa chair épaisse est toujours saine, restant croquante et goûteuse après cuisson. L'épithète spécifique que lui ont donnée les premiers mycologues cibarius, comestible, dans le sens de nourriture commune (non raffinée), atteste sa consommation courante.

Il convient toutefois de la préparer avec soin, d'abord en éliminant la base du pied sur le lieu de cueillette pour rapporter un minimum de terre, puis en nettoyant soigneusement le chapeau et surtout les plis, souvent piquetés de terre et de brindilles, idéalement sans mouiller le champignon (pinceau). Certains considèrent qu'il ne faudrait pas le faire tremper.[réf. nécessaire].

Ensuite les girolles sont généralement coupées en petits morceaux et poêlées au beurre ou à l'huile. Elles peuvent accompagner une simple omelette ou se prêter à des préparations plus élaborées : en accompagnement de viandes, de poissons fins ou bien en entrées : croustades etc.[note 1]

Elles se prêtent également bien à la macération ou à la dessiccation[33],[34].

L'espèce a la capacité de concentrer du césium 137[35].

Chaque année en France ou au Québec sont ramassées plus de mille tonnes de ce champignon[36]. Ce n'est paradoxalement pas la girolle la plus récoltée : en effet, la plus commune est la Girolle pruineuse (en) (espèce parfois classée comme synonyme), « qui se distingue par un chapeau pâle et une chair qui roussit lentement à la coupe[37] ».

Biochimie

Les chanterelles présentent un taux relativement élevé en vitamine C (0,4 mg / g de poids frais)[38], très élevé en potassium (environ 0,5 %, en poids sec)[39], et figurent parmi les plus riches sources de vitamine D connues, avec l'ergocalciférol (vitamine D2) aussi haut que 2500 UI / poids de 100 grammes frais[40]. La recherche scientifique suggère chez la chanterelle de puissantes propriétés insecticides qui seraient inoffensives pour les êtres humains et qui, pourtant, protègent le sporophore des insectes et autres organismes potentiellement nuisibles[41].

Commercialisation, essais de culture

La régression des girolles en Europe occidentale a conduit à l’importation de chanterelles d’Europe de l’Est (Danell 1994)[23]. Ces dernières années, des quantités importantes de chanterelles ont aussi été importées d’Amérique du Nord (Schlosser et Blatner, 1995)[42]. La maîtrise de la culture d’un champignon aussi prestigieux que la chanterelle étant un vieux rêve, son actuelle situation en Europe a conduit à entreprendre des recherches intensives sur sa physiologie, son écologie et les techniques de culture[23]. Des avancées réelles ont été effectuées dans la maîtrise de ce champignon[43].

Un des principaux obstacles au démarrage des travaux de recherche sur la chanterelle est dû au fait que les sporophores sont toujours contaminés par de très nombreux micro-organismes et plus particulièrement par des bactéries appartenant aux pseudomonas fluorescents.[44] En 1988 du mycélium a pu être isolé en culture pure[45]. Pour obtenir des mycorhizes, le mycélium est cultivé en milieu liquide. Une suspension d’hyphes est ensuite apportée à de jeunes semis de pin sylvestre cultivés en conditions axéniques avec une solution nutritive contenant du glucose. Lorsque les mycorhizes sont formées, les semis sont transférés en pots de culture non stériles. Ces pots sont placés dans une serre. Après un an, le mycélium extra-matriciel des mycorhizes est suffisamment développé pour donner naissance à des carpophores. Ce n'est qu'en 1997 que les premiers sporophores (6 spécimens) ont été produits sous serre. Les recherches actuelles sont orientées vers l’optimisation des conditions d’environnement en serre. Une compagnie suédoise[46] a tenté d’adapter la technique pour la commercialisation, sans grand succès. Les meilleures souches de Cantharellus cibarius ont été déposées auprès de la Communauté européenne.

Galerie

Notes et références

Notes

  1. La Girolle Champêtre, goûteuse, rustique, Terroirs des chefs

Références

  1. Il existe plusieurs graphies « girole », « girolle », « gyrolle » dont la première variante, surtout dans le monde de la cuisine française au XIXe. cf. Roger Heim Champignons d'Europe, Paris 1984, Boubée p. 325. Écrit avec 2 l dans la majorité des dictionnaires : cf. Ac. 1932, Rob., Lexis 1975 (cf. déjà Ac. 1878, Littré, DG). Cependant Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. admettent la var. avec 1 l (de même avant eux, Lar. 19e-Lar. 20e). https://www.cnrtl.fr/definition/girolle
  2. Étymologie en boucle... 1752 (Trév. Suppl.). Adaptation tardive au latin des botanistes Cantharellus (agaric), (dér. de cantharus « sorte de coupe », du gr. κα ́νθαρος), Nomencl. de Linné ds Roll. Flore t. 11, p. 140.
  3. (en) Jean-Marc Moncalvo, R. Henrik Nilsson, Brenda Koster et Susie M. Dunham, « The cantharelloid clade: dealing with incongruent gene trees and phylogenetic reconstruction methods », Mycologia, vol. 98, no 6, , p. 937–948 (ISSN 0027-5514 et 1557-2536, DOI 10.1080/15572536.2006.11832623, lire en ligne, consulté le ) DOI: 10.3852/mycologia.98.6.937 PMID 17486970
  4. (en) Ibai Olariaga, Gabriel Moreno, Jose Luis Manjón et Isabel Salcedo, « Cantharellus (Cantharellales, Basidiomycota) revisited in Europe through a multigene phylogeny », Fungal Diversity, vol. 83, no 1, , p. 263–292 (ISSN 1560-2745 et 1878-9129, DOI 10.1007/s13225-016-0376-7, lire en ligne, consulté le )
  5. Moreno, Gabriel. (2016). Cantharellus monografia Europa.. Mycologia.
  6. « Cantharellus cibarius Fr. : Fr., 1821 - Girolle », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le )
  7. Redhead SA, Norvell LL, Danell E. "Cantharellus formosus and the Pacific Golden Chanterelle harvest in Western North America". Mycotaxon 65: 285–322, 1997
  8. Dunham SM, O’Dell TE, Molina R. (2003). "Analysis of nrDNA sequences and microsatellite allele frequencies reveals a cryptic chanterelle species Cantharellus cascadensis sp. nov. from the American Pacific Northwest". Mycological Research 107 (10): 1163–77
  9. Arora D, Dunham SM.. "A new, commercially valuable chanterelle species, Cantharellus californicus sp. nov., associated with live oak in California, USA". Economic Botany 62 (3): 376–91. 2008
  10. « Molecular phylogeny and morphology reveal three new species of Cantharellus within 20 m of one another in western Wisconsin, USA », Mycologia, (DOI 10.3852/12-181)
  11. |Eyssartier G, |Buyck B, (2001a) recognized 25 European species and infraspecific taxa (introducing three new var. and three new species)
  12. |Eyssartier G, |Buyck B (2001a, for 2000) Le genre Cantharellus en Europe. Nomenclature et taxinomie. Bull Soc Mycol France 116(2):91–137
  13. |Buyck B. & |Hofstetter Valérie, The contribution of tef-1 sequences to species delimitation in the Cantharellus cibarius complex in the southeastern USA, Fungal Diversity (2011) 49:35–46, 2011
  14. Myriam Blanc, Le petit livre des champignons, Paris, Chêne, , 175 p. (ISBN 978-2-8123-0661-7)
  15. 1970- Romagnesi H. - Nouvel Atlas des Champignons, Tome II, planche 91, Paris, Bordas (ISBN 2-04-027156-2)
  16. Rodolphe Blanchet, Les champignons comestibles de la Suisse, Dépôt bibliographique de J. Chantrens, 1847. Page 13. Ou bien par exemple dans ce livre ou encore celui-là.
  17. Léveillé et Paulet, Iconographie des champignons de Paulet, recueil de 217 planches dessinées d'après nature, gravées et coloriées, accompagné d'un texte nouveau présentant la description des espèces figurées, leurs synonymie, l'indication de leurs propriétés utiles ou vénéneuses, l'époque et les lieux ou elles croissent, J.B. Baillière, page 17 : Cantharellus cibarius Fries., syn. Merulius cantharellus Pers. (texte brut)
  18. Cantharellus cibarius Fr. sur le site Mycobank, consulté le 13 avril 2014
  19. Mérule a été jadis appliqué comme synonyme de "Morille", "Chanterel"Adans., etc. Ce n'est qu'au début du XXe siècle qu'il s'est attaché à la pleureuse dévastatrice.
  20. Définitions lexicographiques et étymologiques de « girolle » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  21. N.B. Le nom japonais standard de Cantharellus cibarius est Andzu-také (アンズタケ) qui signifie « Champignon abricot » [杏茸, 杏子茸, Kara-momo-také (Nagano)]. Kara-momo étant un ancien synonyme d'anzu, « abricot », encore en usage de nos jours dans certaines parties du département de Nagano, synonyme d'anzu-také. 今関六也 Rokuya Imazeki 1973 - Japanese mushrooms names(Transactions of the Asiatic Society of Japan, 3rd ser., v. 11, pp. 25-80)
  22. Selon André Marchand
  23. Eric Danell, « Formation and growth of the ectomycorrhiza of Cantharellus cibarius », Mycorrhiza, Springer, vol. 5, no 2, , p. 89–97
  24. Eric Danell, Les Progrès dans la maîtrise de la culture de la chanterelle, Cantharellus cibarius., Revue Forestière Française, XLIX -n°sp., AgroParisTech, Nancy, France, 1997.
  25. P.M.Hammond, J.F. Lawrence, Mycophagy in Insects :aSummary. In :Insect-Fungus Interactions/N.Wilding, N.M.Collins, P.M.Hammond, J.F.Webber Eds.—London :AcademicPress, 1989. —pp. 275-324.
  26. Hackman et Meinander, « Diptera feeding as larvae on macrofungi in finland », Annales Zoologici Fennici,
  27. Eef Arnolds, « Decline of ectomycorrhizal fungi in Europe », Agriculture, Ecosystems & Environment, (DOI 10.1016/0167-8809(91)90052-Y)
  28. Eef Arnolds, « Conservation and management of natural-populations of edible fungi », Revue canadienne de botanique,
  29. Egli et al, « The root window — A technique for observing mycorrhizae on living trees », Agriculture, Ecosystems & Environment, (DOI 10.1016/0167-8809(91)90052-Y)
  30. L. Norvell, Loving the chanterelle todeath ? The ten-year Oregon chanterelle project, McIlvainea, vol. 12, 1995, pp. 6-25.
  31. H. Wallander, Regulation of ectomycorrhizal symbiosis in Pinus sylvestris L. seedlings, Uppsala(Sweden), Swedish University of Agricultural Sciences, 1992 (PhDthesis).
  32. B.W.L. De Vries, E. Jansen, H.F. Van Dobben, T.W. Kuyper, Partial restoration of fungaland plant species diversity by removaloflitter and humus layers in stands of Scots pine in the Netherlands, Biodiversity and Conservation, vol. 4,1995,pp. 156-164.
  33. Conservation des champignons à l’huile ou saindoux, Mycologique.
  34. La dessiccation ou le séchage des champignons, Mycologique.
  35. CRIIRAD, « Radioactivité, contamination des champignons », sur www.criirad.org,
  36. Récolte et commercialisation des champignons forestiers comestibles[PDF]
  37. Guillaume Eyssartier, Les 50 règles d'or du cueilleur de champignons, Larousse, , p. 47
  38. Barros L., Venturini BA, Baptista P, Estevinho LM, Ferreira CIIF. . "La composition chimique et les propriétés biologiques du champignons sauvages portugais: une étude approfondie". Journal of Agricultural and Food Chemistry 56 (10): 3856-62. 2008
  39. USDA National Nutrient Database pour la référence standard
  40. Rangel-Castro JI, Staffas A, Danell E. "The ergocalciferol content of dried pigmented and albino Cantharellus cibarius fruit bodies". Mycological Research 106 (1): 70-73. 2002
  41. Cieniecka-Rosłonkiewicz A, Sas A, Przybysz E, Morytz B, Syguda A, Pernak J . "Ionic liquids for the production of insecticidal and microbicidal extracts of the fungus Cantharellus cibarius". Chemistry & Biodiversity 4 (9): 2218–24. 2007
  42. W.E. Schlosser, K.A. Blatner, The wild edible mushroom industry of Washington, Oregon and Idaho. — Journal of Forestry, vol. 93,1995,pp. 31-36.
  43. (en) Danell et Camacho, « Successful cultivation of the golden chanterelle », Nature, (DOI 10.1038/385303a0)
  44. Eric Danell, S. Alström, A. Ternström, Pseudomonas fluorescens in association withfruit bodies of the ectomycorrhizalmushroom Cantharellus cibarius.—Mycol. Res. , vol. 97,1993,pp. 1148-1152.
  45. « La girolle se laisse amadouer. Six de ces champignons sauvages ont été cultivés en serre. » (consulté le )
  46. (Cantharellus AB)

Annexes

Bibliographie

L'espèce est décrite dans pratiquement tous les ouvrages (ou les sites) de vulgarisation. Parmi beaucoup d'autres, on trouvera un descriptif assez fouillé dans :

  • Les quatre saisons des champignons, Heinz Clémençon, Serge Cattin, Oscar Ciana, René Morier-Genoud, Georges Scheibler - La Bibliothèque des Arts, 1980 (ISBN 2-85047-101-1), tome I/II, pages 114 et 115.
  • Champignons du Nord et du Midi, André Marchand - Société mycologique des Pyrénées méditerranéennes, diffusion Hachette, 1971 (ISBN 84-499-0649-0), tome I/IX, n° 81 pages 180, 181 et 246.
  • ChampYves ou Mycorance

Articles connexes

Liens externes

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