Carlos Dolez
Carlos Dolez, né le à Bachant (Nord)[1] et mort le à Lille, est un homme politique français.
Député français Première législature de la Cinquième République française Quatorzième circonscription du Nord | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 53 ans) Lille |
Nom de naissance |
Carlos Antoine Lucien Dolez |
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Parti politique |
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Biographie
Fils d'un cadre des chemins de fer, Carlos Dolez suit des études de droit et exerce à partir de 1943 comme avocat, au barreau de Douai. Il continuera ses études après la guerre, jusqu'à une thèse à l'Université deLille consacrée aux promesses de mariage, qu'il soutient en 1951[2].
Proche du christianisme social, il voue une grande admiration à Marc Sangnier, au point de prénommer Marc son fils, futur député socialiste du Nord.
Il participe, aux côtés de Dominique Magnant, un proche de Sangnier, à la mise en place en 1954 de la Maison de l'Europe de Douai.
Son entrée en politique, dans les rangs du MRP, est cependant tardive. Elu conseiller municipal de Douai en 1958, il se présente novembre dans la 14ème circonscription du Nord, avec l'étiquette du MRP, mais aussi le soutien de toute la droite gaulliste et non-gaulliste pour affronter le sortant communiste Henri Martel. Devancé par ce dernier au premier tour, il bénéficie du maintien du candidat socialiste au second ce qui lui permet, avec seulement 39,9 % des voix, contre 36 % à Martel, d'être élu député.
Membre de la commission de la production et des échanges, il est nommé en 1962 président de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi complémentaire à la loi d'orientation agricole, présenté par Edgard Pisani. Il se démarque d'ailleurs à cette occasion du groupe MRP, qui est opposé au projet, en s'abstenant lors du vote définitif.
Il retrouve cependant la solidarité avec son groupe en votant, en octobre, la censure contre le gouvernement de Georges Pompidou.
Lors des législatives qui suivent, il ne peut bénéficier du soutien franc des gaullistes, tandis que la gauche refait un peu de son unité. Arrivé en tête au premier tour, le communiste Henri Martel obtient cette fois le désistement socialiste au second, et Carlos Dolez, avec 46,5 % des voix, est battu.
Réélu conseiller municipal en 1965, ne se représentant pas en 1971, il continue de s'intéresser à la politique sans pour autant briguer de hautes fonctions. Notable local (il est bâtonnier de Douai en 1969), il soutient la candidature de Jean Lecanuet en 1965, puis celle d'Alain Poher en 1969. En l'absence de candidat centriste, il s'abstient de toute prise de position en 1974.
Il meurt brutalement en 1977, à l'âge de 54 ans.
Références
Liens externes
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