Caroline Girard

Caroline Girard (7 avril 1830 - 4 janvier 1925)[1] est une mezzo-soprano française. Elle est la mère de Juliette Simon-Girard[2].

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Caroline Girard
photographie Nadar, 1910
Biographie
Naissance
Décès
Surnom
La perle des dugazon
Nationalité
Formation
Conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse (d)
Activités
Enfant
Autres informations
Tessiture
Distinctions
Caroline Girard

Carrière

Caroline Girard est née à Paris. Elle est la fille de Pierre Girard, tailleur, et de Joséphine Fanny Clerc. Elle est l'élève de Louis Benoît Alphonse Révial au conservatoire de Paris[1]. Bien qu' y ayant obtenu le premier prix d'opéra-comique en 1853, elle préfère entrer au Théâtre-Lyrique[3],[4], où elle fait ses débuts le 15 octobre 1853 dans le rôle de Margot dans Le Diable à quatre de Jean-Pierre Solié[5].

Surnommée, la perle des dugazon[6], elle y crée de nombreux rôles dont , Columbine dans Le Tableau parlant d'André Grétry en 1854[5], Nancy dans Robin des Bois de Weber en 1855[5], Pétronille dans Le Sourd ou l'auberge pleine d'Adolphe Adam en 1856, Antonio (rôle travesti) dans Richard Cœur de Lion de Grétry en 1856[7],[5], Fatime dans Oberon de Weber en 1857[5], Barbarina dans Les Noces de Figaro en 1858, Florette dans Les Rosières d'Hérold en 1860 et Despina dans Peines d'Amour de Mozart en 1863[2].

Elle est engagée en 1863 à l' Opéra-Comique, où elle est qualifiée de dugazon, elle y fait ses débuts dans le rôle de Lucette dans La Fausse magie de Gréty le 16 juillet 1863[8]. Le 24 août 1863, elle chante dans la cantate Après la victoire de Lefébure-Wély à l'Opéra-Comique. Elle participe aux créations des Bourguignonnes de Louis Defffès en 1863, Sylvie d'Ernest Guiraud dans le rôle-titre (1864), Les Absents de Ferdinand Poise (1864), Le Fils du brigadier dans le rôle de Catellina (1867), La Grand'Tante de Jules Massenet dans le rôle de La Chevrette (1867)[9], Robinson Crusoé dans le rôle de Suzanne (1867), Vert-Vert (1869)[10],[11].

En 1875, elle joue dans l'opérette Le Chevalier Bijou, paroles d'Henri Mille et d'Hervillé, musique d'Adolphe Deslandres à Alcazar d'hiver[12].

Aux Bouffes-Parisiens, elle crée le rôle de Léona dans Maître Péronilla en 1878.

Elle crée le rôle de la duchesse della Volta dans La Fille du tambour-major, où elle apparait avec sa fille et son gendre Simon-Max aux Folies-Dramatiques (1879)[13],[14],[15].

Ses autres rôles à la Salle Favart sont Nicette dans Le Pré aux clercs, Suzette dans Marie, Mazet dans La Colombe, Babel dans Le Nouveau Seigneur du village, Madeleine dans Le Postillon de Lonjumeau, et en 1868 elle recrée le rôle de Georgette dans Les Dragons de Villars.

Rôles créés au Théâtre Lyrique

Références

  1. Kutsch & Riemens 2003, p. 1741.
  2. (en) Walsh TJ, Second Empire Opera – The Théâtre-Lyrique Paris 1851-1870, John Calder Ltd, Londres, 1981.
  3. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  4. (en) Hector Berlioz, The art of music and other essays (A travers chants), Bloomington : Indiana University Press, (ISBN 978-0-253-31164-1, lire en ligne)
  5. La Salle 1877.
  6. Angelo Mariani et Joseph Uzanne, Figures contemporaines: tirées de l'album Mariani ...., H. Floury, (lire en ligne), p. 132
  7. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  8. Soubies A, Malherbe C, Histoire de l'opéra comique — La seconde salle Favart 1840–1887. Flammarion, Paris, 1893.
  9. (en) Demar Irvine, Massenet, Amadeus, (ISBN 978-1-57467-024-0, Demar Irvine)
  10. « Le Théâtre illustré », sur Gallica, (consulté le )
  11. Gänzl 2001.
  12. La Chronique musicale, (lire en ligne)
  13. Wolff, Stéphane. Un demi-siècle d'Opéra-Comique 1900–1950. André Bonne, Paris, 1953.
  14. Florian Bruyas, Histoire de l'opérette en France, 1855-1965, Lyon, E. Vitte, (lire en ligne)
  15. (en) Andrew Lamb, 150 years of popular musical theatre, New Haven, CT : Yale University Press, (ISBN 978-0-300-07538-0, lire en ligne), p. 32
  16. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  17. Parsons 1992.
  18. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  19. (de) Pipers Enzyklopädie des Musiktheaters : Oper, Operette, Musical, Ballet, München : Piper, (ISBN 978-3-492-02411-2, 978-3-492-02412-9 et 978-3-492-02413-6, lire en ligne), p. 633-635
  20. (en) Kurt Gänzl, The encyclopedia of the musical theatre, Schirmer Books, (ISBN 978-0-02-865572-7, lire en ligne)
  21. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  22. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  23. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  24. « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie

  •  : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
  • Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
  • Albert de La Salle, Mémorial du Théâtre-lyrique, Paris, J. Lecuir et Cie, (lire en ligne)
  • (en) Charles H. Parsons, Opera premieres : an index of casts, Lewiston, N.Y. : Edwin Mellen Press, (ISBN 978-0-88946-412-4 et 978-0-88946-413-1, lire en ligne)
  • (en) Kurt Gänzl, The encyclopedia of the musical theatre, Schirmer Books, (ISBN 978-0-02-865574-1, lire en ligne)
  • (de) Kutsch, KJ et Riemens, Großes Sängerlexikon (quatrième édition), Munich, KG Saur, 2003 (ISBN 9783598115981) .

Liens externes

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