Cauroy-lès-Hermonville
Cauroy-lès-Hermonville [koʁwa lɛ ɛʁmɔ̃vil] est une commune française, appartenant à la communauté urbaine du Grand Reims, située dans le département de la Marne en région Grand Est. Elle est traversée par la route touristique du Champagne et fait partie du Massif de Saint Thierry.
Cauroy-lès-Hermonville | |
La mairie de Cauroy-lès-Hermonville. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Guy Lecomte 2020-2026 |
Code postal | 51220 |
Code commune | 51102 |
Démographie | |
Gentilé | Colridien |
Population municipale |
469 hab. (2019 ) |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 58″ nord, 3° 55′ 32″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 218 m |
Superficie | 10,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne-Fresne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Le village de Cauroy-lès-Hermonville est situé au sud du territoire communal, dans le nord-ouest de la Marne. Il est surplombé par des vignes du vignoble de Champagne. La commune est arrosée par plusieurs cours d'eau. Au nord-est s'écoule la Loivre, parallèlement au canal de l'Aisne à la Marne. C'est dans le lit de cette rivière que se trouve le point le moins élevé de Cauroy-lès-Hermonville, à 62 m d'altitude, au lieu-dit le Godat. Au sud du village passe le ruisseau de Rabassa, affluent de la Loivre. Il sert de frontière avec la commune d'Hermonville. En allant vers l'ouest l'altitude est plus élevée : elle s'approche des 190 m au « Mont Chatté » et atteint 218 m au lieu-dit la Montagne[1], près de l'ancienne Ferme de Bellevue[2]. Cette partie du territoire est boisée[1].
Cauroy-lès-Hermonville est traversé par la route départementale 530 (RD530) entre Cormicy (au nord) et Hermonville (au sud). La RD530E relie le village à la route départementale 944 (ancienne RN44). L'est de la commune est desservi par l'autoroute A26 (« l'autoroute des Anglais »). Les aires de repos de Cauroy et de Loivre se trouvent sur le territoire communal[1].
Urbanisme
Typologie
Cauroy-lès-Hermonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,6 %), forêts (24 %), cultures permanentes (2,7 %), zones urbanisées (2,4 %), zones humides intérieures (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 1er octobre 1920.
Politique et administration
Circonscriptions administratives
Lors de sa création, la commune de Cauroy intègre le canton de Cormicy. En 1801, elle rejoint le canton de Bourgogne dans l'arrondissement de Reims[10].
Intercommunalité
La commune, antérieurement membre de la Communauté de communes de la Petite Montagne, puis de la communauté de communes du Nord Champenois, est aujourd'hui une commune membre du Grand Reims. Elle fait partie du pôle Nord Champenois du Grand Reims, comprenant par exemple les communes de Cormicy, Hermonville, Courcy, etc.
Liste des maires
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont les Colridiens et les Colridiennes[2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 469 habitants[Note 3], en diminution de 6,57 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame-et-Saint-Nicaise fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1862[16]. Elle remonte aux XIIe et XIIIe siècles[17]. La nef de l'église est lambrissée et romane. Son porche champenois est le plus ancien de la région.
- Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est une réalisation en calcaire des architectes H. et G. Tortrat, notamment grâce à un don de Favetto-Bon[18]. Il est inauguré le 4 octobre 1925[17]?
- Le monument aux morts.
- Les chapiteaux du porche de l'église.
Personnalités liées à la commune
- Roland Dorgelès, écrivain qui séjourna dans le Moulin Culdaut entre 1914 et 1917. Il y écrivit une partie de son livre Les Croix de Bois.
Héraldique
Blason | Parti d'argent et d'or, à une branche de noisetier de sinople posée en barre et brochant ; au chef potencé d'azur chargé d'un clocheton isolé d'argent adextré d'une grappe de raisin de pourpre tigée et feuillée de sinople et senestré d'un épi de blé tigé et feuillé d'or[19].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Carte IGN de Cauroy-lès-Hermonville » sur Géoportail (consulté le 1er mai 2013)..
- « Informations générales et galeries photos », sur site de la commune de Cauroy-lès-Hermonville (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- [xls]« Liste des maires de la Marne au 1er août 2008 », sur site de la préfecture de la Marne (consulté le ) et [PDF]« Liste des maires de la Marne en avril 2014 », sur site de la préfecture de la Marne (consulté le ).
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Publication au Journal officiel le 18 avril 1914. Notice no PA00078606, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 1er mai 2013.
- « Un peu d'histoire », sur site de la commune de Cauroy-lès-Hermonville (consulté le ).
- Alexandre Niess, Enquête thématique départementale sur les monuments aux morts de la guerre 1914-1918. Notice no IA51000537, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 1er mai 2013.
- « 51102 Cauroy-lès-Hermonville (Marne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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