École centrale de Lyon
L'École centrale de Lyon (ou Centrale Lyon) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].
Pour les articles homonymes, voir ECL.
Fondation |
1857 |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Régime linguistique | |
Président |
Jacques Maigné (ECL'1977) |
Directeur |
Pascal Ray |
Devise |
Former des ingénieurs innovants, humanistes et ouverts sur le monde |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
1 500[1] |
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Budget |
45 000 000 d’euros |
Pays | |
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Campus | |
Ville |
Fondée en 1857 par François Barthélemy Arlès-Dufour[3] — avec l'aide financière de 20 cofondateurs[alpha 2],[4] dans un contexte d’industrialisation croissante de la France — c’est l’une des plus anciennes grandes écoles françaises. Le 4e campus actuel, situé à Écully près de Lyon, a ouvert en 1967 et s’étend sur 17 hectares. L’école compte environ 1 500 élèves-ingénieurs (dont 70 apprentis et 150 étudiants en Master), 200 doctorants et plus de 140 enseignants-chercheurs et chercheurs.
L’École centrale de Lyon dispense le diplôme d’ingénieur généraliste, qui peut être obtenu de plus de 50 façons différentes par un système d’enseignements électifs. Un diplôme d'ingénieur ECL « spécialité Énergie » est également accessible par alternance. Le socle de compétences scientifiques et techniques propres à l'ingénieur est complété par des enseignements en sciences humaines et sociales. Les unités d'enseignements et diplômes d’établissements partenaires sont également accessibles aux élèves de l'école. Celle-ci entretient des contacts permanents avec le monde de l’industrie par le biais de partenariats entreprises ou de recherche. Une réflexion approfondie sur les pédagogies innovantes est menée au sein de l’établissement, notamment avec la création du « Learning Lab IDEA ».
Six unités mixtes de recherche CNRS sont localisées sur le campus et les salles de Travaux Dirigés se trouvent au cœur des laboratoires. L'école dispose d’équipements uniques en Europe. Elle est reconnue dans les domaines de la tribologie, des biosciences et nanotechnologies, de l’acoustique, de la mécanique et de l’aéronautique[5]. Elle déploie des accords de double-diplôme ou de partenariat dans le monde entier depuis 1968 - son campus compte aujourd’hui plus de 40 nationalités.
L’école est membre fondateur de grands réseaux comme le Groupe des écoles centrales qui associe cinq Écoles centrales en France et quatre campus à l’international, l’Université de Lyon qui représente la première communauté d’établissements de France avec 130 000 étudiants, ou encore le réseau TIME regroupant une cinquantaine d’établissements dans le monde.
Histoire
Fondation
L'École centrale de Lyon est créée en 1857 sous le nom d'« École centrale lyonnaise pour l'industrie et le commerce » à l'initiative de François Barthélemy Arlès-Dufour[3], entrepreneur et humaniste lyonnais d’inspiration saint-simonienne « raisonnable » (soucieuse à la fois de développement industriel et de progrès social) et de Désiré Girardon, professeur à l'école de la Martinière désireux de « former les meilleurs élèves de la Martinière à la chimie, la mécanique industrielle, la construction civile et le dessin industriel »[6].
Désiré Girardon devient le premier directeur de l'école. L'établissement privé s'installe au 19 quai Castellane sur un espace de 1 000 m2 et la rentrée des quatorze premiers élèves-ingénieurs a lieu le . Parmi cette promotion, se trouve le fils cadet d'Arlès-Dufour - prénommé Armand - premier centralien diplômé et président fondateur de l'Association des anciens élèves aujourd'hui Association des centraliens de Lyon. Cette première promotion est diplômée en 1860.
Les premiers pas de l'école
L’Association des anciens élèves (aujourd'hui « Association des centraliens de Lyon ») est créée en 1866. L’école connaît un premier déménagement quai Augagneur (ex-quai de la Guillotière, au no 20) en 1869 et devient l’École centrale lyonnaise de l'industrie et du commerce. Elle obtient le patronage officiel de la Chambre de commerce de Lyon en 1887.
Au cœur de Lyon
À la fin du XIXe siècle et à l'expiration du bail sur le terrain des hospices de Lyon, Gustave Fortier obtient le soutien de la ville de Lyon et un terrain rue Chevreul, où l’école déménage. En 1902 une école offrant des locaux plus vastes, des laboratoires et des ateliers nouveaux et mieux équipés ouvre ses portes dans le quartier universitaire. De 1902 à 1929, la direction est confiée à Henri Rigollot. Sous son impulsion, l'école s'adapte à son temps par petites touches.
Henri Rigollot est remplacé en 1929 par Pierre Lemaire, qui poursuit son œuvre et développe la recherche. En 1944, une nouvelle ère industrielle s'ouvre et malgré des appuis ponctuels divers, l'école n'a plus les moyens d'assurer son avenir dans sa structure privée. L’école est nationalisée en 1947. Avec Paul Comparat qui reprend la direction en 1950 et le soutien du président Herriot, elle évoluera d’un statut d’école nationale supérieure de l'enseignement technique vers une formation générale scientifique, technologique de haut niveau et humaniste.
Installation sur le campus et ancrage international
En 1959, le gouvernement décide de reconstruire les grandes écoles d'ingénieurs hors de Paris. Au cours des années 50, le projet de quitter la rue Chevreul et de déménager l'école se développe afin de donner à celle-ci un statut national équivalent à celui de l'École centrale de Paris. Le choix de la nouvelle implantation de l'école donne lieu à un débat[7] : conserver le site en pleine ville de Lyon, rejoindre l'ensemble universitaire de la Doua ou délocaliser un nouveau campus « à la campagne ». Après avis de l'architecte lyonnais Jacques Perrin-Fayolle (grand prix de Rome), le directeur de l'époque Paul Comparat opte pour un terrain de 15 hectares à la limite nord-ouest de l'agglomération d'Écully[7]. Les travaux de construction sur le nouveau site débutent en 1964[7]. L’école déménage en 1967 sur ce nouveau campus construit par Perrin-Fayolle.
L’année 1967 est une année charnière à la fois par les concours et l’organisation qui se met en place. Elle devient par décret en 1970 « l’École centrale de Lyon »[8] et prend une dimension nationale. La promotion comporte alors 120 élèves avec des perspectives d’évolution.
La première femme élève-ingénieur intègre l’école en 1961, elle s’appelle Jeanne Morat. En 1961 a lieu le premier concours commun avec l'École centrale de Paris, rejointe en 1967 par l'École supérieure d'électricité et l'École supérieure d'optique. Ce Concours Centrale-Supélec commun s'enrichit en 1990 de trois débouchés supplémentaires, à la création du Groupe des Écoles centrales : l'École centrale de Lille, l'École centrale de Nantes et plus récemment l'École centrale Marseille. Les candidats se présentent alors aux écoles de leur choix. Lyon est le second centre national de ce concours commun. La création du groupe vise à développer des synergies et gagner en visibilité sur la scène internationale.
Les élèves sont associés à la recherche dans les laboratoires dès 1968. Les nouveaux statuts de l’École centrale de Lyon sont signés en 1992 : l'école devient établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel[9]. Elle est donc habilité à délivrer le diplôme de doctorat et intègre pleinement la recherche dans son organisation, tout en gardant une formation professionnalisante.
Ouverture internationale
L’installation de l’École centrale de Lyon à Écully marque également le début de l’ouverture à l’international. L’école est pionnière en matière d’accords internationaux de double-diplôme. Dès 1968, un accord d’échange est signé à Écully par l’Ambassadeur d’Allemagne, Sigismund von Braun, avec l'Université technique de Darmstadt (Allemagne).
L’école poursuit son développement en signant petit à petit des accords avec le monde entier : en 1980 sont signés les premiers accords avec le Japon et les États-Unis, en 1991 avec la Chine, en 1992 avec les pays d’Europe centrale et de l’Est, en 2000 avec l’Amérique du Sud (Argentine, Chili, Brésil). L’école reçoit en 2001 la visite de Hu Jintao, Président de la république populaire de Chine. Un bureau de représentation à Shenzhen (Chine), à côté de Hong-Kong, est ouvert en 2002. Le centre franco-russe de transfert international des innovations technologiques est ouvert en 2003 à Moscou.
En parallèle de ces accords bilatéraux, l’École centrale de Lyon renforce sa présence dans les réseaux internationaux. Elle adhère au réseau universitaire européen pour les doubles-diplômes (TIME) dès sa création en 1996. Le Groupe des Écoles Centrales s’étend avec les campus de l’École centrale de Pékin (Chine, 2005), la Mahindra École Centrale (Inde, 2014), l'École centrale de Casablanca (Maroc, 2015) et Mauritius Campus (Afrique Australe, 2016).
Ouverture et enrichissement du cursus
De 2006 à 2008, l’École centrale de Lyon fête ses 150 ans sur une période de 3 ans, pour toucher les trois promotions concernées. Outre les accords de double-diplômes signés en France et à l’étranger avec de nombreuses écoles et universités partenaires, elle enrichit progressivement son cursus par des enseignements pluridisciplinaires et innovants grâce à ses alliances avec d’autres établissements.
En 2010, elle s’allie à l'EM Lyon sur le campus Lyon-Ouest Écully. Les deux écoles proposent en 2012 un programme basé sur les pédagogies innovantes intitulé I.D.E.A., mêlant ingénierie, design, entrepreneuriat et art. En 2013, le diplôme de l’École centrale de Lyon devient accessible par voie d’alternance avec l’ouverture de la formation « Ingénieur Centralien Option Énergie ». La même année est créé le Collège des Hautes Études-Lyon Sciences[10], qui rassemble cinq grandes écoles lyonnaises : Centrale Lyon, VetAgro Sup, Sciences Po Lyon, l’ENS de Lyon et le CNSMD de Lyon. En 2014, le LearningLab de l’École centrale de Lyon lance le LearningLab Network, pour favoriser l’expansion et la diffusion des pédagogies innovantes au niveau national et international. En , un accord-cadre est signé avec l’ENISE[11], visant au rassemblement des deux établissements autour du projet Centrale Lyon Technologies.
Membre fondateur du pôle Université de Lyon[12] en 2007, l’École centrale de Lyon devient en 2014 membre fondateur de la Communauté d'établissement Université de Lyon. Sous l’impulsion du directeur Frank Debouck est créée en 2016 l’AEILyS[13], alliance des écoles d’ingénieur de Lyon-Saint-Étienne, rassemblant 16 écoles d’ingénieurs du site Lyon-Saint-Étienne.
L'école ouvre en 2019 deux nouveaux double-diplômes : le diplôme ingénieur-médecin en partenariat avec l'Université Lyon 1, et le diplôme ingénieur-économètre avec l'ENSAE[14].
En , l'ENISE devient école interne de l'École centrale de Lyon[15],[16],[17].
Formations
L’École centrale de Lyon propose différents types de formations :
- diplôme d’ingénieur généraliste - formation historique impliquant plus de 400 élèves-ingénieurs chaque année,
- double-diplôme français ou international - impliquant environ 1 centaine d'élève-ingénieurs de 3ème Année chaque année,
- diplôme de master - impliquant environ 1 centaine d'élèves-mastériens chaque année,
- diplôme d'ingénieur spécialité énergie - en alternance pour 24 élèves-apprentis chaque année,
- diplôme de doctorat de l'Université de Lyon - impliquant environ 1 cinquantaine d'élèves-docteurs chaque année,
- modules et certificats de Formation Continue.
Admission
L'admission au cycle ingénieur généraliste de l’École centrale de Lyon s'effectue principalement via le Concours Centrale-Supélec des filières MP, PSI, PC, PT et TSI des classes préparatoires scientifiques. Il existe une voie d’accès secondaire sur titre après une licence en mathématiques, mathématiques-informatique, mécanique ou physique, dénommée CASTing et commune au groupe des Écoles centrales. Il est également possible d’intégrer Centrale Lyon par le biais d’un double-diplôme. Enfin l’association récente avec l’ENISE[11] permet de proposer une passerelle après la 3e année du cursus.
Cursus généraliste
La formation initiale se fait en deux temps :
- Trois semestres de tronc commun composés de 12 unités d’enseignement en sciences dures et sciences humaines : mécanique des fluides, mathématiques, informatique, traitement du signal, philosophie, etc. Durant cette période, les élèves-ingénieurs doivent étudier entre une et trois langues vivantes, sachant qu'un certain niveau au TOEFL est exigé pour l'obtention du diplôme. La pratique d'un sport est également obligatoire.
- Trois semestres d’un cursus à la carte (parcours électifs), selon 5 orientations majeures : approfondissement professionnel et sectoriel, orientation internationale, double-formation et/ou recherche, parcours entrepreneur. Sept options (aéronautique, bio-ingénierie et nanotechnologies, énergie, génie civil et Environnement, Informatique et communication, mathématiques et décision, transport et trafic) et huit métiers (ingénieur business development, ingénieur consultant, ingénieur écoconception et innovation, ingénieur gestion des opérations industrielles, ingénieur supply chain, ingénieur recherche innovation et développement, ingénieur management des risques industriels et environnementaux, ingénieur entrepreneur) sont proposés dans le cadre de ce parcours électif.
Les élèves ont également la possibilité de suivre des unités d’enseignement dans d’autres établissements afin de diversifier leur cursus ingénieur, notamment par le biais du Collège des Hautes Études-Lyon Science[s] (CHEL[s]), qui rassemble cinq grandes Écoles lyonnaises et stéphanoises : l’École centrale de Lyon, l’École normale supérieure de Lyon, Sciences Po Lyon, VetAgro Sup, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon et les Mines de Saint-Etienne.
La formation est complétée par une immersion dans l'environnement professionnel à travers des conférences, des visites d'usine, des projets et 9 mois de stages. Trois mois de mobilité à l’étranger sont également obligatoires.
Projets et stages
Durant leur cursus et dans le cadre de leur formation au Management de projet, les élèves-ingénieurs réalisent trois projets : un projet d'étude de neuf mois en première année, un projet d'application de sept mois en deuxième année et un projet d'option en troisième année.
Les élèves-ingénieurs de l'École centrale de Lyon réalisent également trois stages au cours de leur formation. Le stage d'exécution (ou stage ouvrier) se déroule en première année et dure un à deux mois. Son but est de faire découvrir à l'élève le fonctionnement d'une entreprise, la nature du travail d'exécution et les relations entre opérateurs et cadres. Le stage d'application se déroule en deuxième année et dure de trois à quatre mois. Son but est de participer activement à un projet d'ingénierie au sein d'une entreprise. Le travail de fin d'études se déroule en troisième année et dure de trois à six mois. Il correspond à une première mission d'ingénieur débutant.
En plus des stages industriels obligatoires, tout élève peut décider d'effectuer durant sa formation une « année de césure » : il suspend alors sa scolarité pendant une année pour, à sa convenance mener à bien un projet personnel, développer ses compétences en entreprise, ou suivre des études de nature différente.
Formation en double-diplôme
L’École centrale de Lyon propose plusieurs diplômes en double-cursus avec des écoles partenaires, au niveau Master. Les élèves participants à ces cursus suivent des cours dans les deux établissements et obtiennent les deux diplômes moyennant une année supplémentaire.
Les diplômes proposés sont les suivants :
- double diplôme ingénieur-architecte, avec l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon.
- double diplôme ingénieur-manager, avec l'EM Lyon Business School.
- double diplôme ingénieur-recherche, avec l’École normale supérieure de Lyon.
- double formation internationale avec une université ou École internationale partenaire de Centrale Lyon.
- double diplôme ingénieur-médecin, avec l'Université Lyon 1.
- double diplôme ingénieur-économètre, avec l'ENSAE.
Une mobilité en France est également possible, permettant aux élèves d’aller étudier dans l’une des écoles du groupe des Écoles Centrale, à EM Lyon Business School ou à l’ENTPE.
Formation en Master
L’École centrale de Lyon est également accréditée pour délivrer dix-sept Masters, dont seize dans les domaines « sciences, technologies et santé » et trois internationaux. Ces masters sont proposés avec d’autres établissements comme les Universités Lyon1, Lyon 2, Lyon 3, l’UJM, l’INSA, l’ENTPE, l’ENISE, l’ENS de Lyon… Par exemple, le master Nanoscale Engineering est coaccrédité avec l’INSA de Lyon et l’Université Claude-Bernard Lyon 1 qui propose un programme sur 2 ans autour des nanosciences et nanotechnologies. Ou encore, en partenariat avec l'École normale supérieure de Lyon et l'Institut Camille Jordan, le master Maths en action: du concept à l'innovation a pour vocation de former à la recherche en mathématiques appliquées, en lien étroit avec l'industrie.
Depuis la rentrée 2016, l’École centrale de Lyon propose trois masters internationaux dispensés en anglais, qui accueillent des élèves français et internationaux : Master Nanosciences et Nanotechnologies, Master Acoustique, Master Aéronautique et Espace.
Formation Ingénieur spécialité Énergie - en alternance
Depuis 2012, l’École centrale de Lyon propose une formation d’ingénieur Énergie accessible par la voie de l’apprentissage et de la formation continue. Ce diplôme est intitulé « Ingénieur spécialité énergie, option conception des installations ».
Cette formation, en partenariat avec l’ITII de Lyon, prépare 24 élèves-ingénieurs titulaires de BTS, de DUT ou salariés expérimentés au métier d’ingénieur dans le domaine de la production d’énergie.
La formation est centrée sur la conception des installations d’énergie au sens large : centrales thermiques, barrages hydroélectriques ou de plus petites installations autour de la géothermie, l’éolien, la biomasse, le solaire thermique ou photovoltaïque.
Formation doctorale
L’École centrale de Lyon propose à des diplômés Bac+5, centraliens ou non, de poursuivre leurs études par un Doctorat au sein de l'un des six laboratoires de recherche CNRS de l'école.
Formation continue
L’École centrale de Lyon assure des formations professionnelles[18] de haut niveau technologique et managérial dans le cadre de sa mission relative à la formation continue.
Les formateurs sont alors des ingénieurs, dirigeants, consultants et/ou enseignants expérimentés. Le service de formation professionnelle et d’alternance de l’École centrale de Lyon se nomme « ECL Pro ». Plusieurs formations certifiantes sont proposées, comme les Executive Certificates en supply chain.
Classements
Classements nationaux (classée en tant que Centrale Lyon au titre de son diplôme d'ingénieur)
Nom | Année | Rang |
---|---|---|
DAUR Rankings[19] | 2021 | 10 |
L’Étudiant[20] | 2021 | 7-8 |
L’Usine Nouvelle[21] | 2021 | 20 |
Le Figaro[22] | 2022 | 9-11 |
Classements internationaux (classée en tant que Centrale Lyon)
Nom | Année | Rang (monde) | Rang (France) |
---|---|---|---|
CWUR[23] | 2021-2022 | 1146 | 49 |
QS Top Universities[24] | 2022 | N.C. | N.C. |
Shanghai Ranking[25] | 2021 | N.C. | N.C. |
Times Higher Education[26] | 2022 | 801-1000 | 28-32 |
Recherche et innovation
Les forces de recherche sur le campus de l'École centrale de Lyon s’élèvent à près de 500 personnes (chercheurs, enseignants-chercheurs, post-doctorants, doctorants, ingénieurs, techniciens, personnels administratifs) réparties dans six laboratoires. Tous ces laboratoires sont des unités mixtes de recherche du CNRS. L’école est également tutelle de 2 unités mixtes internationales situées au Japon et au Canada. Les domaines d'activités des laboratoires couvrent un large spectre : physique, informatique, mathématiques, mécanique des fluides, matériaux, mécanique des solides, acoustique, tribologie, génie électrique, génie civil, nanotechnologies et biologie. Ces recherches, qu’elles soient fondamentales ou appliquées, sont fortement orientées autour des enjeux technologiques et sociétaux de demain : énergie propre, avion du futur et domaine spatial, mobilité et systèmes urbains durables, société innovante et renouveau industriel, environnement, santé et bio-économie, société de l’information et de la communication.
L'école entretient des liens actifs avec ses partenaires de la Communauté d’établissements de Lyon Saint-Étienne (COMUE Université de Lyon), notamment l’INSA de Lyon, l’Université Lyon 1 et l’ENI de Saint-Étienne, Supélec, l'ENS de Cachan et l'Université Paris 11. L'école développe aujourd'hui également une politique de chaires financées par des entreprises, qui concernent notamment l’acoustique, la microbiologie et l’environnement, le recyclage.
Laboratoires
Fortement reconnue à l’international, ainsi que par les instances nationales et par l’industrie, la recherche de l’École centrale de Lyon s’articule autour de 6 Unités Mixtes de Recherche (UMR) CNRS :
- Ampère : Laboratoire de génie électrique, électromagnétisme, automatique, microbiologie environnementale et applications ,
- INL : Institut des nanotechnologies de Lyon,
- LMFA : Laboratoire de mécanique des fluides et acoustique,
- LTDS : Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes ,
- LIRIS : Laboratoire d'informatique en image et systèmes d'informations,
- Institut Camille Jordan : Laboratoire de mathématiques.
Doctorat
Une cinquantaine de thèses sont soutenues par an, réparties dans 5 écoles doctorales :
- École doctorale électronique, électrotechnique et automatique (EEA - ED 160)
- École doctorale matériaux de Lyon (EDML - ED 34)
- École doctorale informatique et mathématiques de Lyon (INFOMATHS - ED 512)
- École doctorale mécanique, énergétique, génie civil, Acoustique (MEGA - ED 162)
- École doctorale sciences ingénierie et santé de Saint-Étienne (ED SIS 488)
Équipements
Centrale Lyon dispose de plusieurs équipements d’excellence (EquipEx), dont certains uniques en Europe, ainsi que de Laboratoires d’excellence (Labex). Elle est aussi membre d’Instituts pour la transition énergétique (ITE).
Exemples d’EquipEx :
- IVTV (Ingénierie et vieillissement des tissus vivants)
- PHARE (Plateforme machines tournantes pour la maîtrise des risques environnementaux)
- MANUTECH (Manufacture des technologies)
Exemples de LabEx :
- CeLyA (Centre lyonnais d'acoustique)
- IMU (Intelligences des mondes urbains)
- IMUST (Institut des sciences et technologies multi-échelles)
ITE :
- SuperGrid (domaine des réseaux électriques très haute tension)
- IDEEL (domaine des matériaux biosourcés)
Valorisation de la recherche
L'école a créé plusieurs structures pour la valorisation de la recherche : un service interne (Service Partenariat Recherche et Valorisation), une filiale de droit privé (Centrale Innovation), un centre scientifique (Centre Scientifique Auguste Moiroux).
Elle est également membre de l’Institut Carnot Ingénierie@Lyon et bénéficie d’un dispositif d’incubateur d’entreprises et de transfert de technologie (SATT PulsaLys).
Centrale Innovation (C-Innov)
Fondée en 1993 à Lyon, cette société de droit privé, dont les actionnaires sont maintenant l'École centrale de Lyon, l’École centrale de Nantes, l’École centrale de Marseille et l’ENI de Saint-Étienne, assure des prestations de recherche et développement pour des clients industriels renommés : Safran, Airbus, ArcelorMittal, Areva, EDF, Eurocopter, Hispano Suiza, L'Oréal, Plastic Omnium, PSA, Renault, Sanofi Pasteur, SNCF, Total, Turbomeca, Valeo, IHI, Nippon Oil, Nissan, Schlumberger, Shell...
Start-ups
Depuis sa création, Centrale Lyon a donné naissance à de nombreuses start-ups technologiques issues de ses laboratoires, dont notamment CRMT, Metravib, Mécamaster, Kade-Tech, Scantec, Jet Metal Technology, Sillages Environnement, Touchlogy, etc.
Elle soutient aussi ses élèves-ingénieurs dans la création de startups par le biais de la fondation américaine « Lyon-US Education Fund » qui propose depuis 2014 des bourses destinées à des projets innovants de jeunes entrepreneurs. Parmi les lauréats de ces bourses : Elistair, Teedji, Sezam Labs, Food Novate, YoFitness, CleanCup, Nanovare, Cy-Clope, Edge Motion, etc.
Ouverture internationale
Un séjour à l’étranger de 3 mois au minimum est obligatoire dans le cursus des élèves-ingénieurs et ceux-ci doivent apprendre au moins une des 10 langues étrangères enseignées à l’école. Environ un tiers d’une promotion d‘élèves-ingénieurs passent leur dernière année d'études à l'étranger grâce à plus de 70 accords de double diplôme avec des universités internationales.
L'école accueille 25 % d'élèves internationaux, notamment en provenance d'Europe, d'Afrique, de Chine, du Japon, du Canada ou du Brésil. Elle a conclu plus de 170 accords de partenariats internationaux et 40 nationalités sont représentées sur le campus.
Elle propose des formations dispensées en anglais, par le biais de trois Masters internationaux en Acoustique, Aéronautique et Nanotechnologie mais aussi de parcours spécifiques dans son cursus ingénieur.
Réseaux
De nombreux élèves-ingénieurs passent leur dernière année d'études à l'étranger, avec 65 accords de double diplôme avec des universités internationales. Depuis la réforme de 2009 de l'école, il est obligatoire pour tous les élèves-ingénieurs d'effectuer un séjour d'une durée minimum de trois mois à l'étranger pendant leur cursus.
L'École centrale de Lyon est membre de plusieurs réseaux internationaux avec pour objectif l’échange d’étudiants ou le double diplôme :
- T.I.M.E. (Top Industrial Managers for Europe), qui regroupe plus de 50 universités de réputation mondiale.
- réseau « 5+6 » avec la Chine, qui regroupe les 5 Écoles Centrales et 6 universités chinoises prestigieuses, dont l'Université de Tsinghua et les universités de Jiaotong du Sud-Ouest et de Shanghai.
- réseau « 5+6 » avec le Brésil, qui regroupe les 5 écoles centrales et 6 écoles ou universités brésiliennes, dont la prestigieuse Université de São Paulo.
- réseau RMEI (Réseau Méditerranéen des Écoles d’Ingénieur et de management), qui regroupe 73 universités techniques et écoles d’ingénieurs issues de 16 pays de culture méditerranéenne.
- réseau Magalhães entre des universités européennes, d’Amérique Latine et des Caraïbes
- programme Erasmus+ de la Commission européenne facilitant la mobilité des étudiants et des personnels entre établissements européens et a signé la Charte Erasmus pour l'enseignement supérieur 2014-2020[27].
Campus internationaux
Le Groupe des Écoles Centrales a développé des écoles à l’international sur son modèle de formation d’ingénieurs : l’École centrale de Pékin (Chine, ouvert en 2005), la Mahindra École Centrale (Inde, 2014), l'École centrale Casablanca (Maroc, 2015) et Mauritius Campus (Afrique australe, 2016).
L’École centrale de Lyon participe aussi à la rénovation de l’École supérieure d’ingénieur de l’Institut Houphouët-Boigny de Yamassoukro en Côte d’Ivoire. Cette action est financée par l’agence française du développement dans le cadre d’un contrat avec le Ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Recherche internationale
Au-delà des collaborations internationales entre les chercheurs et les laboratoires, l'école participe à six Laboratoires Internationaux Associés (LIA - Corée, Japon, Chine, Brésil, Australie, Espagne), deux Unités Mixtes de recherche Internationales (UMI - Canada, Japon) et un Groupement de recherche international (GDRI - Chine), labellisés par le CNRS. Ces actions sont aussi en lien avec la politique de l’Alliance international de l’Université de Lyon.
Vie étudiante
Association des élèves de l’École centrale de Lyon (AEECL)
L’Association des Élèves de l’École centrale de Lyon (AEECL), créée en 1949, compte un millier de membres, quasiment tous les élèves de l’école.
L’association rassemble quatorze équipes : CAA (conseil d'administration), BDE, WEI (Week-End d'intégration), BI (Bureau international, qui accueille les étrangers), Gala, BDA (Bureau des arts), PH (Piston hebdo, hebdomadaire des élèves), PAO, Décibels, SDeC (Service des cours), ECLAIR (réseau informatique des élèves), Planet & Co, etc., soit 130 membres dirigeants, ainsi que plus de 50 clubs.
Clubs et associations centraliens de Lyon
En plus de l'association des élèves - dont la mission est surtout de gérer l'animation du campus -, de nombreux autres clubs (dépendants de l'AEECL) ou associations (indépendantes de l'AEECL) proposent des activités aux élèves-ingénieurs de l'école.
Elles peuvent être liées à la pratique d'un loisir (Studio Rock, Piston Circus...), à des services pour les élèves-ingénieurs (Service des cours, ECLAIR, Bread in Bed...), à des activités technologiques (Écurie EPSA, Centrale Lyon Cosmos, Club Robotique, etc.), au rapprochement entre des personnes et des cultures (Club Chine, Club Brésil, etc.) ou à la réalisation de projets en commun (organisation du Forum perspectives, du Challenge sportif, Junior-Entreprise dénommée Centrale conseil, associations humanitaires comme Solidari'Terre, etc.).
Une fanfare nommée Fanfare Piston (créée en ) regroupe des élèves des trois années qui jouent de différents instruments (grosse caisse, caisse claire, trompettes, trombones, saxophones...)[28]. Elle anime régulièrement les manifestations étudiantes sur le campus, des fêtes dans les rues de Lyon et alentour et a l'habitude de se produire tous les week-ends dans le centre de la ville autour de la place Bellecour.
Challenge Centrale Lyon
Tous les ans au mois de mars, le Challenge Centrale Lyon regroupe plus de 3 000 étudiants sur le campus pendant un week-end pour un challenge sportif dans de nombreux sports (football, rugby, handball, basket-ball, volley-ball, tennis, natation...)[29]. Les élèves s'affrontent lors de compétitions par équipe ou individuelles et représentent de nombreuses grandes écoles françaises : X, Mines, Ponts, CentraleSupélec, INSA de Lyon, EM Lyon...
Lyon olympique universitaire
En 1910, l'Association sportive de l'École centrale de Lyon fusionne avec le Lyon olympique pour former le Lyon olympique universitaire (LOU)[30], club de rugby à XV qui perdure jusqu'à aujourd'hui et évolue en Top 14.
Association des centraliens de Lyon
L'Association des centraliens de Lyon regroupe l’ensemble des élèves, des ingénieurs et des docteurs de l’École centrale de Lyon[31]. Créée en 1866, l’association a été reconnue d’utilité publique par décret du .
En 2008, l'association a signé la nouvelle charte de la confédération des associations centraliennes pour renforcer les coopérations entre les anciens du groupe des écoles centrales.
Campus
Le campus dispose de résidences pouvant accueillir les élèves : Paul Comparat (quatre bâtiments nommés U, V, T, X datant de la construction du campus en ) et ADOMA nommée Paul-Émile Victor en hommage à l'explorateur, ancien élève de l'école (trois bâtiments A, B, C construits au début des années ).
Un bâtiment spécifique regroupe le foyer des élèves (avec un bar et un lieu de restauration rapide), une salle de cinéma, des locaux pour les différentes associations étudiantes ainsi qu'un restaurant universitaire. Depuis la transformation du campus en , l'administration de l'école a déménagé du bâtiment qu'elle occupait à l'entrée du campus pour rejoindre le bâtiment du foyer des élèves.
L'école dispose d'une bibliothèque universitaire[32]. Le bâtiment a été construit en même temps que le campus en 1967 et requalifié en 2005. Elle est nommée en hommage au philosophe Michel Serres qui a présidé son inauguration le [33].
Le campus dispose d'installations dédiées à la pratique de nombreux sports : un gymnase avec terrain de basket-ball/handball, des équipements de musculation et un mur d'escalade; un stade d'environ 100 m de long pour la pratique du football et du rugby et une piste d'athlétisme de 400 m; quatre courts de tennis avec terrain « en dur ». Par contre, le campus ne dispose pas de piscine, les plus proches sont la piscine municipale d'Ecully et celle de Vaise (9e arrondissement de Lyon) accessibles en bus.
En 2009, un nouveau bâtiment de 700 m2 voit le jour pour accueillir un centre de ressources informatiques[34].
Quelques centraliens de Lyon célèbres
La date indique l'année de sortie de l'élève-ingénieur de l'école :
- Armand Arlès-Dufour (1860), 1er centralien de Lyon diplômé[35], fils du fondateur de l'école, fondateur de l'Association des centraliens de Lyon[36] ;
- Paul Girodon (1860), major de la 1re promotion puis ordonné prêtre, fondateur en 1881 de l'École Ozanam de Lyon ;
- Louis Boisard (1867), prêtre-ingénieur[37] et 1er prêtre-ouvrier[38], fondateur des Ateliers d'apprentissage Boisard devenus l'École de production Boisard[39] ;
- Albert Dufour (1878), maître d'œuvre de la ligne de chemin de fer du Yunnan, en Chine ;
- Luc Court (1883), constructeur automobile lyonnais ;
- Nicolas Grillet (1890), industriel chimiste, fondateur de Rhodia et 1er président de Rhône-Poulenc ;
- Joseph Bethenod (1901), inventeur aux 700 brevets, directeur technique de la Société française radio-électrique et académicien des Sciences ;
- Xavier Morand (1903), membre fondateur de la Société des ingénieurs de l’automobile (SIA) ;
- Serge Scheer (1922), président directeur général ESSO STANDARD SAF ;
- Joseph Rosselli (1925), homme politique, député, maire de Belleville sur Saône ;
- Paul-Émile Victor (1928), explorateur ;
- Marc Frachon (1928), inventeur et PDG fondateur de la société d'électronique lyonnaise CORECI ;
- Marc Riboud (1947), photographe ;
- Auguste Moiroux (1949), motoriste puis directeur de l'ECL ;
- Georges Penz (1949), industriel, PDG des chantiers de l'Atlantique ;
- Pierre Beuzit (1966), docteur-ingénieur, directeur de la recherche du groupe Renault/Nissan ;
- Pascal Henault (1970), directeur de la Recherche et de l'Innovation Automobile Peugeot/Citroën ;
- Marc Onetto (1973), senior vice-président - Worldwide Operations and Customer Service - du groupe Amazon ;
- Christian Mari (1974), docteur-ingénieur, directeur de la R&D SAFRAN Landing Systems, président du CA ECL ;
- Michel-Louis Prost (1974), vice président du Conseil économique, social et environnemental Rhône-Alpes ;
- Didier Evrard (1975), directeur du programme Airbus A350 ;
- Philippe Kruchten (en) (1975), programmeur du 1er compilateur ADA en SETL et professeur de génie logiciel;
- Jacques Maigné (1977), PDG de Hutchinson, président du CA ECL ;
- Guy Mathiolon (1978), PDG de SERFIM Infrastructures et Environnement ;
- Hervé Renaudeau (1979), directeur général de l'Institut polytechnique des sciences avancées, ancien directeur de l'ESTACA[40] ;
- Nadine Leclair (1980), membre du Comité de Direction Renault ;
- Didier Lamouche (1980), docteur-ingénieur, PDG d'Oberthur Technologies ;
- Olivier Piou (1980), PDG de Gemalto, leader mondial de la carte à puce ;
- Arnaud Breuillac (1982), directeur général exploration production Total ;
- Didier Bic (1983), directeur général Kässbohrer France ;
- André-Jacques Auberton-Hervé (1983), cofondateur et PDG de Soitec ;
- Laurent Naouri (1986), chanteur lyrique ;
- Dominique Lienhard (1989), réalisateur de films (Muetter) ;
- Marie Holive (2001), directrice financière NBCUniversal - UK ;
- Thibaud Elzière (2003), cofondateur de Fotolia ;
- Bastien Drut (2007), docteur en économie, auteur d'Économie du football professionnel et coauteur de 20 Questions improbables sur le foot.
Directeurs de l’école
- Désiré Girardon (1857 à 1868) - Professeur à la Martinière,
- Gustave Fortier (1868 à 1902),
- Henri Rigollot (1902 à 1929),
- Pierre Lemaire (1929 à 1949) - Docteur-ingénieur - Maxime : « Fuyons l'abstraction chère aux paresseux. »[41],
- Paul Comparat (1949 à 1976) - Centralien ECL 1935[42],
- Auguste Moiroux (1976 à 1988) - Centralien ECL 1949,
- Jacques Bordet (1988 à 1992) - Centralien ECP 1966,
- Étienne Pascaud (1994 à 1999) - Polytechnicien X 1960,
- Jean Dorey (1999 à 2005) - Centralien ECP 1974,
- Patrick Bourgin (2005 à 2011) - Centralien ECL 1973,
- Frank Debouck (2011 à 2021) - Centralien ECL 1978[43],
- Pascal Ray (2021 à 20xx) - Diplômé de l'ENS Cachan[44].
Enseignants notoires
Plusieurs enseignants sont notoires, tels que :
- Henri Dulac (1870-1955), professeur de mathématiques de la fin de la Première Guerre mondiale à 1930[45], membre de l'Académie des sciences ;
- Pierre Lemaire (1882-1966), professeur de mécanique, directeur de l’ECL de 1929 à 1949[46] ;
- Paweł Szulkin (1911-1987), professeur d'automatique et de théorie des systèmes de 1968 à 1979[alpha 3],[47] ;
- Auguste Moiroux, professeur de machines thermiques ;
- Geneviève Comte-Bellot (1929-), professeur d'acoustique, membre de l'Académie des Sciences[48].
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Décret no 48-278 du 12 février 1948 portant organisation de l'école centrale lyonnaise
- Décret no 92-378 du 1er avril 1992 relatif à l'Ecole centrale de Lyon
- « Visite virtuelle du campus de l'École Centrale de Lyon »« © philippe-liev pourcelot »
- « Histoire de l'École Centrale de Lyon depuis 1857 » : site dédié à l'histoire de l'école avec textes et documents d'archive.
Notes et références
Notes
- dont Henri Germain, fondateur du Crédit Lyonnais et du Centralien de Paris Joseph-Alfred Ancel.
- M. Désiré Girardon, Professeur à l'Ecole de la Martinière, à l'Ecole des Beaux-Arts, attaché à la Faculté des Sciences - M. Jean Thornasset, rentier - M. Clément Désorme, ingénieur civil - M. Henri Germain, propriétaire - M. Joseph Ancel, ingénieur civil - M. Jules Vachon, négociant - M. Antoine Vachon, négociant - M. Lodoisk Monnier, négociant - M. Adolphe Girodon, négociant - M. Henri Aynard, négociant - M. Antoine Michel, négociant - M. César Michel, négociant - M. Louis Guérin, négociant - M. Falcouz, architecte - M. Pierre-Auguste Cabiaz, propriétaire - M. Prosper Dugas, négociant - M. Jacques Brettrnayer - M. Desorme - M. Jacques Hardouin, rentier - M. Aimé Baboin, négociant - investissant chacun 5 000 Francs.
- Paweł Szulkin est membre de l'Académie polonaise des sciences, en 1961-1962, secrétaire scientifique adjoint de l'Académie polonaise des sciences. En tant que représentant polonais à l'UNESCO, il a été envoyé à Paris. À partir de 1966, il était directeur du Département des sciences pour l'UNESCO. En 1968, privé de son droit de retourner en Pologne, il a vécu à Lyon où il a enseigné à l'École Centrale de Lyon.
Références
- Fiche EC Lyon Ecully - L'Étudiant
- Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
- « Je vais réaliser mon vieux rêve d'une Martinière bourgeoise que j'appellerai probablement École centrale lyonnaise de l'industrie et du commerce », extrait de la lettre d'Arlès-Dufour du à son ami saint-simonien Barthélemy Prosper Enfantin.
- Voir la liste des cofondateurs de l’École en page 19 du Livre du Centenaire de l'ECL
- Classement Multirank 2017.
- Marianne Thivend et Sylvie Schweitzer, LARHRA – UMR 5190, État des lieux des formations techniques et professionnelles dans l’agglomération lyonnaise du XIXe siècle aux années 1960, p. 14
- Bernard Chamussy, « La construction de l'École Centrale Lyonnaise à Écully », sur histoire.ec-lyon.fr, (consulté le ).
- Décret no 70-276 du 20 mars 1970 modifiant l'appellation de l'école centrale lyonnaise.
- Décret du 1er avril 1992.
- « À Lyon, quatre grandes écoles fondent un Collège des hautes études », sur www.letudiant.fr, (consulté le )
- « Décret n° 2016-180 du 23 février 2016 portant association d'établissements publics du site lyonnais », sur www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
- Décret no 2007-386 du 21 mars 2007 portant création de l'établissement public de coopération scientifique Université de Lyon et Décret no 2015-127 du 5 février 2015 portant approbation des statuts de la communauté d’universités et établissements « Université de Lyon »
- « Création de l’Alliance des écoles d’ingénieurs de Lyon Saint-Étienne (AEILyS) », sur www.universite-lyon.fr, (consulté le )
- « F. Debouck : 'À Centrale Lyon, les jeunes sont très sensibles aux questions d’environnement' », sur www.letudiant.fr (consulté le )
- Nicolas Bros, « L’Enise reste à Saint-Étienne et le restera toujours », sur if-saint-etienne.fr, (consulté le ).
- Décret n° 2020-159 du 24 février 2020 portant intégration de l'Ecole nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne à l'Ecole centrale de Lyon
- Arrêté du 17 juillet 2020 portant création d'une école interne à l'Ecole centrale de Lyon.
- ECL Pro - Formation continue - Site officiel
- « Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs », sur daur-rankings.com
- « Classement général des écoles d'ingénieurs », sur L’Étudiant
- « Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs », sur Usine Nouvelle
- « Le classement 2022 des écoles d'ingénieurs », sur Le Figaro étudiant
- « GLOBAL 2000 LIST BY THE CENTER FOR WORLD UNIVERSITY RANKINGS », sur CWUR
- « QS World University Rankings 2022 », sur QS Top Universities
- « 2021 Academic Ranking of World Universities », sur Shanghai Ranking
- « World University Rankings 2022 », sur Times Higher Education
- « Charte Erasmus pour l'enseignement supérieur 2014-2020 » [PDF], sur www.ec-lyon.fr (consulté le )
- « Site de la Fanfare Piston », sur Fanfare Piston (consulté le )
- « Challenge Centrale Lyon », sur https://challenge-centrale-lyon.fr (consulté le )
- Si le LOU m'était conté... - Lougdunums
- « Alumni Centrale Lyon », sur https://www.centraliens-lyon.net/ (consulté le )
- « Bibliothèque Centrale Lyon "Michel Serres" », sur bibli.ec-lyon.fr (consulté le ).
- « Bibliothèque Centrale Lyon > Bibliothèque de l'ECL », sur bibli.ec-lyon.fr (consulté le ).
- « Ecole Centrale de Lyon - Lyon (69) - Fondatec » (consulté le )
- Bulletin de l'association des centraliens de Lyon (p. 26)
- Armand Arlès-Dufour
- Jean-François Saffange, Le Père Boisard et l'Œuvre des Ateliers d'Apprentissage de la Guillotière, Collection sciences de l'éducation, Éditions Don Bosco, Paris, 2007 (ISBN 2-914547-56-0), 275 pages
- cf Prêtres et Ouvriers.
- « Il faut comprendre avant d'apprendre. Faites faire d'abord, expliquez après ! » (Chanoine Louis Boisard, ECL'1867).
- Biographie de Hervé Renaudeau - EducPros
- Pierre Lemaire sur le site de l'école
- Paul Comparat sur le site de l'école
- Une brève histoire des cinquante dernières années
- « Pascal RAY », sur Annales des mines
- Henri Dulac, éloge des élèves, page 154, centenaire de Centrale Lyon.
- Portrait du Professeur Pierre Lemaire - Jean Mathieu, Histoire de l'École centrale de Lyon
- Jean Rozinoer, « L’introduction par Pawel Szulkin de la théorie mathématique des systèmes à l’École Centrale de Lyon » in Histoire de l'École centrale de Lyon [lire en ligne].
- Présentation de Geneviève Comte-Bellot sur le site de l'Académie des sciences.
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