Château-d'Olonne

Château-d'Olonne, appelé « Le Château-d'Olonne »[1],[Note 1], est une ancienne commune située à l'Ouest de la France, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

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Cet article possède un paronyme, voir Olonnes.

Château-d’Olonne

Vue aérienne du littoral.
Administration
Pays France
Code postal 85180
Code commune 85060
Démographie
Gentilé Castelolonnais
Population 14 030 hab. (2016 )
Densité 448 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 18″ nord, 1° 44′ 10″ ouest
Altitude 34 m
Min. 0 m
Max. 59 m
Superficie 31,29 km2
Historique
Date de fondation
Date de dissolution
Commune(s) d'intégration Les Sables-d'Olonne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Château-d’Olonne
Géolocalisation sur la carte : France
Château-d’Olonne
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Château-d’Olonne
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Château-d’Olonne

    Le , elle fusionne avec Olonne-sur-Mer et Les Sables-d’Olonne et devient une commune déléguée de la commune nouvelle des Sables-d’Olonne. La commune déléguée est supprimée par décision du conseil municipal du .

    Géographie

    Localisation

    Carte de la commune.

    La commune se situe sur la côte de Lumière, au milieu de la façade atlantique : elle s'inscrit ainsi dans le prolongement naturel de la station balnéaire Les Sables-d’Olonne. C'est une composante du pays des Olonnes, deuxième pôle urbain et premier pôle touristique de la Vendée.

    Géologie et relief

    Le territoire municipal de Château-d’Olonne s’étend sur 3 129 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 34 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 59 mètres[2],[3].

    Hydrographie

    Elle est traversée par le Tanchet.

    Voies routières

    Transport ferroviaire

    Transport aérien

    Urbanisme

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 9 665, alors qu'il était de 8 149 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 66,1 % étaient des résidences principales, 30,4 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,2 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants, était de 75,84 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (71,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a beaucoup diminué, passant de 6,1 % à 3,8 %, le nombre de logements sociaux étant passé de 332 à 242[I 3].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Beau-Séjour[1].

    En poitevin, la commune est appelée Le Chatea[4].

    Histoire

    Le Château-d'Olonne tient son nom du fait que la commune abritait autrefois un château à la place de l'actuelle église Saint-Hilaire. Le château ayant été détruit au début du XVIIe siècle sous les ordres de Richelieu afin d'éviter une potentielle invasion des Anglais, l'église actuelle fût bâtie sur les ruines de l'ancien château avec les mêmes pierres.

    L'épilogue de la « der des ders » portant le germe du cataclysme suivant, la débâcle de 1940 amène 400 réfugiés sur la commune. L'armée d'Occupation s'installe aussi avec un millier d'hommes et hisse le drapeau à croix gammée sur l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier. À la Libération, l'armée allemande quitte Les Sables-d'Olonne sans vraiment combattre. Mais quelques jours plus tard, les 30 et 31 août 1944, des convois ennemis reviennent. Les affrontements de la Bataille des Portes tournent à l'avantage des Forces Françaises de l'Intérieur, FFI. La guerre est finie, mais elle tue encore : deux mois après l'armistice, cinq enfants meurent dans l'explosion d'un obus abandonné[réf. nécessaire].

    Le , lors d'une consultation, près de 68 % des votants appuient la création d'une commune nouvelle avec Les Sables-d'Olonne et Olonne-sur-Mer au [5].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[6].

    Depuis le , elle forme une commune nouvelle avec Les Sables-d'Olonne et Olonne-sur-Mer[7].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[8],[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    novembre 1815 septembre 1830
    (démission)
    Pierre Arnaud    
    septembre 1830 septembre 1837 Joseph-Preux Merland    
    septembre 1837 décembre 1856 Pierre Robin    
    1857 1868 Eugène Guérineau    
    1868 1870 Auguste Boisard    
    octobre 1870 mai 1871 Benjamin Meunier   Maire provisoire
    1871 mai 1900 Auguste Boisard    
    mai 1900 octobre 1933 Georges-Henri Colins Droite Propriétaire
    Député de la Vendée (1924 → 1928)
    Conseiller général du canton des Sables-d’Olonne (1913 → 1925)
    1933 1947 Paul Colins   Agriculteur, Conseiller d'arrondissement, Président de la Société de courses des Sables d'Olonne, Croix de guerre 14-18, Médaille du mérite UNC, Officier du Mérite agricole
    Renommé en 1941
    1947 1966
    (décès)
    Séraphin Buton[10]   Maréchal expert
    Réélu en 1953, 1959 et 1965
    1966 1975
    (décès)
    Paul Belmont[10]   Commandant d’infanterie
    1975 1981 Pierre Arrouet    
    1981 Jacques Le Bel    
    Jean-Yves Burnaud[11],[12] DVD Directeur de clinique
    Joël Mercier[13] DVD Agent d’assurance
    Les données manquantes sont à compléter.

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    [14]
    (démissionnaire)
    Joël Mercier[15] DVD Agent d’assurance

    Le , le conseil municipal de la commune nouvelle des Sables-d’Olonne supprime la commune déléguée[16],[17].

    Politique environnementale

    En 2014, la commune possède trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[18] ; ce niveau a été atteint en 2009, le niveau « deux fleurs » en 2007.

    Jumelages

    Au 21 février 2014, Château-d'Olonne est jumelée avec[19] :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 2]

    En 2016, la commune comptait 14 030 habitants[Note 3], en augmentation de 5,07 % par rapport à 2010 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7587257598649631 0301 0931 1201 150
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1691 2071 1941 2421 3591 4371 5111 6521 745
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9702 0002 0331 8041 9291 9552 1272 3082 753
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 8385 7717 5528 83610 97612 90812 95013 47314 030
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (36,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,2 %, 15 à 29 ans = 12,3 %, 30 à 44 ans = 15,6 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 34,8 %) ;
    • 52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 12,6 %, 15 à 29 ans = 11,2 %, 30 à 44 ans = 15,3 %, 45 à 59 ans = 23,2 %, plus de 60 ans = 37,9 %).
    Pyramide des âges au Château-d'Olonne en 2007 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    0,3 
    10,8 
    75 à 89 ans
    13,5 
    23,6 
    60 à 74 ans
    24,1 
    23,0 
    45 à 59 ans
    23,2 
    15,6 
    30 à 44 ans
    15,3 
    12,3 
    15 à 29 ans
    11,2 
    14,2 
    0 à 14 ans
    12,6 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune propose une grande diversité d'activités culturelles telles que des concerts en plein air à la scène des Vallées, des « Rencontres Cinéma » à thèmes à la salle culturelle La gargamoëlle ainsi que de nombreuses manifestations interculturelles et d'échanges régionaux avec le pays basque notamment.

    Économie

    Tourisme

    Située sur la Côte de Lumière, la commune bénéficie d'un climat privilégié, caractérisé par un fort taux d'ensoleillement et une grande douceur des températures en toutes saisons, ce qui contribue à son attractivité touristique et résidentielle.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le Puits d'Enfer (2012).
    La Baie de Cayola (2012).

    Monuments historiques

    La commune ne compte qu'un monument historique, l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier, rue de l'Abbaye, abbaye bénédictine fondée en 1107 par Guillaume, comte de Poitou et duc d'Aquitaine, dont les parties encore existantes sont inscrites depuis le [24]. Elle n’a aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[25], ni aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[26], ni à l'inventaire général du patrimoine culturel[27].

    Autres lieux et monuments

    On peut également citer :

    • la résidence du Fenestreau (privée) ;
    • l'église Saint-Hilaire, rue de l'Église.
    • l'église évangélique baptiste, rue George Sand.

    La côte sauvage

    La commune de Château-d'Olonne présente la particularité de disposer à la fois d'une plage de sable et d'une côte rocheuse très découpée :

    Cet ensemble est parcouru par un cheminement cyclo-piéton.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Bien que le nom initial de la commune soit « Le Château-d'Olonne » tel que reporté sur la carte de Cassini (aller voir), il est orthographié par erreur « Chateau d'Ollonne » en 1793 (an II) selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque. Puis, il est orthographié « Le Château-d'Olonne » et « Château-d'Olonne » en 1801 selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine. L'INSEE a retenu la graphie « Château-d'Olonne » dans le Code officiel géographique de la République française, [lire en ligne] pour les statistiques officielles, toutefois les documents municipaux et d'autres agences de l'État utilisent le nom « Le Château-d'Olonne ».
    2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

    Autres sources

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. « Commune 15488 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    3. « Château-d’Olonne », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    4. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 94.
    5. Fusion des communes : Le Château-d'Olonne dit "oui", Ouest-France, 11 décembre 2016
    6. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    7. Lien brisé Commune nouvelle : ce qui se passera en 2019, www.lechateaudolonne.fr
    8. De 1790 à aujourd'hui, les maires du Château d'Olonne, sur lechateaudolonne.fr
    9. Mémoires de nos maires, Castel info n° 49, p. 15, janvier 2018
    10. « Hommage aux maires décédés pendant leur mandat », Ouest-France, (lire en ligne)
    11. « Le sous-préfet décore le maire lors de la cérémonie des vœux », Ouest-France, .
    12. « Clinique : Jean-Yves Burnaud passe la main », Ouest-France, .
    13. « Joël Mercier installé dans son fauteuil de maire », Ouest-France, .
    14. Marylise Kerjouan, « Coup de tonnerre après la fusion aux Sables », Ouest-France, .
    15. Laurence Monard, « Yannick Moreau a “la fusion heureuse” », Ouest-France, .
    16. Franck Hermel, « La ville nouvelle des Sables-d’Olonne n’aura plus de maires délégués », Le Journal des Sables, (lire en ligne).
    17. Jean-Marie Le Provost, « Le conseil tire un trait sur Olonne et Le Château », Ouest-France, .
    18. « Je recherche une ville ou un village », sur le site du concours des villes et villages fleuris (consulté le ).
    19. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    22. « Résultats du recensement de la population du Château-d'Olonne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    23. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Abbaye Saint-Jean d'Orbestier », notice no PA00110068, base Mérimée, ministère français de la Culture
    25. « Liste des lieux et monuments de la commune de Château-d'Olonne à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture
    26. « Liste des objets historiques de la commune de Château-d'Olonne », base Palissy, ministère français de la Culture
    27. « Liste des objets de la commune de Château-d'Olonne à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture
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