Château de Melphe
Le château de Melphe ou de Salins est un ancien château fort, probablement du XIe siècle, centre de la seigneurie de Salins, siège d'une châtellenie comtale, puis ducale du XIIIe siècle jusqu'à son abandon au XIVe siècle, dont les vestiges se dressent, au-dessus de Salins-Fontaine, dans le département de Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Château de Melphe | |
Nom local | Château de Salins |
---|---|
Période ou style | Médiéval |
Type | Château fort |
Début construction | v. XIe siècle |
Propriétaire initial | Maison de Savoie |
Destination actuelle | Ruiné |
Coordonnées | 45° 28′ 06″ nord, 6° 31′ 51″ est[1] |
Pays | France |
Anciennes provinces du Duché de Savoie | Tarentaise |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Commune | Salins-Fontaine |
Localisation
Les vestiges du château de Melphes, dit aussi de Salins, se trouvent au-dessus de la commune de Salins-les-Thermes, à une altitude de 628 mètres[2], dans le département français de Savoie sur la commune de Salins-Fontaine.
Le château, installé sur un promontoire escarpé sur ses côtés sud et ouest[2], permettait le contrôle du carrefour formé par les Doron (rivières)[3] des Belleville et de Bozel et la principale voie qui traversait la Vanoise, « par où pouvaient arriver, après avoir passé le col des Encombres ou celui de la Vanoise, des troupes ennemies venant de la Maurienne ou de l'Italie »[2],[4]. Depuis cette position, on pouvait ainsi apercevoir le territoire formé par dix-neuf paroisses et villages de ces vallées[2],[3].
Il permettait également de surveiller la capitale du diocèse de Tarentaise, Moûtiers, et son archevêque-comte, considéré comme le « chef de l'Église de Savoie », ainsi que la « [montée] à la Colonne Joux (Petit Saint-Bernard) »[4], soit la haute et basse Tarentaise[2].
Toponyme
Le chanoine Adolphe Gros indique que le toponyme Melphe, ou sa variation Melfe, provient très probablement d'un patronyme, dérivant du nom d'un oiseau de proie[5]. Le chanoine Gros précise que ce nom aurait été « donné à l'un des premiers propriétaires du château, placé sur un rocher escarpé comme un nid de vautour »[5]. Il écarte l'hypothèse avancée par l'archiviste Claude-Antoine Ducis qui voyait dans le toponyme « Melphe un mot composé de deux mots arabes, mela, sel, et phé, source », sachant que cette langue n'avait jamais été utilisée dans la région[5]. Il avance une autre hypothèse, moins probable, de la correspondance avec Melfi, du nom d'un château dans le sud de l'Italie et qui aurait été donné à celui situé au-dessus de Salins, sans avancer d'autres explications[5].
Le toponyme s'est maintenu dans le lieu-dit Melphe avec la route de Melphe, mais aussi à travers une avenue du château, ou encore les lieux-dits : le Donjon, les Créneaux, les Douves.
Le château est le cadre de la légende de la Dame Blanche, probable référence à la comtesse Mahaut d'Albon, au XIIe siècle[6],[7].
Histoire
À l'origine, le château est très probablement une motte féodale[3]. Cette dernière est remplacée par un château fort, sans qu'une date ne soit connue, mais avant l'an 1082[2].
Vers 1082, le comte en Maurienne, Humbert II, doit intervenir en Tarentaise pour régler le conflit opposant les seigneurs de Briançon à l'archevêque-comte de Tarentaise[2],[8]. Il profite de ce rôle pour s'implanter au bourg de Salins, voisin de la cité épiscopale et prendre possession du château[2],[8]. Cependant cette version est contestée par l'archiviste paléographe, Jacqueline Roubert, pour laquelle les faits ne sont pas avérés, « on ne saurait ajouter foi aux Chroniques de Savoie qui attribuent la conquête de la vallée au comte de Savoie qui, en 1082, aurait été appelé par un archevêque Héraclius pour châtier les sires de Briançon de leurs exactions »[9]. De même, s'interroge-t-elle quant aux raisons de la mort du comte dans les murs du château, « Y mourut-il par hasard ? Possédait-il déjà le château de Melphe au-dessus de Salins et le bourg de Salins où s'installeront plus tard les tribunaux des comtes de Savoie ? Ce sont autant de questions auxquelles l'absence de documents ne permet pas de répondre. »[9]
Au cours des XII et XIII siècles, le château est considéré par la tradition comme la demeure des comtesses douairières[3]. La comtesse Mahaut d'Albon, épouse du comte Amédée III de Maurienne, pourrait être la dame[6] à l'origine de la légende et de l'aumône dite du Pain-de-Mai[10]. Béatrice de Vienne, mère du comte Thomas Ier y réside en 1216[10]. Un document est signé par la comtesse Marguerite de Genève deux ans plus tard[11].
Son intérêt stratégique disparut dès le XIVe siècle avec le contrôle de la Tarentaise par les ducs de Savoie qui abandonnent le château vers la fin du XVIe siècle[12],[13]. Le château sert de carrière de pierre, dont certaines sont utilisées pour la construction des digues qui protègent le village de Salins[13]. Le fief est inféodé à une famille noble qui prend le patronyme de « Salins »[12]. Il passe ensuite à la famille de Ridde(s) par mariage au début du XVIIe siècle, puis au début du siècle suivant aux Du Verger ou Duverger, jusqu'en 1793[12],[11].
En 1738, le cadastre sarde mentionne le « château déroché de Melphe »[5].
Description
Le château fort est installé sur un promontoire dont les côtés sud et ouest sont escarpés[2],[12]. La forme de l'ensemble est elliptique, avec une orientation ouest-est[2],[12]. Le château était constitué de deux parties plates et séparées par une petite dépression[12]. Il ne reste plus que les vestiges d'« une partie des fondations de la construction principale et les soubassements des murs des chemins de ronde »[2].
Un inventaire de 1624 donne une idée de la maison-forte[12],[14]. Elle s'organisait en un édifice sur deux étages d'une hauteur de 15,60 m, un « donjon circulaire avec un escalier à vis de cinquante-sept marches de pierre de taille »[12]. Elle possède « deux caves au rez-de-chaussée, de deux chambres et de deux cabinets au premier et au second étages et d'un grenier et d'un galetas sous les combles »[10],[14]. Le système défensif avait disparu[14]. L'ensemble est décrit comme « vieux caduc et tombant en ruine »[14].
L'étude réalisée par l'architecte tarin Étienne-Louis Borrel (1822-1906) permet de connaître une partie de son organisation[2]. Au nord, une enceinte associée à des tours est édifiée afin de défendre l'accès la plus facile vers le château[2]. Les recherches archéologiques ont permis de découvrir les traces de plusieurs constructions qui ont pu accueillir les soldats[2]. Dans la partie ouest, un second mur flanqué de quatre tours et une tour barlongue permettaient de défendre l'accès par le sud[2]. Un édifice flanquée de deux tours sert d'entrée avec probablement un pont-levis[14].
La première partie était donc constituée de la basse-cour, puis dans sa partie sud du donjon qui possédait une hauteur supérieure à celle du château[14]
Châtellenie de Briançon et Salins dite de Tarentaise
L'organisation
Le château de Melphe est le siège d'une châtellenie, dit aussi mandement (mandamentum) dite de Briançon et Salins ou de Tarentaise[15], à partir de l'acquisition du château par la maison de Savoie à la fin du XIIIe siècle[3] et surtout l'obtention de la vicomté de Tarentaise (droits correspondants surtout en Haute-Tarentaise) et son incorporation à la châtellenie, en 1276[16],[17]. Dans l'organisation du comté de Savoie, elle relève du bailliage de Savoie[18].
La châtellenie de Tarentaise était dès lors l'une des plus importantes du comté de Savoie[15], elle correspond en partie à la vallée de la Tarentaise, qui relève du pouvoir de l'archevêque de Tarentaise[Note 1]. Divisée en deux parties, se distinguent les parties tant en bas qu'au-dessus du Siaix (Saix)[15]. L'historien local Émile Plaisance (1829-1905) donne pour la partie située « Au-dessus du Saix », quatre mestralies : Villette, Aime (tour comtale), Bourg-Saint-Maurice et La Val d'Isère (centre situé à Séez)[15].
La châtellenie était constituée de deux métralies — la mistrallia Tharentasie a saxo superius et la mistrallia Tharentasie a saxo inferius[19] — pour la période du début XIIIe au début XVe siècles, d'après l'historien Bernard Demotz[20] :
- métralie de Tarentaise inférieure ou basse : Villarabant (?), Villarlurin, Fontaine, Doucy et Pussy ;
- métralie de Tarentaise supérieure ou haute : le bourg de Saint Maurice, Hauteville, Landry, Peisey, Nancroix, Valezan, Macot.
Les châtelains
Dans l'organisation du comté de Savoie, le châtelain administre, tient les comptes et possède un rôle militaire majeur[21], à partir du XIIIe siècle[22]. Il est un « [officier], nommé pour une durée définie, révocable et amovible »[23],[24], qui « depuis les débuts de la résidence, est toujours allé à un fidèle »[25]. Il est chargé de la gestion de la châtellenie, il perçoit les revenus fiscaux du domaine, et il s'occupe également de l'entretien du château[26]. Son rôle est donc multiple (judiciaire, financier et militaire)[15].
Le châtelain supérieur de Tarentaise est assisté d'un lieutenant[3] ou vice-châtelain[15], parfois aidé par un receveur des comptes, qui rédige « au net [...] le rapport annuellement rendu par le châtelain ou son lieutenant »[27]. Le châtelain secondaire ou vice-châtelain, installé à Aime[15], et un autre personnage dit aussi parfois vice-châtelain était installé à Bourg-Saint-Maurice[3], devaient ainsi lui rendre des comptes.
Afin de gérer les mestralies, le châtelain est secondé par des métraux (ou mistraux), issus également de la noblesse, mais que « Les seigneurs la concédaient assez souvent, en fief ou en emphytéose, à une famille qui, dès lors, pouvait la vendre, la diviser, en disposer à son gré » (chanoine Garin)[21]. Le chanoine Garin précise par ailleurs que « Les émoluments, les droits, les attributions des mestraux variaient suivant les lieux et étaient généralement fixés par le titre de nomination, d'inféodation ou d'emphytéose »[21].
- 1150-1275 : famille Fine ou Finas[29] ;
- - : Hugues Isoardi/Hysuard, châtelain à Salins[29], métral de Tarentaise ;
- - : Humbert de Nucey, châtelain de Salins ;
- - : Brun de Montmélian ;
- - : damoiseau Martin de Châtillon, également châtelain de Tournon, Ugine et Faverges (1284-1286)[30] ;
- - : Hugues Amblard, métral de Tarentaise[30] ;
- - : Pierre de La Balme, métral de Tarentaise[30] ;
- - : Humbert de Bacin ;
- - : Humbert de La Sale ;
- - : Jean Bonivard ;
- - : Anterme, seigneur de Miolans et Mathieu de Morais
- - : Hugues de Châtelard ;
- - : Hugues de Châtelard, Oddon de Chandey et Humbert de Montbel ;
- - : Guillaume (Guillemet) de Montbel ;
- - : Conrad de Gorzan ;
- - (également receveur pour la période du au ) : Jacques de La Ravoire[30] ;
- - : Antoine de Clermont, seigneur de La Bâtie d'Albanais ;
- 1334 : Pierre de La Ravoire, châtelain de Tarentaise[29] ;
- - : Jean, seigneur de la Sarre ;
- - : Humbert de Savoie dit le « Bâtard de Savoie », seigneur d'Ecluses ;
- - : Mitra (?) de Savoie ;
- - (également receveur pour la période entre 1349 et 1350) : Jacques de Clermont, seigneur de Sainte-Hélène-du-Lac
- - (également receveur pour la période du au ) : Humbert de Savoie dit le « Bâtard de Savoie », seigneur d'Arvillard, fils illégitime d'Aymon, comte de Savoie ;
- 1355 : Aymon de Chaland[29] ;
- - (également receveur pour la période du au ) : damoiseau Aymon de Chaland, seigneur de Fénis et d'Aymavilles, également châtelain de Chambéry, Entre-deux-Guiers et Saint-Alban (1355-1370)[30] ;
- - : noble Étienne Provana[30] ;
- - : noble Daniel Provana, co-seigneur de Villard Almeis[30] ;
- - : Gaspard (I) de Montmayeur, maréchal de Savoie[31] ;
- - : héritiers de Gaspard (I) de Montmayeur ;
- - : François Bonivard ;
- - : Humbert (II) dit d'Arvillard, fils d'Humbert de Savoie ;
- - : nobles Aresmin († 1392) et Jacques Provana, frères et co-châtelains[30] ;
- 1389 : Guillaume de Sporia, vice-châtelain, résidant à Aime[29] ;
- - : nobles Jacques Provana, ses neveux Damien et Barthélémy Provana, co-châtelains[30] ;
- - : Jean bâtard de La Chambre, dit d'Aiguebelle[32], fils naturel de Jean de La Chambre, également bailli de Savoie et châtelain de Montmélian (1404-1405) ;
- - (1432 ?) : Gaspard (II) de Montmayeur, maréchal de Savoie[31] ;
- 1426 : Aimon de La Ravoire[29] ;
- - : Jacques de Montmayeur et les héritiers de Gaspard (II) de Montmayeur ;
- - : Pierre de Beaufort[30] ;
- 1441 : Barthélemy Bourg, vice-châtelain, de Tarentaise[29] ;
- - : Jean de Seyssel-La Chambre, seigneur de Barjat et de la Rochette, maréchal de Savoie[31] ;
- - : Antermet de L'Épine ;
- - : Jean de Seyssel-La Chambre, seigneur de Barjat et de la Rochette, maréchal de Savoie[31] ;
- - : Jacques de Montmayeur ;
- - : Jean de Montmayeur ;
- - : Jacques de Montmayeur ;
- - : Jean de Seyssel, seigneur de Barjat et de la Rochette, maréchal de Savoie[31] ;
- - : comte Aymon de La Chambre (branche de la famille de Seyssel), fils et héritier de Jean de Seyssel ;
- - : comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel), fils et héritier de Aymon de Seyssel ;
- 1479 : Jean Vitalio[29] ;
- - : receveur Antoine du Mollard de Saint-Oyen ;
- - : comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel), fils et héritier de Aymon de Seyssel ;
- - : comte Jacques de Montmayeur ;
- - : comte Jacques de Montmayeur, secrétaire, Mathieu, André et Louis, comtes de la Chambre (branche de la famille de Seyssel) ;
- - : André Richard de Tarentaise ;
- - : comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel), vicomte de Maurienne ;
- - : Jean Bruni, capitaine et receveur ;
- 1489 : Urbain de Montmayeur[29] ;
- - : comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel) et Urbain de Montmayeur ;
- - : Antoine de Belletruche, seigneur de Gerbaix, et Urbain de Montmayeur ;
- - : Antoine de Belletruche, seigneur de Gerbaix, et Jean Arduin ;
- 1498 : Antoine du Verger[29] ;
- - : Antoine de Belletruche, seigneur de Gerbaix, et comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel) ;
- 1501 : Antoine de Montmayeur[29] ;
- - : Antoine de Belletruche, seigneur de Gerbaix, comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel) et Jean-Louis Duvergier/du Verger, seigneur de Césarches ;
- - : Antoine de Belletruche, seigneur de Gerbaix, comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel) et Jacques de de Montmayeur ;
- - : comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel) et Jean-Louis Duvergier/du Verger[29], seigneur de Césarches ;
- - : comte Louis de La Chambre (branche de la famille de Seyssel), Guillaume Puenset/Puencet et Georges Chappot ;
- 1517 : Jean comte de la Chambre (branche de la famille de Seyssel), grand châtelain, de Tarentaise et d'Aiguebelle[29] ;
- - : comte de La Chambre (branche de la famille de Seyssel) et Benoît de Jance ;
- - : comte de La Chambre (branche de la famille de Seyssel) ;
- - : Théodule d'Avise ;
- - : Théodule d'Avise, comte de La Chambre (branche de la famille de Seyssel) et Jean de Chambon ;
- : Michel de Provence ;
- - : Jacques Puenset/Puencet ;
- - : Jean Matez/Mattel, fermier des laods, vends et plaits, biens meubles du pays de Tarentaise ;
- - : François de Mascot et Georges Duvergier/du Verger ;
- - : Claude Ceuvrier ;
- - : Antoine Canet, fermier des laods, vends plaids, et biens meubles du pays de Tarentaise ;
- - : Pierre Faure de Tournon ;
- - : Claude L'Ouvrier ;
- - : Pierre Faure de Tournon ;
- - : Jean Matez ;
- - : Michel de Marnix, Pierre Cartier, Pierre Donzel, fermiers de l'office du greffe de Tarentaise ;
- 1554 : Jean-Louis Baudard, châtelain de Tarentaise[29] ;
- 1560, 1561 et 1562 : Lean-Louis Boudard, fermier du domaine ;
- 1563, 1564 et 1565 : Georges Duvergier/du Verger et Pierre Meyne, fermiers du domaine et revenus de Tarentaise ;
- 1574 : Claude Lucas, châtelain de Tarentaise ;
Voir aussi
Bibliographie
- Étienne-Louis Borrel, Les monuments anciens de la Tarentaise (Savoie), Paris, Ducher, , 334 p. (lire en ligne), p. 150-153Étienne-Louis Borrel (1822-1906), architecte et historien de la Savoie, vice-président de l'Académie de la Val d'Isère.
- Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 390-394. (lire en ligne)
Fonds d'archives
- Série : Comptes des châtellenies (1275-1565). Fonds : Comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA 16621-16936. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).« Briançon et Salins »
- Série : Comptes des châtellenies (XIIIe siècle-XVIe siècle). Fonds : Inventaire-Index des comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).p. 129-148, « Châtellenie de Briançon et Salins »
- Groupe de Chambéry (animé par Christian Guilleré) et Groupe de Lyon (animé par Jean-Louis Gaulin), « Comptes de châtellenies savoyardes », sur castellanie.net : « Recherche multicritères : « Briançon et Salins » »
Articles connexes
Lien externe
- « Un peu d'histoire... » sur le site de la commune de Salins-les-Thermes.
Notes et références
Notes
- Sur le partage de la Tarantaise entre les comtes de Savoie et les archevêques-comtes de Tarentaise, lire l'archiviste paléographe Jacqueline Roubert, chapitre « Le comté et la vicomté de Tarentaise - Les empiètements du comte de Savoie au XIIIe siècle » (1961)[17].
Références
- Coordonnées trouvées sur Géoportail.
- Borrel, 1884, p. 150.
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 393.
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- Lucien Chavoutier, Savoie, une montagne de légendes, La Fontaine de Siloé, coll. « Savoie poche », , 305 p. (ISBN 978-2-84206-306-1, lire en ligne), p. 238-239.
- Académie de la Val d'Isère, Recueil des mémoires et documents, Volume 2, 1868, p. 306.
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- Marius Hudry, « La Tarentaise dans la stratégie des armées du Roi de France aux XVIe et XVIIe siècles », L'Histoire en Savoie, , p. 35 (lire en ligne).
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- « Archives de l'ancien duché de Savoie », Série S A. Inventaire, Volume 1, Archives départementales de la Savoie, 1966, p. 59.
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- Christian Abry, Jean Cuisenier (directeur de la publication), Roger Devos et Henri Raulin, Les sources régionales de la Savoie. Une approche ethnologique, alimentation, habitat, élevage, Paris, Fayard, coll. « Les Sources régionales », , 661 p. (ISBN 978-2-213-00787-8, ISSN 0244-5921), p.16, citant Baud, p. 173.
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- ADS1.
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- Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263, , p. 671-682, Annexe 11 : liste des châtelains recensés dans le cadre de cette étude (lire en ligne [PDF]) extrait de sa Thèse de doctorat d'Histoire dirigée par Étienne Hubert, Université Lumière-Lyon-II (lire en ligne).
- Guido Castelnuovo, « Les maréchaux de Savoie au bas Moyen Âge », dans XXXVIe Congrès des Sociétés Savantes de Savoie, La société savoyarde et la guerre. Huit siècles d'histoire, XIIIe – XXe siècles, Mémoires et Documents de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, (lire en ligne), chap. 100, p. 91-99
- Félix Bernard, Histoire de Montmélian, chef-lieu du comté et bailliage de Savoie, des origines à 1706, Imprimerie Allier, , 429 p., p. 217.
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