Château de Trenqueléon

Le château de Trenqueléon, aussi écrit Trenquelléon ou Trenquéléon, a été construit à Feugarolles, dans le département de Lot-et-Garonne.

Château de Trenqueléon
Début construction 1771
Propriétaire initial Charles de Batz, baron de Trenquéléon
Destination initiale Château
Propriétaire actuel Personne privée[1]
Protection  Inscrit MH (1951, 2015)
Coordonnées 44° 12′ 35″ nord, 0° 20′ 12″ est[2]
Pays France
Anciennes provinces de France Agenais
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Commune Feugarolles
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France

Histoire

L'origine du nom de Trenquelléon

En 1253, dans le Cartulaire d'Agen, les frères Bernard et Géraud Trenquelléon, fils d'Odon ou Othon de Lomagne, chevalier, seigneur de Fimarcon, donnent à l'évêque d'Agen les dîmes des paroisses de Saiinte-Marie de Bordères et de Saint-Étienne de Calignac.

Dans un acte daté de 1284 passé entre Jourdain de Lisle et le représentant du roi d'Angleterre dans la résidence d'Othon de Lomagne située à Malolerne, le château de Feugarolles et leurs dépendances, la paroisse de Calézun feront partie, à perpétuité, de la juridiction de la bastide de Vianne.

En 1313, un autre Bernard Trenquelléon de Lomagne, fils et petit-fils de deux Odon ou Othon de Lomagne, tous trois seigneurs de Fimarcon, a épousé Allemane de Cazenove.

Quelques seigneurs, barons de Trenquelléon

  • Daniel du Broqua ou Broca, baron de Trenquelléon, a épousé Sérène de Rabar, fille de Pierre de Rabar, écuyer, seigneur de Cerveaud et de Montgré, conseiller au parlement de Bordeaux. Il est mort de la peste, d'où :
    • Joseph du Broqua[3], écuyer,fils aîné du précédent, baron de Trenquelléon, veuf d'Olympe du Puy en 1694, mort en 1703, laissant une fille unique :
      • Anne du Broqua, baronne de Trenquelléon, mariée en premières noces à noble Jean François de La Peyre, écuyer, seigneur de La Lanne, et en secondes noces en avec François de Batz, chevalier, né en 1670, devenu baron de Trenquelléon par son mariage, d'où :
        • Charles de Batz, chevalier, seigneur baron de Trenquelléon, seigneur du Guay et de Saint-Julien, né en 1712, marié en premières noces en 1738 avec Catherine de Lustrac, et en secondes noces, en 1750, avec Marie Catherine Élisabeth de Malide, fille du comte de Malide et nièce du marquis de La Rochefoucauld, d'où :
          • Charles de Batz, né en 1754, a été seigneur baron de Trenquelléon, mort en 1815. Il s'est marié le avec Marie Ursule Caroline, fille de Bernard Joseph, comte de Peyronnec de Saint-Chamarand, d'où :
            • Adèle de Batz de Trenquelléon, fondatrice, à Agen, de la congrégation des Filles de Marie Immaculée[4],[5],
            • Charles Polycarpe de Batz, baron de Trenquelléon, né en 1792, marié en 1813 avec Adèle Sérène de Sevin de Ségougnac, d'où :
              • Charles Joseph de Batz, né le , baron de Trenquelléon,
              • Léopold Stanislas Joseph Chrisostome de Batz de Trenquelléon, né le , maire de Feugarolles, conseiller général du Lot-et-Garonne, chevalier de la Légion d'honneur en 1875[6]

Après le XIXe siècle

La dernière représentante de la famille de Batz de Trenqueléon, Charlotte (1873-1939), épouse Bélisaire Albigès. Le château passe à leur fille Hélène, épouse Christian de Bentzmann, puis à Ghislaine de Bentzmann, épouse Batiste, puis à Françoise Batiste, épouse de La Raitrie.

Le château

Le château de Trenqueléon a été construit en 1771 par Charles de Batz, baron de Trenquelléon, sur les vestiges d'un château féodal des seigneurs du même nom. La date est inscrite sur la lucarne centrale du pavillon ouest et les initiales C.B.T. sont écrites dans le sol en galets noirs et blancs devant l'entrée.

Le château a d'abord été une motte féodale qui a été la propriété des seigneurs de Fimarcon au milieu du XIIIe siècle.

Création du prix Jasmin d'Argent

En a été créé au château de Trenqueléon le prix Jasmin d'Argent destiné à récompenser un poète chantant l'Amour, la Patrie et la Gascogne en langue française ou en langue d'Oc[7].

Protection au titre des Monuments historiques

Les façades et les toitures du château ont été inscrites au titre des monuments historiques le , remplacé par un arrêté du 12 novembre 2015 couvrant la totalité du château et des communs[1],[8].

Notes et références

  1. (fr)« Château de Trenqueléon », notice no PA00084118, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  3. Ecartelé au 1 et 4 d'argent au lion de gueules armé et lampassé de sable, au 2 et 3 d'azur à trois chevron brisés d'or. (La Noblesse d'Armagnac en 1789 par Henri Bruno vicomte de Bastard d'Estang 1862). Aussi, du Broca (Dubroca alias de Broca olim de Brocas) Guyenne : Ecartelé au 1 et 4 d'argent au lion de gueules, au 2 et 3 d'azur à trois chevron d'or (Histoire de la Gascogne depuis les temps les plus reculés. Volume 5, par Jean-Justin Monlezun, Auch, 1850. La science du blason accompagné d'un armorial général des familles nobles de l'Europe 1858, par Louis de Magny. Blason de Claire du Broca (Armorial Général de France par Louis-Pierre d'Hozier 1764. Dictionnaire de la Noblesse par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, 1774. Art. Galliffet (de)), originaire de Bayonne, fille de Jean-Baptiste du Broca, capitaine de haut bord et Chef d'escadre au service du roi d'Espagne et de noble Claire Silvy, épouse le Joseph de Galliffet, de la Maison de Galliffet, commandant le Château d'If et des iles de Marseille. Ces armes sont aussi celles du vicomte de Broca (État présent de la noblesse française contenant : Le dictionnaire de la noblesse contemporaine et l'armorial général de France d'après les manuscrits, par Bachelin-Deflorenne, publié en 1886) qui possédait le château de Tieste-Uragnoux dans le Gers.
  4. Les sœurs Marianistes : Présentation d'Adèle de Batz
  5. Vie de la Révérende Mère de Trenquelléon, fondatrice et première supérieure de l'Institut des filles de Marie avec ses avis spirituels et ses lettres, Henri Oudin imprimeur-libraire, Poitiers, 1861 (lire en ligne)
  6. Base Léonore : Léopold Stanislas Joseph de Batz de Trenquéléon
  7. Jasmin d'Argent
  8. « Inventaire général : Château », notice no IA47000477, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes

Bibliographie

  • Jean Burias, Le guide des châteaux de France : Lot-et-Garonne, Hermé, Paris, 1985 (ISBN 2-86665-009-3)
  • Jules de Bourrousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne, p. 13-15, Revue de l'Agenais, année 1880, tome 7 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes


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