Château de la Madeleine (Eure)

Le château de la Madeleine est situé en bordure de la Seine entre les communes de Pressagny-l'Orgueilleux et Vernon dans l'Eure. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Pour les articles homonymes, voir Château de la Madeleine (homonymie).

Château de la Madeleine
Période ou style baroque
Type château
Architecte Francisco Gianotti (partiel)
Début construction 1129 - Reconstruit en 1810 - Ajout 1932
Fin construction 1932
Propriétaire initial Adjutor de Vernon
Destination initiale habitation
Propriétaire actuel famille Clermont
Destination actuelle château d'hôtes
Protection  Inscrit MH (2002)
Site web http://www.chateau-madeleine.com/
Coordonnées 49° 07′ 23″ nord, 1° 27′ 19″ est[1]
Pays France
Ancienne province Normandie
Région Normandie
Département Eure
Commune Pressagny-l'Orgueilleux
Géolocalisation sur la carte : Eure

Description et histoire

Gravure du château de la Madeleine au milieu du XIXème siècle, lorsqu'il appartenait à la famille de Perier.

C'est un édifice de style principalement baroque qui occupe le Mont désigné en 1129 à Adjutor de Vernon pour y élever un prieuré [3],[4] en l'honneur de Marie-Madeleine.

Le premier château est construit en 1772 par l'abbé Charles Morin du Marais Vernier, dernier abbé de Paimpont, sur le site du Prieuré de Sainte Madeleine. Ce monument est entièrement détruit à la Révolution.

Antoine René de Perier (1800-1880) en 1875, châtelain de La Madeleine de 1839 à 1864.

Sous le Premier Empire, en 1811, le général Brémond y réédifie une habitation. À partir de 1824, il appartient au poète Casimir Delavigne qui s'en défait en 1839. Il composa d'ailleurs à cette occasion un poème, Adieu à la Madeleine, dont les deux derniers vers s'adressent au propriétaire suivant. Cette même année, la propriété est acquise par Antoine René de Perier, maire de Pressagny-l'Orgueilleux de 1848 à 1865, auteur, président de la Société des peintres de Rouen, et garde du corps de la maison militaire du roi (Compagnie d'Havré)[5], de 1818 à 1819.

En 1864, la belle-fille de Louis Jacques Thénard, la baronne Thénard, achète la propriété. Le château est alors transformé en une résidence de style néo-Renaissance. Les jardins sont redessinés. La propriété reste dans sa famille jusqu'en 1915.

En 1932, l'architecte Francisco Gianotti y rajoute une aile dans le style Art Déco. Le parc de 11 hectares est classé en 1937.

La chapelle est restaurée en 1952 par l'entreprise Lebréjal.

Dans les années 1960-1970, le château, abandonné, est pillé[6].

La famille Clermont est propriétaire en dernier lieu depuis 1980, qui, par une opération de restauration, sauve le monument de la ruine.

Notes et références

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. Notice no PA27000048, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Notice no IA00017283, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Notice no IA00017284, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. Ministère de la guerre, Annuaire officiel des officiers de l'armée active, F.G. LEVRAULT, (lire en ligne), (Page 134) Ex-Gardes surnuméraires, Messieurs - Perier (A.R), 10 fév 1818.
  6. « Le dire de l'architecte des bâtiments de France, les essentiels. », (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail des châteaux de France
  • Portail du Moyen Âge
  • Portail de l’Eure
  • Portail des monuments historiques français
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.