Famille de Perier
La famille de Perier est une famille française originaire de la ville du Havre en Normandie, anoblie en 1726, actuellement éteinte[1]. Le nom de sa branche cadette « Perier de Salvert » a continué à être porté aux Antilles françaises jusqu'en 2018. Elle ne doit pas être confondue avec d’autres familles « de Perier » subsistantes.
Pour les articles homonymes, voir Perier.
de Perier | |
![]() Armes. | |
Blasonnement | D’argent, à une fasce de sinople accompagnée de quatre quintefeuilles de mesme posées une à chaque canton de l’écu. |
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Branches | Perier de Salvert, Perier de Montplaisir |
Période | XVIIe siècle - 2018 |
Pays ou province d’origine | ![]() |
Demeures | Manoir du Moros. |
Charges | Gouverneur de la Louisiane, Gouverneur de l'Île Royale, Directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine |
Fonctions militaires | Lieutenant général des armées navales, Chefs d'escadre |
Récompenses civiles | ![]() ![]() |
Récompenses militaires | ![]() ![]() |
Elle a donné de nombreux officiers de marine et s'est illustrée particulièrement par deux frères, l'un gouverneur de la Louisiane de 1726 à 1733, lieutenant général des armées navales, grand-croix de l'Ordre de Saint-Louis, l'autre chef d'escadre puis directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine.
Origine, noblesse
La famille Perier est originaire du Havre, dans la paroisse Notre-Dame puis Saint-François, où ce nom était porté par plusieurs familles. Peirier, ou Périer, avec un seul r, est la forme normande du mot poirier[2].
Une famille de Perier subsistante, elle aussi originaire du Havre, revendique une origine commune avec cette famille avant le début de sa filiation suivie qui commence au XVIIe siècle[3].
Le , Jean Perier épouse au Havre Anne Dentu, en présence d'Étienne Perier et de Jean Le Dentu, sans autres précisions[4], et ils auront cinq enfants, dont Étienne Perier (Le Havre 1644- Le Havre 1726), capitaine du port de Dunkerque, chevalier de Saint-Louis, anobli par lettres patentes en avec sa descendance[5], qui est la souche de toute la famille.
Généalogies simplifiées
- Jean Perier (+ en mer en 1665), capitaine de navires marchands pour la Compagnie des Indes en 1654, marié au Havre le 24 mai 1632 avec Anne Le Dentu (1613-1650) qui lui donne cinq enfants, dont:
- Étienne Ier Perier (Le Havre 1644- Le Havre 1726), capitaine du port de Dunkerque, anobli, marié à Brest en 1684 avec Marie de Launay, dame de Salvert, fille de Michel de Launay, marchand de vin en gros à Brest, et de Marguerite Le Run, qui lui donne cinq enfants, dont:
- Étienne II Perier (Le Havre 1687- Château de Tréoudal 1766), lieutenant-général des armées navales, gouverneur de Louisiane, grand-croix de Saint-Louis, marié à Gonneville en 1719 avec Catherine Le Chibelier, qui lui donne cinq enfants, dont:
- Étienne Louis de Perier (Le Havre 1719 - Cap-Haïtien 1756), lieutenant de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, sans alliance,
- François Alexis de Perier de Montplaisir (1724-1759), lieutenant de vaisseau, tué le 21 septembre à bord du Juste au combat de Belle-Île-en-Mer[6], dont une fille qui épouse le 6 juin 1789 un comte de Marguerie,
- Antoine Louis Perier de Monplaisir (La Nouvelle-Orléans 1728- embouchure de la Loire 1759), lieutenant de vaisseau mort le lendemain de la bataille des Cardinaux, marié à Saint-Domingue en 1756 avec Elisabeth de Perreau.
- Anne Catherine de Perier (La Nouvelle-Orléans 1731), mariée en 1755 avec Henri du Plessis de Tréoudal (Tréoudal, Morlaix 1719 - 1766), capitaine de vaisseau tué en commandant le Courageux, dont deux filles:
- Marie Louise Françoise du Plessis de Tréoudal mariée à Morlaix en 1775 avec Jean-Bernard de Labadye (1750-1789), remariée avec Olivier Le Coroller, sieur de Coatcourant,
- Marie Jacquette Catherine du Plessis de Tréoudal mariée à Morlaix en 1778 avec Louis Faure de Lacombe, chevalier de Saint-Louis,
- Monplaisir de Perier (La Nouvelle Orléans 1732),
- Anne Françoise de Perier (Le Havre 1690),
- Antoine Alexis de Perier de Salvert (Dunkerque 1691 - Versailles 1757), cartographe, chef d'escadre, gouverneur de l'Île Royale, directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine, marié en secondes noces à Lanriec en 1749 avec Angélique Rosalie de La Duz de Vieuxchamps (1713-1786)[7], qui lui a donné trois fils, et en premières noces avec Marie Françoise Elisabeth Piotard qui lui a donné six enfants, dont
- Louis Alexis Perier de Salvert, dit le comte de Salvert, (Manoir du Moros 1730- en émigration 1803), chef d’escadre, membre originel de la Société des Cincinnati, marié à Toulon en 1758 avec Catherine Françoise de Gervais, fille de François-Louis Gervais, prévôt de la Marine, qui lui a donné six enfants, dont:
- Louis François Achille Perier de Salvert, (Toulon 1764- Pointe-à-Pitre 1834), capitaine de vaisseau, capitaine du port de Pointe-à-Pitre, marié à Paris en 1814 avec Ellen Goostry (1782-1846), qui lui a donné sept enfants, dont :
- Charles Eugène Édouard Léon Perier de Salvert (Cherbourg 1818-Basse-Terre 1904), magistrat à Basse-Terre, dont postérité naturelle[8].
- Louis François Achille Perier de Salvert, (Toulon 1764- Pointe-à-Pitre 1834), capitaine de vaisseau, capitaine du port de Pointe-à-Pitre, marié à Paris en 1814 avec Ellen Goostry (1782-1846), qui lui a donné sept enfants, dont :
- Éléonor Jacques Marie Stanislas de Perier de Salvert (Brest 1748- au large de Cuddalore 1783), lieutenant de vaisseau, membre de l'Académie de Marine, fondateur de la loge La Triple Espérance, tué le 20 juin 1783 à la bataille de Gondelour, sans postérité.
- Louis Alexis Perier de Salvert, dit le comte de Salvert, (Manoir du Moros 1730- en émigration 1803), chef d’escadre, membre originel de la Société des Cincinnati, marié à Toulon en 1758 avec Catherine Françoise de Gervais, fille de François-Louis Gervais, prévôt de la Marine, qui lui a donné six enfants, dont:
- Étienne II Perier (Le Havre 1687- Château de Tréoudal 1766), lieutenant-général des armées navales, gouverneur de Louisiane, grand-croix de Saint-Louis, marié à Gonneville en 1719 avec Catherine Le Chibelier, qui lui donne cinq enfants, dont:
- Étienne Ier Perier (Le Havre 1644- Le Havre 1726), capitaine du port de Dunkerque, anobli, marié à Brest en 1684 avec Marie de Launay, dame de Salvert, fille de Michel de Launay, marchand de vin en gros à Brest, et de Marguerite Le Run, qui lui donne cinq enfants, dont:
- Étienne Perier, marié au Havre le 27 février 1614 avec Louise Reculard, fille de Jean Reculard, boulanger, qui lui donne cinq enfants, dont:
- Jean Perier (Le Havre 1619-vers 1663), sert dans la marine marchande au Levant, marié au Havre le 17 février 1648 avec Marguerite Melun (1623-1688) qui lui donne sept enfants, dont:
- Pierre Jean Perier (Le Havre 1654-Le Havre 1715), capitaine de navires marchands, marié au Havre en 1678 avec Marie-Marguerite Gohon, fille d'Étienne Gohon, capitaine de quartier du Havre, et de Guillemette Estiemble, qui lui donne cinq enfants, dont:
- Jean Perier, sieur de Marfauville à Cauville-sur-Mer (Le Havre 1679-Le Havre 1726), avocat au Grand Conseil puis conseiller du roi et lieutenant-général au siège de l'amirauté du Havre et d'Harfleur, marguillier de la paroisse Saint-François.
- Pierre Perier du Petit Bois (Le Havre 1688-Le Havre 1729), capitaine de navires marchands, marié en secondes noces en 1718 avec Suzanne Louvet qui lui donne cinq enfants, dont:
- Jean Pierre Perier du Petit Bois (Le Havre 1715-Le Havre 1748), capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, mort de ses blessures à la suite du siège de Berg-op-Zoom.
- Pierre Étienne Perier du Petit Bois (Le Havre 1720-Le Havre 1780)[9], avocat, capitaine d'infanterie, capitaine garde-côtes, trésorier général de la Marine, marguillier de la paroisse Saint-François, marié au Havre en 1748 avec Marie Anne Morin, fille de feu Jean-Baptiste Morin (+1742), ci-devant directeur de la Compagnie des Indes Occidentales, et de Catherine Bouëtte, dame d'Oudalle, dont descendance subsistante.
- Pierre Jean Perier (Le Havre 1654-Le Havre 1715), capitaine de navires marchands, marié au Havre en 1678 avec Marie-Marguerite Gohon, fille d'Étienne Gohon, capitaine de quartier du Havre, et de Guillemette Estiemble, qui lui donne cinq enfants, dont:
- Jean Perier (Le Havre 1619-vers 1663), sert dans la marine marchande au Levant, marié au Havre le 17 février 1648 avec Marguerite Melun (1623-1688) qui lui donne sept enfants, dont:
Personnalités
- Étienne Ier Perier[10], né le au Havre, et décédé le dans la même ville, est un officier supérieur de la Marine et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, anobli par lettres patentes en 1726.
- Étienne II Perier[10], dit « Perier l'Aîné » , né en 1687 à Dunkerque et mort le au château de Tréoudal[11],[12], est gouverneur de la Louisiane française de 1726 à 1733[13]. Corsaire, il est fait en 1757 lieutenant général des armées navales[14], et grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1765[15].
- Antoine Alexis Perier de Salvert, dit « Perier le Jeune »[16], né le à Dunkerque et mort le à Versailles, est coseigneur de Moros et de Kerrichard, chef d'escadre[17], corsaire, cartographe, gouverneur de l'Île Royale, directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine et commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[15].
- François Alexis Perier de Montplaisir, né le au Havre, lieutenant de vaisseau, participe au combat du devant Goudelour et du devant Negapatam contre l'escadre anglaise de Pocock sur la côte de Coromandel. Revenu en France, il commande La Licorne, frégate du roi, le il fait entrer dans le Golfe du Morbihan 32 transports venant de Nantes, qui doivent amener en Écosse les troupes du duc d'Aiguillon, malgré la présence de l'escadre anglaise qui croise sous Belle-Île, il est tué le à bord du Juste au combat de Belle-Île-en-Mer[6].
- Étienne Louis de Perier[18], né le au Havre et mort le au Cap-Haïtien[19], est lieutenant de vaisseau et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, il participe notamment à la prise du HMS Northumberland en 1744.
- Louis Alexis Perier de Salvert[20], dit le comte de Salvert[21], né le au manoir du Moros et mort le en émigration[22], est chef d'escadre, seigneur de Moros, de Kerrichard et de Salvert[23], chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et membre originel de la Société des Cincinnati[24].
- Éléonor Jacques Marie Stanislas Perier de Salvert, né le à Brest et tué le au large de Gondelour, est lieutenant de vaisseau, membre adjoint de l'Académie royale de marine, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[25] et franc-maçon Souverain Prince Rose-Croix[26],[27] fondateur de la loge « La Triple Espérance » à Port-Louis[28].
- Louis François Achille Perier de Salvert[20], né le à Toulon et mort le à Pointe-à-Pitre, est capitaine de vaisseau, commissaire aux armements de Cherbourg, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis[29], chevalier de la Légion d'honneur[29], et chevalier des ordres de Sainte-Anne au 1er degré et de Saint Vladimir au 3e degré[29].
- Jean Perier, sieur de Marfauville à Cauville-sur-Mer (Le Havre 1679-Le Havre 1726), avocat au Grand Conseil puis conseiller du roi et lieutenant-général au siège de l'Amirauté du Havre et d'Harfleur, marguillier de la paroisse Saint-François. D'une famille possiblement apparentée, sans postérité.
- Louis François Achille Perier de Salvert (1764-1834).
Réalisé entre 1821 et 1834.
Armes, blason, devise, titre
- 1726 D’argent, à une fasce de sinople accompagnée de quatre quintefeuilles de mesme posées une à chaque canton de l’écu[30],[31],[32].
- 1797 Dextera Domini fecit virtutem (La droite du Seigneur a déployé sa puissance)[33]. Cette devise est celle de la famille Letellier de Brothonne adoptée par M. Antoine-Daniel Perier d'Oudalle après son mariage (1797) avec Eléonore Félicité Sophie Letellier de Brothonne.

Louis Alexis Perier de Salvert (1730-1803) portait un titre de « comte de Salvert » sans fondement connu.
Alliances
Quelques dates de mariages au sein de la famille de Perier : Le Dentu (1632), Boissaye du Bocage[réf. nécessaire][34] (1661)[35], de Launay (1684)[15],[36], Renoult de Saint Aubin (v.1685), 1718)[15], Le Chibelier (1719)[15], Piotard (1729), de Laduz de Vieuxchamps (1749), du Plessis de Tréoudal (1755), de Perreau[37],[38](1756), de Gervais (1758)[15], Bigot de Morogues[39] (1770), de Marguerye (1789), Goostry (XIXe siècle, 1814).
Terres et demeures
- Salvert, au Revest-les-Eaux (1684-1793).
- Domaine du gouverneur, 613 Royal Street, La Nouvelle-Orléans (1726-1733)[40],[41],[42].
- Montplaisir à McDonoghville (1726-1737)[43].
- Manoir du Moros, à Concarneau (1728-1795)[44],[45],[46].
- Kerrichard, à Concarneau (1728-1795)[44],[45],[46].
Postérité
Cette famille a laissé divers souvenirs pour la postérité :
- Dans la ville de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane : une rue appelée Perrier street et dans cette même rue[47] un hôtel Maison Perrier sont inaugurés en 1890 et 1892, en référence à Étienne de Perier (1687-1766), gouverneur de la Louisiane française de 1726 à 1733[48],[49],[50].
- Dans la ville de Saint-Denis, à La Réunion : fondé en 1958, un temple maçonnique appartenant à la loge L'Amitié du Grand Orient de France porte le nom Éléonore Perier de Salvert, en référence à Éléonor Jacques Marie Stanislas Perier de Salvert (1748-1783), franc-maçon Souverain Prince Rose-Croix[26],[27] et fondateur de la loge La Triple Espérance sur l'île Maurice[28].
- La Perrier Street à la Nouvelle-Orléans.
- Plaque de la Perrier Street à la Nouvelle-Orléans.
- Plaque de l'hôtel Maison Perrier à La Nouvelle Orléans.
- Plaque du temple Eléonor Jacques Perier de Salvert à Saint-Denis.
Notes et références
- Jougla de Morenas, Grand Armorial, supplément 1952, page 418
- Henri Moisy, Noms de famille normands: étudiés dans leurs rapports avec la vieille langue et spécialement avec le dialecte normand ancien et moderne, (lire en ligne), p. 347
- Dans son supplément de 1952 au Grand Armorial, page 418, Jougla de Morenas ajoute la précision que « Pierre-Etienne, neveu du Lt général Étienne de Perier, fils de Pierre Perier et de Suzanne Louvet, ep. en 1748 Marie-Anne Morin d'Oudalle », ce qui permet de rattacher la descendance de la famille subsistante à la famille noble éteinte. Or, comme on peut le voir dans les deux généalogies simplifiées qui suivent, le lieutenant général Étienne de Perier" (1687-1766) n'est pas du tout le frère aîné de son père Pierre Perier du Petit Bois (1688-1729), ni même son cousin germain ou même issu de germain, etc.
- « Acte de mariage entre Jean Perier et Anne Le Dentu du 27 mai 1632. », sur Archives départementales de Seine-Maritime
- Bibliothèque nationale, Manuscrits, "Nouveau d'Hozier" no 262, cote 5990, article "de PERIER" : «Louis, par la grâce de Dieu, roy de France et de Navarre, à tous présents et à venir, salut. Le privilège de la noblesse a toujours ésté regardé par les Roys nos prédécesseurs comme la plus précieuse marque de leur estime, et la plus digne récompense qu'ils pussent accorder à ceux de leurs sujets qui s'estoient distinguez dans les différents Estats qu'ils avoient embrassez. Nous sommes persuadez qu'il n'est point en effet, de moyen plus capable d'exciter à la vertu et qui puisse marquer davantage la distinction que méritent ceux de nos sujets qui se dévouent au service de l'Estat, qu'en les honorant de prérogations qui se perpétuent dans leurs descendants et qui soient aussi durables que doivent l'estre le souvenir de leurs talents et de leurs bonnes qualitez. Le zèle et la sage conduite qui ont distingué notre cher et bien amé, le Sieur Estienne de Perier, pendant plus de cinquante années qu'il a servi sur nos vaisseaux en qualité de volontaire, de lieutenant de frégate, de lieutenant et de capitaine de vaisseau, et les preuves qu'il a données de sa valeur et de son courage dans toutes les occasions qu'il a eues de les signaler, nous l'ont fait juger digne des témoignages de notre satisfaction. Le dit sieur de Perier commença de servir en 1654, en qualité de volontaire sur les vaisseaux que commandait son père, pour le commerce du Levant et entra en l'année 1665 au service du feu Roy, de glorieuse mémoire, notre très honoré seigneur et bisayeul, sous les ordres du sieur de Pannetier, qu'il suivit dans toutes les campagnes que firent nos escadres et armées navalles jusqu’en l’année 1677 qu’il fût fait lieutenant de frégate. Après avoir servi en cette qualité pendant 12 années, il fût fait lieutenant de vaisseau en 1689 et capitaine de vaisseau en 1703 et fût en l’année 1712, honoré de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, et pendant le long intervalle de temps qu’il a été employé en qualité de lieutenant de frégatte, de lieutenant et de capitaine de vaisseau, il a eu divers commandements de frégattes et de vaisseaux, tant à la prise de Cahienne et de l’isle de Tabacq, que pour d’autres expéditions militaires et pour les voyages qu’il a fait aux isles de l’Amérique dans le Nord, aux Indes occidentales et à Siam. Pendant les services qu’il rendit au sieur de Pannetier, il essuya vingt-deux combats et fût blessé deux fois. Il se rendit maître en l’année 1689 de plusieurs vaisseaux ennemis à l’abordage, et fit sauter en l’air un garde-côte anglais de quarante canons et fût blessé en cette occasion. En considération des services rendus pendant plus de 50 années sur les vaisseaux du Roy, en qualité de lieutenant, capitaine, commandant et autres et de ceux actuellement rendus par les Sieurs Estienne et Antoine Alexis de Perier de Salvert, ses enfants, le premier en qualité de garde de la Marine depuis 1704 et aujourd'hui dans la place de Gouverneur général de la Louisiane et l'autre en qualité de garde de la Marine depuis ladite année 1704 et depuis l'année 1721 en celle d'enseigne de vaisseau. »
- Michel Vergé-Franceschi, Les officiers de vaisseaux issus de la Compagnie des Indes, 1996.
- E. Taillemite, Dictionnaire des marins français. M. Vergé-Franceschi, Dictionnaire d’Histoire maritime.
- « Sa sœur Andrée Ninine (née de Perier de Salvert) est encore en vie en 2018. » La famille de Perier est aujourd'hui représentée au moins par Madame Andrée née de Perier de Salvert, épouse de Monsieur Ninine dont elle porte le nom.
- Dans son supplément de 1952 au Grand Armorial, page 418, Jougla de Morenas ajoute la précision que " Pierre-Etienne, neveu du Lt général Étienne de Perier, fils de Pierre Perier et de Suzanne Louvet, ep. en 1748 Marie-Anne Morin d'Oudalle", ce qui permet de rattacher sa descendance à l'autre famille. Or, comme on le voit, le lieutenant général Étienne de Perier" (1687-1766) n'est pas du tout le frère de son père Pierre Perier du Petit Bois (1688-1729), ni même son cousin gemain.
- C'est ainsi que Michel Vergé-Franceschi le qualifie, clôturant son intervention sur la famille de Perier, lors des cinquièmes Journées franco-britanniques d'histoire de la Marine sur Les Flottes des Compagnies des Indes 1600-1857 qui se sont tenues à Lorient du 4 au .
- Louis Le Guennec, Morlaix et sa région, Amis de Louis Le Guennec, , 413 p., Page 55
- Blanche Maurel & Étienne Taillemite, Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint-Domingue, tome troisième, Paris, Société de l'histoire des colonies françaises, (lire en ligne), p. 1535
- Bernard Lugan, Histoire de la Louisiane française: 1682-1804, Perrin, 298 p. (lire en ligne)
- Laure Andry, Histoire de la Louisiane: racontée aux enfants Louisianais, Imprimerie Franco-Américaine, , 169 p. (lire en ligne), Page 42 et autres
- Henri Jougla de Morenas & Raoul de Warren, Grand Armorial de France, Supplément Tome VII, Paris, Société du Grand Armorial de France (lire en ligne), Page 413
- Raymond de Bertrand, Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts : Notice historique sur Antoine-Alexis Perier de Salvert, chef d'escadre, natif de Dunkerque, t. 8, Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, (lire en ligne), p. 229-263.
- Michel Aumont, Les corsaires de Granville: Une culture du risque maritime (1688-1815), Presses universitaires de Rennes, , 560 p. (lire en ligne), Page 154
- Étienne Louis de Perier est souvent confondu avec son frère François Alexis. C'est par exemple le cas dans Anne Mézin, CORRESPONDANCE DES CONSULS DE FRANCE À CADIX (1666-1792), Inventaire analytique des articles AE/B/I/211 à AE/B/I/300 (Du fonds dit des affaires étrangères), Archives nationales françaises, 636 p. (lire en ligne), p. 493 et 494.
- Alain Boulaire, Kerguelen: Le phénix des mers australes, France-Empire, , 248 p. (ISBN 2307181326, lire en ligne), Trois pages (section trois)
- Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), Éditions Auguste Picard, (lire en ligne), p. 258
- (en) Martinus Nijhoff, Mexico and Central America (lire en ligne)
- Christian de La Jonquière, Les Marins français sous Louis XVI: guerre d'indépendance américaine, Muller, , 294 p. (lire en ligne)
- « D'hier à aujourdhui, histoire, souvenirs, images », Lanriec.com, , p. 2 (lire en ligne)
- Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), Éditions Auguste Picard, (lire en ligne), p. 258
- Louis Pierre d' Hozier, Armorial général de la France, Firmin Didot frères et fils, (lire en ligne), Page 680 et 681
- Hervé Perret, « De l'amour impossible d'un franc-maçon pour une esclave à l'Ile Bourbon ou le procès d'un transgresseur », Dix-Huitième Siècle, n°36, (lire en ligne)
- Alain Junot, « À Bourbon, très tôt, les loges ont diffusé des idées nouvelles », Clicanoo, (lire en ligne)
- Martine Acerra, Guy Martinière, Guy Saupin, Laurent Vidal, Les villes et le monde: Du Moyen Âge au XXe siècle, Presses universitaires de Rennes, , 464 p. (lire en ligne), Page 88
- Dossier Base Léonor de Louis François Achille de Perier de Salvert
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, Tome V, Paris, Société du Grand Armorial de France (lire en ligne), Page 248 : "PERIER ou PERRIER ou DE PERRIER : 26.108. - D'argent à la fasce de sinople, accompagnée de 4 quintefeuilles du même cantonnées."
- E. de Sereville, F. de Saint Simon, Dictionnaire de la noblesse française, Paris, La société française au XXe siècle, de PERIER Provence, Touraine. "D'argent à une fasce de sinople accompagnée de 4 quinte-feuilles du mesme contournées." Anobli et confirmé noble 21 juin 1726.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Editions Robert Laffont, (ISBN 2-221-05925-5), PERIER (de) d'argent à une fasce de sinople accompagnée du même de 4 quintefeuilles du même contournées : anobli (confirmé) en 1726 (20).
- Arnaud Clément, La noblesse française, Academia, 2020, page 439.
- « Georges Boissaye du Bocage », sur Orange
- « Acte de mariage entre Anne Perier et George Boissaye du Boccage du 27 février 1661. », sur AD Seine Maritime
- « Acte de décès de Marie de Launay "épouse du sieur Étienne de Perier". », sur AD Seine Maritime
- Société des amis du Bazadais, Les cahiers du Bazadais, Numéros 84 à 91, (lire en ligne), Page 44
- « Famille de Perreau », sur Oniros
- Bigot de Morogues.
- Alan Brown, Louisiana Legends & Lore, Arcadia Publishing Incorporated, , 160 p. (ISBN 9781439672051, lire en ligne), p. 59
- Leonard Victor Huber, New Orleans A Pictorial History, (lire en ligne), p. 28
- Où se trouve aujourd'hui le restaurant The Court of Two Sisters. Cette demeure est située sur un vaste terrain de 300 mètres de profondeur, qui s'étend le long de Charles Street, jusqu'à Dumaine. La demeure se compose de sept pièces avec des galeries à l'avant et à l'arrière ; en outre, il y a un bâtiment contigu à deux étages sur un côté, une grande cour, une cuisine séparée, une boulangerie, deux entrepôts, des bûchers, des poulaillers et des pigeonniers, et un vaste jardin
- (en) Betsy Swanson, Historic Jefferson Parish: From Shore to Shore, Pelican publishing company, (lire en ligne), page 110
- Jean Tosti, « Le Moros, ses manoirs et son histoire », sur Généanet
- Association bretonne, Saint-Brieuc. Classe d'archéologie, Bulletin archéologique de l'Association bretonne, Imprimerie-Librarie-Lithographie de René Prud'homme, (lire en ligne), Page 211
- Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, Volume 1, Forest et Grimaud, , 471 p. (lire en ligne), Page 157
- (en) Conde Nast Johansens, Recommended Hotels, lnns, Ressorts & Spas, the Americas, Atlantic, Carribean, Pacific, , p. 103
- (en) Sally Asher, Hope & New Orleans: A History of Crescent City Street Names, La Nouvelle-Orléans, The History Press, (lire en ligne), "PERRIER : Etienne de Perier was a French naval officer (...). In 1890 the city named a street after Perier, which somehow picked up an extra r along the way."
- (en) John Churchill Chase, Frenchmen, Desire, Good Children: ...and Other Streets of New Orleans !, Simon and Schuster, , 208 p. (lire en ligne), Page 52 : "Perrier replaced him. There is a Perrier Street in New Orleans, but in times of governor Perrier all there seemed to be was Indian trouble (...)"
- (en) « Maison Perrier »
Bibliographie
- Raymond de Bertrand, Notice historique sur Antoine-Alexis Perier de Salvert dans Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, (lire en ligne), p. 229 à 263
- Robert Busquet de Caumont, Busquet de Caumont: Histoire culturelle, sociologique et patrimoniale d'une ancienne famille, Editions Publibook, 29 novembre 2012, 320 pages, p. 217
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, Tome V, Paris, Société du Grand Armorial de France, p. 248
- Henri Jougla de Morenas & Raoul de Warren, Grand Armorial de France, Supplément Tome VII, Paris, Société du Grand Armorial de France, p. 413
- Louis Drigon de Magny, La science du blason accompagnée d'un armorial général des familles nobles de l'Europe, Bibliothèque municipale de Lyon, A. Aubry, 1858, 329 p, p. 255
- Charles Poplimont, La France héraldique, Volume 4, Heutte, 1874, p.19
- Luc Boisnard, Dictionnaire des anciennes familles de Touraine, Mayenne, Floch, 1992, p. 312 (cette source ne donne aucune preuve (filiation, généalogie, preuves de noblesse) d'une noblesse chevaleresque du XIIIe siècle qui est de surcroît contredite par l'histoire de cette famille)
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- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Editions Robert Laffont, 1989, PERIER (de)
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Vidéographie
Documentaire
- Louisiana Public Broadcasting (en), Louisiana : A History, épisode 1, chapitre The Indian Wars, 32:41 à 34:00
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- http://www.france-phaleristique.com/accueil.htm
- « Plan de la ville françoise du Havre de Grâce en 1524. », sur Gallica
- Membres de la famille de Perier sur la Base Léonor
- Faire-part de décès de la comtesse de Perier de Salvert
- « BOISSAYE DU BOCAGE (Georges) ».
- Robert Busquet de Caumont, Busquet de Caumont: Histoire culturelle, sociologique et patrimoniale d'une ancienne famille, Editions Publibook, , 320 pages (lire en ligne), Page 217 - 12) de Perier : " D’argent, à une fasce de sinople accompagnée de quatre quintefeuilles de mesme posées une à chaque canton de l’écu. ".
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