Famille Bigot de Morogues

La famille Bigot de la Touanne et de Morogues est une famille subsistante de la noblesse française originaire du Berry.

Famille Bigot de la Touanne et de Morogues

Armes de la famille.

Blasonnement De sable à trois têtes de léopard d'or, lampassées de gueules.
Devise Tout de par Dieu.
Branches Trois branches principales dont la branche des seigneurs d'Ormoy éteinte au XVIIe siècle.
Période XIVe ou XVe siècle à nos jours.
Pays ou province d’origine Berry
Allégeance Royaume de France
Charges Premier directeur de l'Académie de Marine

Pair de France

Fonctions militaires Lieutenant général des armées navales

Histoire

Selon Gustave Chaix d'Est-Ange, cette famille est composée de trois branches dont voici les auteurs : À la branche aînée appartient noble homme Nicolas Bigot qui fut échevin de Bourges en 1518, 1519 et 1520, fonctions anoblissantes[1]. En 1526 il fut lieutenant général au bailliage du Berry[1]. À la seconde, Pierre Bigot, conseiller procureur du roi au bailliage de Berry et siège présidial de Bourges[1]. À la troisième, Étienne Bigot, secrétaire du roi et échevin de Bourges en 1559[1].

Arnaud Clément écrit que le principe de noblesse de cette famille est issu de l'échevinage de Bourges en 1487 et de 1518 à 1520[2]. Anobli par charge de secrétaire du roi en 1588, maintenue noble le 10 janvier 1699[2].

En 1770, Pauline Bigot de Morogues, fille du lieutenant général des armées navales Sébastien-François, épouse Éléonor Jacques Marie Stanislas de Perier de Salvert (1748-1783), officier de marine français, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, membre de l'Académie de Marine et franc-maçon[3],[4],[5].

Cette famille est membre de l'ANF depuis 1938.

Personnalités

Portraits

Blasonnement

Les armes de la famille Bigot de Morogues se blasonnent ainsi ; De sable à trois têtes de léopard d'or, lampassées de gueules[6].

Alliances

Les alliances de la famille Bigot de Morogues sont les suivantes : Bodineau de Meslay (1743), de Perier de Salvert (1770), Kiéné (1804).

Assiette d'alliance de Éléonor Jacques Marie Stanislas de Perier de Salvert (1748-1783) et Louise Marie Madeleine Symphorose Bigot de Morogues, 1770.

Postérité

En Bretagne, trois rues portent le nom de Sébastien-François Bigot de Morogues[7].

Articles connexes

Notes et références

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 4, pages 260 à 264 Bigot de Morogues.
  2. Arnaud Clément, La noblesse française, Acadomia, 2020, page 108.
  3. Académie impériale des sciences de St.-Pétersbourg, Bulletin de l'Académie impériale des sciences de St.-Pétersbourg, (lire en ligne), p. 94
  4. Louis Pierre d' Hozier, Armorial général de la France,volume 15 (lire en ligne), p. 73
  5. Archives parlementaires de 1787 á 1860 recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés sous la direction de J. Mavidal ... et de E. Laurent. Première série (1787 à 1799)., (lire en ligne), p. 90
  6. Lionel Sandoz, « Bigot de Morogues », sur Armorial.org
  7. D'après Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, 1997.

Bibliographie

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 4, pages 260 à 264 Bigot de Morogues
  • Arnaud Clément, La noblesse française, Acadomia, 2020, page 108
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