1834 en France
Cette page concerne l'année 1834 du calendrier grégorien.
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Événements
Sommaire : | Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre |
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Janvier
- 1er janvier : Louis-Georges Mulot et son fils commencent le forage puits artésien du puits de Grenelle à Paris, dans la cour de l'abattoir de Grenelle. Les travaux sont achevés le [1].
- 4 janvier : premier discours de Lamartine à la Chambre, il est élu déjà depuis presque un an[2].
- 9 janvier : début du cours de Michelet à la Sorbonne[3].
- 25 janvier : durant les débats de la Chambre des députés, Marie-Denis Larabit, se plaignant de la dictature militaire du ministère Soult, Bugeaud l’interrompt par ces mots : « L'obéissance est le premier devoir du soldat ». Un autre député, François-Charles Dulong, demande, caustique : « Même si on lui demande de devenir geôlier ? ». Bugeaud ayant lu le lendemain cette réplique dans le Journal des débats, la prenant comme une insulte en relation à son rôle dans la captivité de la duchesse de Berry au fort de Blaye, écrit à Dulong pour lui demander des explications. Une conciliation échoue, et un duel est décidé pour le 29 janvier au bois de Boulogne malgré l'intervention de Carrel ; Dulong est mortellement blessé d'une balle à la tête et meurt le lendemain. Ses obsèques sont l'occasion pour les républicains de sortir en nombre, encadrés par la force publique[4].
Février
- 2 février : Dupont de l'Eure démissionne de son mandat de député après la mort de Dulong[5].
- 14-24 février, Lyon : tentative de grève générale des ouvriers de la société des mutuellistes, pour soutenir des ouvriers peluchiers frappés par une baisse des salaires ; dix sept chefs d'ateliers et trois compagnons ferrandiniers sont arrêtés, ce qui provoquera en avril, au moment de leur procès, la révolte des canuts[6].
- 16 février : loi interdisant aux crieurs publics des brochures et journaux l'exercice de leur profession sans autorisation préalable de la municipalité[7].
- Nuit du 20 au 21 février[8] : la promulgation de la nouvelle loi sur la presse est l’occasion de rixes avec la police dans les rues de Paris, notamment dans les quartiers de Montmartre, Montorgueil, Saint-Martin, Bonne-Nouvelle, le faubourg Saint-Denis et la place de la Bourse ; les troubles continuent les jours suivants, jusqu'au 24 février[9].
- 23 février : premières lectures des Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand à l'Abbaye-aux-Bois chez Madame Récamier[10].
- 24 février :
- traité entre l’émir Abd el-Kader, bey de Mascara, et le général Desmichels. Abd el-Kader est reconnu souverain de la province d'Oran[11].
- troubles sur la place de la Bourse au sujet de l'exécution de la loi sur les crieurs publics ; le préfet de police Gisquet fait appel à la garnison et à la Garde nationale pour cerner la place tandis que la police attaque les émeutiers. Un homme est mortellement blessés lors des affrontements avec la troupe. Les manifestants sont finalement dispersés par la cavalerie[8].
- 25 février : la presque totalité des sections républicaines des Gracques et Cincinnatus est arrêtée au Café des Deux Portes sur le boulevard Saint-Denis[12]. Le lendemain 73 membres de la Société des droits de l'homme sont arrétés[8].
- 28 février : la cour d'assises condamne le député Étienne Cabet à deux ans de prison pour délit de presse[13]. Il se réfugie en Grande-Bretagne pendant cinq ans.
Mars
- 31 mars : la Chambre des députés rejette la ratification de l’accord avec les États-Unis du concernant l’indemnisation des dommages causés par les corsaires français[14]. Ce qui provoque la démission du duc de Broglie et du général Sébastiani[15].
Avril
- 4 avril : remaniement ministériel à la suite de la démission du duc de Broglie ; Thiers obtient l'Intérieur, Barthe, nommé Premier président de la Cour des comptes abandonne la Justice à Persil, le comte d’Argout, nommé premier gouverneur de la Banque de France est remplacé par Duchâtel au ministère du commerce et des travaux publics[15].
- 5 avril : au tribunal de Lyon, on juge les accusés de la grande grève de février. Le Conseil exécutif de la société des mutuellistes et la Société des droits de l'homme créent un comité d'entente qui organise une manifestation de soutien pour le [6],[16].
- 6 avril : à Lyon, l'enterrement d'un chef d'atelier mutuelliste de confession protestante est suivi par 8 000 à 10 000 personnes, maîtres ouvriers mutuellistes et compagnons ferrandinier ; l'Écho de la fabrique publie le même jour une pétition signée par 2544 personnes contre la loi sur les associations jugée liberticide[6].
- 9 - 12 avril : insurrection à Lyon[16]. Pour enrayer une surchauffe de la production, des baisses de salaire sont décidées dans le textile, qui entraînent des grèves et des révoltes des ouvriers que les républicains (Société des droits de l'homme) attisent et tentent de récupérer à leur profit. Thiers abandonne la ville aux insurgés puis la reprend le 13 avril. L’insurrection s’étend dans diverses villes de province (Arbois, Épinal, Lunéville, Châlon, Grenoble, Vienne, Clermont-Ferrand, Marseille, Toulon…), notamment à Saint-Étienne (11 avril), puis à Paris, où les autorités procèdent à des arrestations préventives pour étouffer tout mouvement similaire. À Lyon, la répression fait plus d'une centaine de morts, plus de 500 arrestations dans les milieux républicain et mutuelliste[6].
- 10 avril : loi qui limite le droit d’association et menace d’interdiction les sociétés ouvrières de secours mutuel[17].
- 11 avril : situation insurrectionnelle sérieuse à Saint-Étienne, où les rebelles construisent des barricades place Chavanelle et cherchent à enfoncer les portes de la manufacture d'armes[18].
- 12 avril : massacre de la rue Projetée faubourg de Vaise à Lyon[19].
- 13 avril : émeutes à Paris[16].
- 14 avril : massacre de la rue Transnonain[20] ; les troupes de Bugeaud massacrent tous les habitants d’une maison située no 12 rue Transnonain, d’où un coup de feu a été tiré sur la troupe[16]. Cet épisode, abondamment exploité par les républicains, marque la fin de l'insurrection[21]
- 20 avril : loi sur l'organisation du conseil général et des conseils d'arrondissement du département de la Seine et du conseil municipal de la ville de Paris, par la voie de l'élection. Parmi les 44 membres du Conseil général de la Seine élus au suffrage restreint, les 36 élus de Paris forment le Conseil municipal de Paris[22].
- 22 avril - 2 mai : débat sur le financement de la conquête de l'Algérie par la France[23].
- 24 avril : quadruple-Alliance[24].
Mai
- 1er mai : Ouverture de l'exposition des produits de l'industrie française place de la Concorde à Paris[25].
- 2 mai : Discours de Lamartine à la Chambre des Députés pour la colonisation de l'Algérie[26].
- 13 mai : La Chambre des députés vote 14 millions de crédits supplémentaires pour pouvoir entretenir une armée de 360 000 hommes[27].
- 15 mai : La Chambre des députés vote un projet de loi réprimant sévèrement la détention et l’usage d’armes de guerre[27].
- 19 mai : Loi sur l'état des officiers[28].
- 20 mai : Mort de La Fayette ; ses obsèques, le 22 mai, encadrées par un lourd dispositif militaire, se déroulent sans incidents[27].
- 24 mai :
- Loi réprimant les insurrections[29].
- Clôture de la session parlementaire[27].
- 25 mai : Ordonnance qui dissout la Chambre des députés, convoque les collèges électoraux pour le 21 juin et fixe au 20 août l’ouverture de la session parlementaire de 1835[27].
- 27 mai : Prosper Mérimée est nommé Inspecteur général des monuments historiques. Il quitte Paris le 31 juillet pour accomplir sa première inspection dans le sud de la France (Nevers, Vézelay, Lyon, Marseille et Nîmes)[30].
Juin
- 14 juin : énorme succès du Robert Macaire, joué par Frédérick Lemaître[31].
- 17-19 juin : création du « Cercle de la Société d'Encouragement », plus connu sous le nom de Jockey Club de Paris[32].
- 21 juin : élections législatives : L’opposition a 150 sièges, mais les républicains ont quasiment disparu et il y a une trentaine de légitimistes. Émergence du « Tiers Parti » au sein de la majorité[14].
- 25 juin : Les Paroles d'un croyant de Lamennais est condamné par l'encyclique Singulari nos[33].
- 30 juin : ordonnance avançant l’ouverture de la session parlementaire au 31 juillet[34].
Juillet
- 18 juillet :
- démission de Soult. Ministère du maréchal Gérard qui remplace le premier gouvernement Soult[35].
- création par François Guizot d'un « Comité des travaux historiques » « chargé de diriger les recherches et la publication de documents inédits sur l'histoire de France »[36].
- 22 juillet : création par une ordonnance royale du « Gouvernement général des possessions françaises dans le nord de l’Afrique », après une enquête menée en Algérie par une commission composée de pairs, de députés et d’officiers. Le général Drouet d’Erlon est nommé gouverneur général des possessions françaises du nord de l’Afrique[37]. Cet acte juridique est le premier qui attribue la qualité de Français aux indigènes juifs et musulmans d'Algérie[38].
- 26 juillet : inauguration du Pont Louis-Philippe à Paris[39].
- 28 juillet : le Saint-Office met les chansons de Béranger, les romans de Pigault-Lebrun et celui de Victor Hugo Notre-Dame de Paris à l'Index[40].
Août
- 11 août : le journal La Tribune, qui avait suspendu ses publications depuis les évènements du 13 avril, reparaît[41].
Octobre
- 2 octobre : échec au théâtre de Versailles de la pièce de Chateaubriand, Moïse[42].
- 8 octobre : début de la parution du Réformateur, journal d'opposition républicaine de François-Vincent Raspail[43].
- 10 octobre : le choléra apparait à Oran[44].
- 29 octobre : démission du maréchal Gérard, favorable à l’amnistie des insurgés d’avril, réclamée par le Tiers Parti mais à laquelle s’opposent Guizot, Thiers et le roi[35].
- 30 octobre : inauguration du pont du Carrousel à Paris[45].
Novembre
- 10 novembre : ministère Maret, sous la présidence de Maret, duc de Bassano, surnommé « le ministère des trois jours »[35].
- 14 novembre : démission des ministres devant les quolibets qui ont accueilli la formation du ministère[35].
- 18 novembre : ministère Mortier : nouveau gouvernement présidé par le maréchal Mortier, duc de Trévise (pratiquement semblable au ministère Gérard), après deux courts gouvernements[35].
- 27 novembre : Eugène Scribe est élu à l'Académie française[46].
Décembre
- 7 décembre : le choléra atteint Marseille[44]. Il tue 788 personnes du au [47].
Naissances en 1834
- 1er janvier : Ludovic Halévy, académicien français († 1908).
- 8 février : Dimitri Mendeleïev, chimistre russe (mort en 1907).
- 22 avril : Gaston Planté, physicien français.
- 13 mai : Henri Bouchet-Doumenq, peintre français († ).
- 19 juillet :
- Edgar Degas, peintre français († ).
- Jean-Marie Déguignet, soldat, écrivain breton († 1905).
- Henri-Charles Oulevay peintre, caricaturiste, dessinateur, graveur français († 1915).
- 2 août : Frédéric Auguste Bartholdi, sculpteur français.
- 16 décembre : Léon Walras, économiste français († 1910).
Décès en 1834
- 20 mai : Marquis de La Fayette, militaire.
- 8 octobre : François-Adrien Boïeldieu, compositeur français (° 1775).
- Jacques Balmat dit Le Mont Blanc : premier ascensionniste du mont Blanc avec Michel Paccard.
Notes
- Encyclopédie moderne ou bibliothèque de toutes les connaissances humaines, vol. 24, Paris, P. Duménil, (présentation en ligne)
- Jules Senger, L'art oratoire, Presses universitaires de France, , 132 p. (ISBN 978-2-7059-0982-6, présentation en ligne)
- Gabriel Monod, La vie et la pensée de Jules Michelet (1798-1852), Paris, Honorée Champion, (présentation en ligne)
- Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, vol. 63, Michaud, (présentation en ligne)
- Encyclopédie des gens du monde, vol. 8, Paris, Treuttel et Würtz, (présentation en ligne)
- Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves : Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, La Découverte, , 1286 p. (ISBN 978-2-35522-114-9, présentation en ligne)
- Teulet, d'Auvilliers, Sulpicy, Les codes français annotés offrant sous chaque article l'état complet de la doctrine, de la jurisprudence et de la législation, vol. 2, Paris, Chamerot, (présentation en ligne)
- Henri Joseph Gisquet, Mémoires de M. Gisquet, ancien préfet de police, vol. 3, Paris, Marchant, (présentation en ligne)
- Maurice Agulhon, Cultures et folklores républicaines : actes du Colloque "Les marques républicaines dans la culture populaire en France", Éditions du CTHS, , 498 p. (ISBN 978-2-7355-0303-2, présentation en ligne)
- Catherine Decours, Juliette Récamier, Place des éditeurs, , 557 p. (ISBN 978-2-262-08046-4, présentation en ligne)
- C. Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, vol. 1, Poignavant, (présentation en ligne)
- Emmanuelle Retaillaud-Bajac, Clandestinités urbaines : Les citadins et les territoires du secret (XVIe-XXe), Presses universitaires de Rennes, , 384 p. (ISBN 978-2-7535-3130-7, présentation en ligne)
- François Fourn, Etienne Cabet, 1788-1856 : une propagande républicaine, vol. 2, Presses universitaires du Septentrion, (présentation en ligne)
- Guy Antonetti, Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire : Dictionnaire biographique 1814-1848, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 619 p. (ISBN 978-2-8218-2826-1, présentation en ligne), p. 109
- Jean Baptiste Honoré Raymond Capefigue, L'Europe depuis l'avènement du roi Louis-Philippe, vol. 1, Meline, Cans et Compagnie, (présentation en ligne)
- Philippe Vigier, La monarchie de Juillet, Presses universitaires de France, , 158 p. (ISBN 978-2-7059-1770-8, présentation en ligne)
- Pierre Guillaume, Mutualistes et médecins : conflits et convergences (XIXe – XXe siècles), Éditions de l'Atelier, , 207 p. (ISBN 978-2-7082-3513-7, présentation en ligne)
- Procès des accusés d'avril, vol. 1, C. Maurier, (présentation en ligne)
- Louis Blanc, Révolution française. Histoire de dix ans : 1830 - 1840, vol. 4, Pagnerre, (présentation en ligne)
- La rue Transnonain était la partie de la rue Beaubourg située entre les rues du Grenier-Saint-Lazare et Michel-le-Comte au sud, et la rue au Maire qui longeait Saint-Nicolas-des-Champs au nord ; elle appartenait pour sa partie méridionale au quartier Sainte-Avoye (3e ar.) et pour sa partie septentrionale au quartier Saint-Martin-des-Champs (6e arr.). On l'a englobée dans le nom de la rue Beaubourg en 1851.
- Rémusat : « Un autre exemple du genre d'illusion où nous jette l'esprit de parti fut l'affaire alors fameuse de la rue Transnonain. Dans cette rue, située entre les Halles et le Marais, des soldats étaient entrés furieux dans une maison d'où l'on venait de tirer à l'improviste. Après quelque résistance dans l'escalier, ils appliquèrent d'instinct ce droit de la guerre qui permet, dit-on, de passer au fil de l'épée tous les défenseurs d'un ouvrage pris d'assaut. Mais tout ce qu'ils massacrèrent n'était pas des défenseurs. Tout ce qui se trouva dans la maison y passa. On dit même que les véritables combattants s'étaient sauvés par le toit. Ce fut une terrible scène. Quelques jours après, quand les vaincus ou leurs amis purent se plaindre et récriminer, ils dénoncèrent en l'amplifiant le massacre de la rue Transnonain. Les organes du gouvernement répondirent par des dénégations. On insista, Thiers inquiet fit une enquête, dans laquelle les faits furent palliés. Il crut et nous dit qu'il n'y avait rien eu. On le crut aussi dans la majorité ministérielle, après avoir dit d'abord que si c'était vrai, c'était bien fait. Pour moi, sans aller jusque-là, je ne doutai pas, pendant plusieurs mois, de la fausseté du récit des journaux, et il fallut la publication du rapport des commissaires instructeurs de la Cour des pairs pour me dissuader. Nouvelle et frappante preuve de la difficulté pour les gouvernements et les partis de savoir la vérité qui peut leur déplaire. L'anecdote sanglante de la rue Transnonain n'en resta pas moins comme un souvenir de haine dans le peuple de Paris. Les journaux avaient eu soin de l'imputer au général Bugeaud. » Rémusat note qu’il n’y était directement pour rien.
- J. B. Sirey, Recueil général des lois et des arrêts en matière civile, criminelle, commerciale et de droit public, vol. 34, Bacquenois, Cosse et Appert, (présentation en ligne)
- Mémoires Rémusat T3 p. 171, NdE : "Le débat sur une allocation de 400 000 francs pour la colonisation dans le budget de 1835, avait duré cinq séances du 22 avril au 2 mai 1834. Une série d'ordonnances au mois d'août 1834 avait organisé le gouvernement général (le général Drouet d'Erlon) assisté d'un intendant civil (M. Le Pasquier), mis à la tête de la Marine l'amiral de La Bretonnière, et chargé le député Laurence, membre de la commission d'Afrique, d'étudier l'organisation judiciaire à créer."
- « La Convention du 22 avril 1834, qu'on a appelée improprement Quadruple alliance, n'avait en réalité qu'un caractère local. Elle se composait de sept articles et d'un additif de quatre articles. Elle se référait dans ses considérations à la nécessité de maintenir la paix intérieure dans les deux États de la péninsule. Le régent de Portugal s'engageait à employer tous les moyens pour expulser don Carlos de son territoire. La régente d'Espagne s'engageait à intervenir au Portugal sur demande du régent pour coopérer à chasser du territoire portugais les deux prétendants don Carlos et don Miguel. Le roi d'Angleterre s'engageait à concourir aux opérations par l'envoi de forces navales. Le roi des Français dans le cas où sa coopération serait jugée nécessaire s'engageait, à faire à cet égard ce qui serait jugé nécessaire d'un commun accord. Les deux gouvernements portugais et espagnol promettaient une amnistie générale et assureraient aux prétendants après leur départ une pension convenable -par l'additif la France s'engageait à prendre toutes dispositions pour empêcher le passage d'armes et de munitions par la frontière, l'Angleterre s'engageait à fournir à l'Espagne armes et munitions. » (Rémusat Mémoires T3, p. 143-144)
- Recueil des lois et ordonnances d'un interet general depuis le 7 aout 1830 avec des notes et deux tables, l'une chronologique, et l'autre analytique et alphabetique, vol. 3, au bureau de l'administration du Journal des notaires et des avocats, (présentation en ligne)
- Alphonse Marie Louise de Lamartine, Discours à la chambre des députés sur Alger, Joly, (présentation en ligne)
- Guy Antonetti, Louis-Philippe, Fayard, , 1010 p. (ISBN 978-2-213-65288-7, présentation en ligne)
- Adolphe Crémieux, Code des codes, vol. 1, Au Bureau central, (présentation en ligne)
- Bertrand Goujon, Histoire de la France contemporaine. Monarchies postrévolutionnaires : (1814-1848), vol. 2, Éditions La Martinière, , 446 p. (ISBN 978-2-02-109445-9, présentation en ligne)
- Yves Reboul et Antonia Fonyi, Mérimée, Presses Universitaires du Mirail, , 241 p. (ISBN 978-2-85816-790-6, présentation en ligne)
- Gérard Gengembre, Le théâtre français au 19e siècle, Armand Colin, , 352 p. (ISBN 978-2-200-27893-9, présentation en ligne)
- Joseph Antoine Roy, Histoire du Jockey Club de Paris, M. Rivière, (présentation en ligne)
- Pierre-marie Berthe, Les dissensions ecclésiales, un défi pour l’Église catholique, Éditions du Cerf, , 1169 p. (ISBN 978-2-204-13263-3, présentation en ligne)
- T. Fleury, Annales du parlement français, vol. 1, Firmin Didot frères, (présentation en ligne)
- Ernest Boulanger et Léon Muel, Gouvernements, ministères et constitutions de la France de 1789 à 1895 : Précis historique des révolutions, des crises ministérielles et gouvernementales et des changements de constitutions, vol. Collection XIX, (ISBN 978-2-346-08286-5, présentation en ligne)
- Philippe Le-Bas, France. Dictionnaire encyclopédique, vol. 5, Didot, (présentation en ligne)
- Bulletin des lois et ordonnances publiées depuis la révolution de juillet 1830, vol. 1, Paris, Paul Dupont, (présentation en ligne)
- Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France : De la guerre de Cent Ans à nos jours, Agone, , 832 p. (ISBN 978-2-7489-0302-7, présentation en ligne)
- Jacques Hillairet, L'Île Saint-Louis, LEs éditions de minuit, , 285 p. (ISBN 978-2-7073-3312-4, présentation en ligne)
- Jean-baptiste Amadieu, La littérature française du XIXe siècle mise à l'Index, Éditions du Cerf, , 656 p. (ISBN 978-2-204-12571-0, présentation en ligne)
- Henri Joseph Gisquet, op. cit, p. 421.
- Ghislain de Diesbach, Chateaubriand, Place des éditeurs, (ISBN 978-2-262-07676-4, présentation en ligne)
- Georges Duveau, Raspail, Presses universitaires de France, , 68 p. (ISBN 978-2-7059-2041-8, présentation en ligne)
- Patrice Bourdelais et Jean-Yves Raulot, Histoire du choléra en France : une peur bleue, 1832 et 1854, Payot, , 313 p. (ISBN 978-2-228-91492-5, présentation en ligne)
- Jean Rondelet et Guillaume-Abel Blouet, Traité théorique et pratique de l'art de bâtir, vol. 1, Dominique Avanzo et Cie., (présentation en ligne)
- « Eugène SCRIBE », sur site de l’Académie française
- Jim Franc, Le Choléra à Marseille : 1834-1835, Marseille, Impr. Mille et Senés, (présentation en ligne)
Articles connexes
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