Château du Landsberg

Le château du Landsberg est situé sur le ban de la commune de Heiligenstein, dans le Bas-Rhin (Région naturelle : Collines sous-vosgiennes Est[2]), et faisait partie de la ceinture de châteaux forts protégeant l’abbaye de Sainte-Odile.

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Château du Landsberg

Le château du Landsberg.
Type Château fort
Début construction Fin du XIIe siècle
Fin construction XVe siècle
Propriétaire initial Conrad de Landsberg
Destination initiale Forteresse
Destination actuelle Ruines
Protection  Classé MH (1965, vestiges)
Coordonnées 48° 25′ 14″ nord, 7° 25′ 21″ est[1]
Pays France
Anciennes provinces de France Basse-Alsace
Région Grand Est
Département Bas-Rhin
Commune Heiligenstein
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alsace

Le château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis [3].

Historique

Reconstitution (vers 1870).

Vers 1197-1200, Conrad de Vienhege, chevalier fait édifier le château du Landsberg, dont il prit le nom, sur un terrain qu'il a obtenu de l'abbesse de Nierdermunster. Le château comportait un corps de logis, un donjon et probablement une basse-cour. Le texte délimite la forêt qui en dépend et mentionne une carrière de pierre ainsi qu'une fosse à calcaire pour fabriquer la chaux[4]. En 1200, il est attestée par une charte signée notamment par Otton de Bourgogne. Vers 1235, il est agrandi au nord-ouest par un nouveau château qui comportait une courtine flanquée de deux tours circulaires, deux logis et une vaste basse-cour.

Vers la fin du 3e quart du XVe siècle, le château délabré fut remanié et adapté aux armes à feu, et étendu vers le sud-est.

Le château était destiné à assurer la défense des abbayes de Hohenbourg (au Mont Sainte-Odile), Niedermunster, Truttenhausen et Andlau.

De 1979 à 1981, le château fit l'objet d'une campagne de fouilles[note 1].

Le Landsberg figure parmi les lieux de sabbat nommés dans les procès de sorcellerie a Meistratzheim au XVIIe siècle[5].

Description

Sur la façade du palais, est visible l'oriel (XIIe siècle), qui abrite le chœur de la chapelle castrale. Le chœur, éclairé notamment par une ouverture cruciforme, était décoré de peintures murales : un Christ bénissant entouré d'anges. Il protégeait symboliquement l'entrée du château[6].

Notes et références

Notes

  1. Responsable de la fouille : G. Bronner

Références

  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
  2. « La forêt de Landsberg », sur prosilva.fr (consulté le ).
  3. « Notice n°PA00084745 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 75.
  5. G. Bronner et al., « Un château double au XIIIe siècle : le Landsbergb à la lumière des travau récents », Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire, Strasbourg, , p. 83 (lire en ligne).
  6. Mengus 2021, p. 252.

Articles connexes

Liens externes

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