Lieu du sabbat
Le lieu du sabbat est l'endroit où se réunissent les sorciers lors des cérémonies du sabbat. Le lieu n'est pas toujours le même mais correspond à des critères récurrents : les sorciers et sorcières se réunissent le plus souvent à l'extérieur, dans des lieux presque toujours isolés et loin des habitations. Cela peut-être une haute montagne ou une lande déserte, d'autant qu'ils peuvent s'y rendre par des moyens magiques. Mais aussi des lieux plus accessibles : forêts, vallons, marécages, ou encore des carrefours voués depuis toujours aux influences occultes. Des endroits remarquables par leur ambiance mystérieuse peuvent aussi être choisis : mégalithe, ruines, site rocheux, grand arbre... Cérémonies réelles ou fantasmées, la mémoire de ces lieux est conservée dans les actes des procès en sorcellerie et dans les recueils des folkloristes.
Typologie des lieux du sabbat
Dans son Dictionnaire infernal, Jacques Collin de Plancy nous explique que « Le sabbat se fait dans un carrefour, ou dans quelque lieu désert et sauvage, auprès d'un lac, d'un étang, d'un marais, parce qu'on y fait la grêle et qu'on y fabrique dès orages. Le lieu qui sert, à ce rassemblement reçoit une telle malédiction, qu'il n'y peut croître ni herbe, ni autre chose. »[1]
Maurice Crampon donne plus de détails et présente l'essentiel des lieux habituels : « L'assemblée du sabbat se tenait traditionnellement dans les bois, au sommet des montagnes, dans les plaines, sur un pont, ou une place publique, en certaines maisons particulières, aux carrefours. Chez nous [en Picardie], elle a presque uniquement lieu dans les bois ou dans les prés touchant à la Forêt. Nous retrouvons cette idée très nette de l'exaltation des forces naturelles. Rarement, on a conservé le souvenir d'un carrefour comme à Tricot, ou d'une maison de village comme à Hailles. Les habitants portent encore le blason de « Sorciers de Hailles ». On montre encore dans le pays, le « Quartier des Sorciers ». Ils se réunissaient dans une maison sous la conduite du grand chef [...] L'endroit choisi est un carrefour d'allées ou une clairière, au milieu du bois. Les sorciers des environs pouvaient ainsi s'y rendre facilement »[2].
Les lieux inhospitaliers, montagnes ou landes désertiques, sont souvent cités dans les légendes[3], moins lors des procès. Si leur accès semble poser un problème, il faut se souvenir que les participants du sabbat s'y rendent souvent par des moyens magiques : onguents, balai et même parfois seulement en rêve.
L'isolement est le caractère qui revient quasi-systématiquement. La cérémonie pouvant regrouper un grand nombre de participants, tout doit se faire loin des regards profanes. Le lieu choisi est souvent un lieu naturel, parfois un château en ruine, le plus souvent à l'écart des habitations. Il peut aussi s'agir plus rarement d'une cérémonie dans une habitation citadine[2], voire exceptionnellement religieuse (cour du prieuré de la Mouille par exemple[4]).
La forêt est un lieu particulièrement accueillant pour les sorciers ; aux antiques craintes d'un lieu sombre, s'ajoute indéniablement l'aspect pratique d'un endroit très isolé des regards et des oreilles indiscrètes[2]. C'est le type de lieu le plus souvent rencontré dans la liste ci-dessous des sabbats en France.
Un autre élément récurrent est la proximité d'un arbre remarquable, dont certaines espèces sont particulièrement liées aux pratiques magiques, l'orme ou le noyer en particulier[5].
Si un grand arbre constitue un point de ralliement bien visible, c'est aussi le cas de certaines croix, dont la symbolique chrétienne ne semble pas faire peur aux adeptes[5],[6].
Le carrefour est un autre lieu important des pratiques magiques et surnaturelles, au moins depuis l'Antiquité où Hécate, la déesse des carrefours, est aussi celle des pratiques magiques[7]. Au tournant des XVIe siècle et XVIIe siècle, deux procès en sorcellerie dans le Berry, terre de sorciers, vont rester parmi les plus fameux du genre en France et rappellent tous les deux le lien entre carrefour (carroi en langue berrichonne) et sorcellerie : les affaires du carroi Billeron et du carroi Marlou[8].
La mystérieuse présence des mégalithes a créé de nombreuses légendes et, s'il faut en croire les traditions, attiré autour d'eux les sorciers et leurs adeptes[9],[7].
Il faut aussi ajouter la proximité de l'eau, surtout stagnante[10], qui permet d'avoir à disposition la présence précieuse des crapauds[8],[5]. L'eau était également nécessaire pour « battre l'eau » afin d'obtenir de la grêle[11].
Dans certaines régions, les endroits où se rassemblaient les sorciers étaient très nombreux, presque dans chaque paroisse (« il est bien peu de villages qui n'aient eu leur sabbat particulier »[12])
Nature des lieux du sabbat
En dehors de son aspect géographique, le lieu du sabbat peut regrouper différents concepts, souvent confondus dans la pensée de l'époque, mais qui correspondent aux diverses théories des chercheurs modernes sur la sorcellerie :
- Ce peuvent être des lieux légendaires, remplis de la présence de créatures surnaturelles, censées s'y retrouver en grand nombre pour danser et se divertir. Les réunions de fées (anciennes nymphes celtes ou romaines ?) sont parfois appelées péjorativement sabbat. Dans plusieurs récits, à l'occasion d'une balade nocturne, des humains sont parfois des invités inattendus, parfois bienvenus, parfois non, de ces créatures. Méchantes fées et sorcières sont parfois confondues (« En Picardie, les fées sont tellement bien assimilées aux sorcières, qu'en certains endroits, on ne les distingue pas les unes des autres. »[13])
- Des lieux où des signes évoquent a posteriori aux habitants locaux qu'un sabbat a pu s'y tenir. C'est par exemple des zones où l'herbe ne pousse pas aussi bien qu'ailleurs. Une ronde de sorciers pouvant expliquant l’inexplicable (« Dans le langage populaire, le nom de chaume-pelaïe est donné aux endroits où les sorcières sont censées tenir leur sabbat et où toute végétation a disparu. »[14])
- Des lieux inaccessibles (hautes montagnes par exemple)[15], où les sorciers (surnaturels ou humains) se rendent par des moyens magiques, à cheval sur leur balais, ou même en rêve, sans transport de leur corps physique[5].
- Des lieux où une nature étrange (chaos de roches, atmosphère inquiétante) ou encore un mégalithe, ou une tradition oubliée ont pu enflammer l'imaginaire locale. Ces lieux peuvent être cités lors d'un témoignage judiciaire, extirpé par la brutalité des tortures lors des enquêtes en sorcellerie ou par la malveillance de certains témoins. Les sabbats n'auraient pas de réalité et n'existeraient que dans l'imagination populaire et les fantasmes des juges[16].
- Des lieux réels, isolés, où d'authentiques rassemblements humains avaient lieu, autour de cérémonies dont la nature reste hypothétique : survivances d'anciennes cérémonies païennes[17], orgies sexuelles[12], rites satanistes réels, espaces de liberté[18],[12],[19], etc.
Il est souvent impossible de déterminer à quel type les lieux relevés ici correspondent. Ils sont parfois connus par les actes des procès en sorcellerie, mais plus souvent par les traditions populaires, patiemment recueillies par les chercheurs en folklore de la deuxième moitié du XIXe siècle, époque où les vieilles traditions sont déjà en perte de vitesse face à la modernité envahissante. Les témoignages en sont d'autant plus incertains.
Liste de lieux du sabbat en France
Site | Dpt | Commune | Type | connu par | Référence | Image et Coordonnées |
---|---|---|---|---|---|---|
carrefour des six chemins, dit de l'arbre d'Espée | Aisne | Attilly | carrefour, forêt, arbre | tradition | « le sabbat a lieu le plus souvent [...] en un carrefour (carrefour des six chemins, dit de l'arbre d'Espée, au bois d'Holnon) »[20] | (49° 51′ 34″ N, 3° 10′ 58″ E) |
Carrefour de la croix Bronzeau | Allier | Estivareilles | carrefour, croix | tradition | « Cette croix, appelée autrefois Bronzo ou Brouzio, est certainement une ancienne borne itinéraire. Par la suite christianisée, elle est placée à un carrefour maléfique pour conjurer le mauvais sort, le mot Brouzo désignant une sorcière ou un mauvais esprit. Elle aurait été plantée en un lieu où réunissaient les sorciers ou les meneurs de loups »[21] | Croix de Bronzeau (46° 25′ 54″ N, 2° 37′ 44″ E) |
Pra-Prati | Hautes-Alpes | Ceillac | lieu isolé | tradition | « au lieu dit Pra-Prati le rendez-vous des sorciers qui tenaient là leur sabbat et dansaient dans ce lieu propice leurs rondes infernales ! »[22] | (44° 42′ 01″ N, 6° 47′ 53″ E) |
rue des masques | Hautes-Alpes | Guillestre | gorges étroites | tradition | « Cette rue naturelle est tapissée d'un gazon que le soleil n'a jamais éclairé et sur lequel la tradition prétend que les sorciers d'Eygliers venaient autrefois se livrer à leur sabbat nocturne »[23] | (44° 40′ 10″ N, 6° 38′ 30″ E) |
crête de Blandine, plateau du Coiron | Ardèche | Saint-Priest | montagne | procès | « La malheureuse [Louise Fumât], sans être soumise à la question ni en être menacée, fait les aveux les plus complets. Et ce n'est pas sans étonnement que le lecteur la voit désigner comme lieu du sabbat, Blandine, cette montagne du Coiron qui de nos jours encore est réputée le rendez-vous des sorciers »[24] | (44° 42′ 33″ N, 4° 29′ 53″ E) |
suc de Bauzon | Ardèche | Saint-Cirgues-en-Montagne | montagne | procès | « C’est là que se tenait, tous les quinze jours, dans la nuit du jeudi au vendredi, le sabbat des sorcières condamnées à Montpezat, en 1519 »[25] | (44° 44′ 58″ N, 4° 09′ 10″ E) |
la Ramorie | Ardennes | La Moncelle | lieu isolé, étang | tradition | « La Ramorie (écart de La Moncelle), au lieu dit « Rond-des-Sorciers, » et aussi la « Maison-des-Sorciers »[26] | (49° 41′ 36″ N, 4° 59′ 17″ E) |
la Tuilette | Ardennes | La Berlière | lieu isolé | tradition | « entre La Berlière, La Besace et Stonne, surtout à l'endroit appelé aujourd'hui Tuilette »[26] | (49° 31′ 34″ N, 4° 55′ 38″ E) |
la Justice | Ardennes | Machault | lieu isolé | tradition | « le lieu dit « la Justice, » à huit cents mètres environ de Machault »[26] | (49° 20′ 34″ N, 4° 29′ 59″ E) |
plaine de Marsais | Ardennes | Haraucourt | clairière dans la forêt | tradition | « A signaler aussi, comme lieu de sabbat, la plaine de Marsais, au centre de la forêt d'Autrecourt, que traverse le chemin allant de cette commune à Haraucourt »[26] | (49° 37′ 13″ N, 4° 58′ 37″ E) |
bois de Ville | Ardennes | Saint-Laurent | forêt | tradition | « Un sabbat se tenait dans le Bois-de-Ville, entre Gernelle et Saint-Laurent »[26] | (49° 45′ 55″ N, 4° 48′ 10″ E) |
croix du curé, au champ Frappin, sous un Orme | Ardennes | Alland'Huy-et-Sausseuil | carrefour, croix, arbre (orme) | tradition | « Le Champ-Frappin. — Endroit que souvent choisirent les sorciers pour leur sabbat. Au Champ-Frappin, sous un orme, une grosse croix dite : Croix du Curé. »[27] | (49° 31′ 17″ N, 4° 33′ 44″ E) |
paquis des poules | Ardennes | Gespunsart | carrefour de six voies, forêt | tradition | « sur ce lieu-dit, les sorciers de la région tenaient leur sabbat. Il y avait le petit sabbat, que composaient seulement les sorciers ardennais, et le grand sabbat où se trouvaient convoqués les sorciers des pays circonvoisins »[28] | (49° 49′ 31″ N, 4° 48′ 52″ E) |
la Lune | Ardennes | Brieulles-sur-Bar | clairière dans une forêt | tradition | « Entre Brieulles et Sy se trouve dans un bois certain lieu dit la Lune. C’est une petite clairière[...] En ce lieu, [...] sorciers et sorcières tenaient leur sabbat »[29] | (49° 29′ 50″ N, 4° 51′ 39″ E) |
La Garotte | Ardennes | Chesnois-Auboncourt | lieu isolé | tradition | « La Garotte. — En ce lieu-dit se réunissaient les sorciers, pour y célébrer leurs cérémonies diaboliques et, notamment, le sabbat »[30],[31] | (49° 33′ 14″ N, 4° 34′ 16″ E) |
Neudant | Ardennes | Malandry | carrefour dans une forêt | tradition | « Souvent, la nuit, elle allait en plein bois, entre Inor et Malandry, au lieu dit Neudant, où les sorciers tenaient leur sabbat »[32] | (49° 34′ 11″ N, 5° 10′ 25″ E) |
Pré Jean-Leroy | Ardennes | Écordal | lieu isolé | tradition | « Le Pré Jean-Leroy. — Dans ce pré, les sorciers et les sorcières de la région tenaient leur sabbat ; ou plutôt sur le sommet de la côte, non loin de la grande route »[33],[34] | (49° 32′ 31″ N, 4° 34′ 22″ E) |
Prat des Gats | Ariège | Sabarat | lieu isolé et mégalithe | tradition | « Au lieu dit « Le Peyré » se dresse un autre dolmen [...], ces pierres étaient habitées par une sorcière nommée Matèbe. Elle allait au sabbat dans un champ tout proche, le " Prat des Gats " (Pré des Chats), à minuit et elle y rencontrait d'autres sorcières »[35] | (43° 05′ 23″ N, 1° 23′ 22″ E) |
roc des sorcières | Ariège | Mercus-Garrabet | roche gravée néolithique | tradition | « le samedi soir, les sorcières de la région se réunissaient en ce lieu pour faire leur sabbat car elles n'avaient pas à mettre le couvert, celui-ci étant mis en permanence sur la pierre. »[36] | (42° 52′ 18″ N, 1° 40′ 19″ E) |
Mont-Fol | Cantal | La Trinitat | lieu isolé | tradition | « les habitants du pays montrent, au pied du mamelon, entre celui-ci et un bois place en face, une partie de pré où ils disent qu'avaient lieu les réunions des sorciers pour leur sabbat »[37] | (44° 45′ 46″ N, 2° 54′ 52″ E) |
carrefour des Quatre-Chemins | Cantal | Ytrac | carrefour | tradition | « Les sorcières d'Aurillac tenaient leur sabbat, il n'y a pas encore bien longtemps, au carrefour des Quatre-Chemins, espace désert quoique peu éloigné de la ville, situé entre les domaines de Lascanaux et de Montilly »[38] | (44° 56′ 11″ N, 2° 25′ 02″ E) |
Le Bénitier des Sorciers | Charente | Pleuville | mégalithe | tradition | « Il paraît que les environs de La Péranche sont hantés par ces messieurs quelque peu diaboliques et qu'on les voit le soir au clair de la lune faire leurs sabbats et danser des rondes infernales autour de ce bénitier »[39],[40] | (46° 06′ 01″ N, 0° 26′ 46″ E) |
carrefour à Épargnes | Charente-Maritime | Épargnes | carrefour | tradition | « Carrefour formé par intersection des routes qui vont d’Epargnes à Virollet et de Saujon à Mirambeau, à l’entrée de la forêt. Suivant la tradition, les sorcières y vont tenir leur sabbat dans la nuit du Mardi-Gras. On dit aller en « ectorson », pour aller au sabbat »[41] | (45° 32′ 26″ N, 0° 46′ 24″ O) |
carrefour à Thairé | Charente-Maritime | Thairé | carrefour | tradition | « Il y a bien d’autres carrefours, en Aunis et en Saintonge, où ont lieu le sabbat, le rendez-vous des revenants... ; à Thairé, notamment au carrefour des routes de Mortagne - Thairé et Croix-Chapeau - Yves »[41] | (46° 04′ 38″ N, 1° 00′ 36″ O) |
carroi de Marlou (Carrefour des mauvais loups) | Cher | Bué | carrefour | procès | lieu de sabbat à la jonction de cinq routes. À l'origine d'une des plus fameuses affaires et procès de sorcellerie en France en 1583[42]. | (47° 19′ 34″ N, 2° 46′ 45″ E) |
carroi Billeron (carrefour Billeron) | Cher | Sainte-Solange | carrefour | procès | lieu de sabbat à un carrefour. À l'origine d'une des plus fameuses affaires et procès de sorcellerie en France en 1616[43],[44],[45] | (47° 09′ 21″ N, 2° 33′ 52″ E) ? |
«Club des sorcières » : dans la forêt de Véluze | Côte-d'Or | Barbirey-sur-Ouche | mégalithes, dans une forêt | tradition | « il y a encore une cinquantaine d'années, existait, dans la Forêt de Véluze, un cercle de pierres d’environ 7 mètres de diamètre, composé de 12 pierres d’environ 50cm de toutes faces, avec une treizième pierre au centre. Une tradition locale rapporte que dans ce lieu, appelé le «Club des sorcières », avaient lieu les cérémonies du sabbat, le diable étant assis sur la pierre du milieu. L’une des sorcières portait avec elle deux livres : le Grand et le Petit Albert, qu’elle ne voulut jamais communiquer à personne. Ce monument était situé sur le territoire de la commune de Barbirey, à proximité de Jaugey »[46] | (47° 15′ 41″ N, 4° 44′ 09″ E) (approx.) |
jumeaux de Massingy | Côte-d'Or | Massingy | sommet | tradition | « sur deux buttes voisines dénommées les Jumeaux »[47] | (47° 53′ 56″ N, 4° 36′ 34″ E) |
étang Richard | Côte-d'Or | Vic-des-Prés | marécage | tradition | « Au temps de la sorcellerie, des assemblées d'adeptes avaient lieu près des eaux stagnantes, [...] près de l'étang Richard à Vic-des-Prés »[10],[48] | (47° 05′ 47″ N, 4° 38′ 01″ E) |
le Pavé du Diable | Côte-d'Or | Saint-Rémy | lieu isolé, ancienne voie romaine | tradition | « Nommée le pavé du diable, la voie romaine est visible sur une longueur de 1093 mètres, mais sur une longueur de 420 mètres, elle sert de chemin rural et sépare deux contrées de finage, les Champs de la Grasse et les Jeunes Bandes. »[49]. « De leur côté, les sorciers célébraient le sabbat les samedis soir sur le Pavé du Diable et l'on entendait de loin une musique infernale. Évidemment, personne n'osait se rendre sur place après le coucher du soleil. »[50] | (47° 39′ 24″ N, 4° 19′ 23″ E) |
Arbre de la Mirabelle | Côte-d'Or | Bellenot-sous-Pouilly | arbre (chêne) et montagne | tradition | « C'était, paraît-il, un chêne, et il était si gros, que quatre hommes, en joignant leurs mains, parvenaient à peine à l'embrasser. — Il était tout en haut de la butte de Moron, qui s'élève dans la vallée de l'Auxois [...] Il est avéré que son ombre servait la nuit de rendez-vous aux sorciers. C’était un lieu de sabbat, et il inspirait aux gens une réelle terreur. On ne passait près de là qu'en plein jour, et en se précautionnant de plusieurs signes de croix »[51] | (47° 16′ 58″ N, 4° 31′ 20″ E) |
bois de Lavelas | Côte-d'Or | Ternant | forêt | tradition | « Le sabbat se tenait à l' extrémité de ce bois [de Montfée], lieu-dit en Lavela »[52] | (47° 12′ 20″ N, 4° 52′ 25″ E) |
Creux de Nervaux | Côte-d'Or | Meursault | vallon | tradition | « Le Creux de Nervaux est une petite combe stérile qui descend du plateau [...] C' est dans ce lieu redouté que se tient le sabbat »[53] | (46° 58′ 04″ N, 4° 45′ 13″ E) |
gouffre de la roche Barchey | Doubs | Vennes | caverne | tradition | « roche Barschey [...] Les traditions du pays placent en cet endroit des réunions de sorciers, qui depuis des siècles y auraient tenu le sabbat »[54] | (47° 09′ 06″ N, 6° 30′ 56″ E) |
les Plains d'entier | Doubs | Cour-Saint-Maurice | lieu isolé, sur un plateau | tradition | « Nombreux sont les endroits qui passent pour avoir été des lieux de réunion [du sabbat]. Citons en particulier [...] les Plains d'entier au-dessus de Cour-Saint-Maurice »[55] | (47° 16′ 03″ N, 6° 41′ 22″ E) |
Chamars | Doubs | Besançon | lieu isolé | procès | « Jolicœur me transportait au sabbat, qui se tenait à Chamars, près de la maison des Arquebusiers »[56] | (47° 13′ 59″ N, 6° 01′ 04″ E) |
mont Bart | Doubs | Bavans | sommet | tradition | « Les principaux endroits du sabbat étaient : [...] le mont Bart, près de Montbéliard »[57] | (47° 29′ 16″ N, 6° 44′ 57″ E) |
pointe de Créac'h | Finistère | La Moncelle | cap, rochers | tradition | « Si la pointe de Créac'h fut le domaine du saint, elle était également le lieu de sabbat des sorciers et des viltansou, créatures s'apparentant aux korrigans »[58] | (48° 27′ 32″ N, 5° 07′ 57″ O) |
Fourcès | Gers | Fourcès | proche mégalithe | tradition | « Dans la commune de Fourcès, la tradition place un lieu hanté « au sabbat » entre la vieille salle de Coulazon et l'église de Las Peyres. Ce lieu, en friche, était entouré d'une ceinture de hautes pierres avec menhir central. La friche a été livrée à l'agriculture, et les pierres ont disparu, à l'exception de deux ou trois couchées au pied d'une haie »[59] | (43° 59′ 28″ N, 0° 15′ 07″ E) |
Peyrelade | Gers | Cézan | mégalithe | tradition | « Cette réunion se tenait, indifféremment à Peyrolado, non loin de [Cézan] ou à Peyrolade, en Lavardens. C'étaient deux dolmens également disparus. Le lendemain du sabbat, on trouvait sur leurs dalles des crapauds carbonisés, des os à moitié calcinés et des « larmes noires ? » restes probables du festin des sorciers. »[60] | (43° 48′ 31″ N, 0° 29′ 40″ E) |
Peyrelade | Gers | Lavardens | mégalithe | tradition | « Cette réunion se tenait, indifféremment à Peyrolado, non loin de [Cézan] ou à Peyrolade, en Lavardens. C'étaient deux dolmens également disparus. Le lendemain du sabbat, on trouvait sur leurs dalles des crapauds carbonisés, des os à moitié calcinés et des « larmes noires ? » restes probables du festin des sorciers. »[60] | (43° 47′ 25″ N, 0° 31′ 45″ E) |
Allées couvertes de Sabatey | Gironde | Bellefond (Gironde) | mégalithe | tradition | « Le nom de Sabatey évoque un lieu de sabbat et indiquerait des pratiques de sorcellerie réelle ou imaginaire autour des édifices »[61] | (44° 46′ 18″ N, 0° 10′ 11″ O) |
roche aride | Ille-et-Vilaine | Châtillon-en-Vendelais | roches | tradition | « Une croyance populaire, très-fortement établie, veut que les crevasses de ce rocher soient, pendant la nuit, le refuge des sorciers et des sorcières de tous les environs, [...] C'est là qu'ils tiendraient leur sabbat »[62] | (48° 13′ 25″ N, 1° 10′ 20″ O) |
carrefour de 5 chemins | Indre | Nohant-Vic | carrefour de 5 chemins | tradition | « sur le vieux chemin de La Châtre à Saint-Chartier (Indre), chemin abandonné depuis plus d'un siècle et, à l'embranchement de cinq chemins est un carrouer, c'est-à-dire un carrefour, endroit désert, raviné par les pluies d'hiver et brûlé par le soleil d'été; c'est là, au dire des anciens de la paroisse de Nohant, que le malin (Satan) se plaisait à se promener à minuit et le samedi soir présidait le sabbat où il se faisait adorer par les sorcières des environs »[63] | (46° 37′ 10″ N, 1° 59′ 44″ E) |
étang de la Gaberie | Jura | Relans | étang | tradition | « étang de la Gaberie était occupé par des sorcières au XVIe siècle qui pratiquaient des sabbats »[64] | (46° 46′ 12″ N, 5° 26′ 23″ E) |
Cour du prieuré de La Mouille | Jura | Hauts de Bienne | près d'un lieu de culte | tradition | « [les sorciers] de la Mouille, [s'assemblaient] dans la cour du prieuré »[6] | (46° 30′ 05″ N, 5° 58′ 38″ E) |
lès Fontenailles | Jura | Montcusel | lieu isolé et mégalithe | procès | « Plusieurs sorciers auxquels on a fait leur procès, et dont Boguet cite les noms et prénoms, ont déclaré, dans les interrogatoires qu'ils ont subis, être allés à pied au sabbat en un lieu appelé lès Fontenailles, distant de deux traits d'arquebuse de Nezen »[65],[66] | (46° 21′ 36″ N, 5° 39′ 01″ E) |
pré communal de la Gire | Jura | Longchaumois | lieu isolé, marqué par deux hêtres | tradition | « À l'ouest d'Orsière, on vous fait aujourd'hui remarquer, au haut du communal de la Gire, une étroite esplanade qui domine le ravin de Pisse-Vieille. Là , dit-on, se tint plus d'une fois la synagogue des suppôts de Satan. »[67] | (46° 27′ 10″ N, 5° 54′ 25″ E) approx. |
la Croix qui vire | Jura | Choisey | lieu isolé, croix | tradition | « Au hameau de Bon-Repos, commune de Choisey, il existe une croix en pierre appelée la Croix qui vire [...] les sorciers y tenaient autrefois leur sabbat »[68] | (47° 03′ 23″ N, 5° 26′ 34″ E) |
champ des Esparons | Jura | Cuvier | lieu isolé | tradition | « c'est, dit-on, dans le champ des Esparons, à Cuvier, que les sorciers tenaient leur sabbat »[69] | (46° 50′ 28″ N, 6° 05′ 11″ E) |
Très-Bayard | Jura | Saint-Claude | lieu isolé | procès | « nous connaissons, par les dossiers des procès et le livre de Boguet, 6 ou 7 endroits où se tenait le sabbat des sorciers dans la terre de Saint-Oyend [...] Très-Bayard, près de Saint-Claude »[70] | (46° 23′ 58″ N, 5° 53′ 02″ E) |
cote d'Ageon | Jura | Cuisia | sommet | tradition | « on montre, par exemple, sur les premières côtes des montagnes les plus rapprochées du Louhannais, comme sur la cote d'Ageon, qui sépare le vallon de Gizia de celui de Cuisia, les endroits où se tenait jadis le sabbat des sorciers et sorcières de la région »[71] | (46° 32′ 00″ N, 5° 24′ 11″ E) |
dune d'Udos | Landes | Mimizan | sommet | tradition | « L'imagination populaire s'est exercée sur la dune d'Udos, point culminant situé à moitié distance de la mer à la lande. De ce lieu où la légende a placé un édifice religieux, on a fait aussi un endroit satanique où se tenait le sabbat, c'est-à-dire la réunion des sorcières autour de Belzébuth »[72] | (44° 12′ 25″ N, 1° 15′ 40″ O) |
Tue de Pouyausèt | Landes | Rion-des-Landes | lieu isolé | tradition | « Les sorcières vont au Sabbat en dansant. Entre la gare et le bourg, Rion possède un Tue, dit Tue de Pouyausèt ou Pouyiausep, renommé comme lieu de Sabbat pour les sorcières du pays »[73] | (43° 55′ 36″ N, 0° 55′ 33″ O) |
Menhir couché près du camp du Grand Vitain - pierre du diable | Loir-et-Cher | Averdon | mégalithe | tradition | « Les sorciers viennent y danser le sabbat les nuits de pleine lune »[74] | (47° 39′ 38″ N, 1° 17′ 24″ E) |
la croix longue | Loire-Atlantique | Saint-Lyphard | carrefour, lande proche mégalithe | tradition | « Tous les soirs les sorciers et les sorcières (et Dieu sait s'il y en a !) se réunissent sur les landes de la Croix Longue pour y faire le sabbat. C'est pour les en chasser que le menhir fut transformé en croix, mais ceci ne les arrêta pas. Malheur à qui vient les déranger (Raconté dans tous les villages de la Madeleine et de St-Lyphard) »[75] | (47° 22′ 56″ N, 2° 19′ 46″ O) |
Las Naou-Peyros | Lot-et-Garonne | Réaup-Lisse | mégalithes | traditions | « Plusieurs histoires ou légendes courent à propos du site. Selon la tradition le lieu était fréquenté par les sorcières qui y menaient grand sabbat aux solstices d’été et d'hiver. Une autre tradition veut qu'un trésor y était caché gardé par un gigantesque serpent. D'autres variantes mêlent les deux thématiques : les sorcières et l'existence d'un trésor accessible à de rares occasions. D'une manière plus générale, le site était connu comme un lieu maudit, malfaisant où la mort rôdait et s'en prenait à ceux qui auraient été trop curieux »[76] | (44° 06′ 19″ N, 0° 08′ 39″ E) |
bois de Barnavast | Manche | Montaigu-la-Brisette | forêt | tradition | « Aux solstices d’été et d’hiver, le mont d’Etenclin et le bois de Barnavast étaient le théâtre de sabbats nocturnes »[77] | (49° 35′ 28″ N, 1° 26′ 10″ O) |
bois d'Etanclin | Manche | Varenguebec | sommet, forêt | procès | « non loin de Carentan. à Varenguebec sur la lande d'Etanclin, dont les sabbats étaient fréquentés de plusieurs lieues à la ronde »[78] | (49° 19′ 27″ N, 1° 31′ 01″ O) |
bois de Limor | Manche | Varenguebec | forêt | procès | « on lui demanda si elle avait assisté au sabbat : elle fit l'aveu d'y être allée une fois au bois de Limor, six mois auparavant »[79] | (49° 20′ 55″ N, 1° 28′ 13″ O) approx. |
colline du Cognelot | Haute-Marne | Chalindrey | colline | procès | « L’histoire raconte que le Foulletot, diable vêtu de rouge, [...] habitait sur la colline du Cognelot où il présidait au sabbat des sorciers et des sorcières, qui venaient des villages environnants. Mais on mena dans la région une guerre impitoyable contre les prétendus sorciers. Un de ses habitants, Clément Rabiet, fut ainsi déclaré sorcier et pendu en 1598 pour s’être vanté d’avoir rencontré le Diable »[80] | (47° 48′ 13″ N, 5° 24′ 12″ E) |
Brocourt | Meurthe et Moselle | Moriviller | lieu isolé | procès | « A répondu avoir été par jour de jeudi plusieurs fois aux sabbats et assemblées diaboliques, aux lieux-dits à Brocourt, aux Vieux Tailleux, et a vu, y étant, plusieurs personnes faisant brouillards »[81] | (48° 28′ 56″ N, 6° 26′ 40″ E) |
pierre croisée, forêt de la Haute-Chevauchée | Meuse | Lachalade | forêt | tradition | « fief de la Pierre-Croisée, où les sorciers de Boureuilles venaient autrefois danser leur sabbat dans les champs de bruyères »[82] | (49° 11′ 11″ N, 5° 00′ 07″ E) |
chêne des Sorcières | Moselle | Saint-Avold | vieux chêne, forêt | tradition | « Depuis des siècles, la légende raconte que ce chêne, qui se dresse en bordure de la route menant à la cité Jeanne d’Arc de Saint-Avold, était un lieu de rencontre pour les sorcières se rendant au Sabbat sur leurs balais. »[83],[84] | 49° 08′ 40″ N, 6° 44′ 53″ E) |
la Rouge | Moselle | Vasperviller | lieu isolé | tradition | « Sur la limite des territoires d'Ahreschwiller et de St.-Quirin , à environ 500 mètres et en face du premier de ces villages , il existait autrefois, dans un lieu appelé « la Rouge », une maison qui était, dit-on , habitée par des sorciers [...] le public croit qu'ils reviennent à cette place , à certaines époques de l'année , pour s'y livrer au sabbat »[85] | (48° 37′ 32″ N, 7° 04′ 08″ E) |
Dolmen Chevresse | Nièvre | Saint-Brisson | mégalithe (empilement de blocs granitiques) | tradition | « A Saint-Brisson, vers la même date, le dolmen de Chevresse, en forêt de Breuil-Chenue, passe pour un lieu de sabbat »[86] | (47° 16′ 27″ N, 4° 03′ 39″ E) |
Tartre | Nièvre | Saizy | colline | tradition | « un voule de panots (un vol de sorciers, d'adeptes du peut) se rendait au Tartre, petite butte voisine du mont Sabot où s'élève une chapelle, pour y tenir des sabbats »[87] | (47° 21′ 31″ N, 3° 43′ 24″ E) |
le mont-Loup | Nièvre | Alligny-en-Morvan | sommet | tradition | « c'était le sabbat classique qui se déroulait toujours dans des endroits sauvages et isolés. fréquemment à proximité des monuments druidiques ou sous de gros arbres isolés [...] le mont-Loup »[88] | (47° 11′ 59″ N, 4° 09′ 49″ E) |
Vierge Clarisse | Meurthe-et-Moselle | Pierre-Percée | lieu isolé, col à un carrefour dans la forêt | tradition | « le sapin de la Vierge Clarisse, à un endroit où se tenait le sabbat des sorciers »[89] | (48° 29′ 01″ N, 6° 56′ 17″ E) |
marais de l'Espaix | Nord | Valenciennes | marécage | procès | « Marie Carlier, venue des environs de Tournay pour assister aux sabbats du marais de l'Espaix, est assise à côté du maître, « couverte de faux affiquets et couronnée royne » »[18] | (50° 22′ 54″ N, 3° 32′ 17″ E) |
bois d'Hucquin | Nord | Nomain | forêt | procès | « L’une des victimes, Marie de Navarre, fut accusée d’avoir assisté à l'une de ces assemblées et participé aux danses rituelles au bois d'Hucquin »[90] | (50° 30′ 49″ N, 3° 12′ 27″ E) |
le long des friches de Glatigny | Oise | Haucourt | forêt | tradition | « en creusant le fossé de ceinture du bois du château de Milly, le long des friches de Glatigny . II y a soixante ans environ certains habitants de Glatigny allaient au sabbat en ce lieu. »[91] | (49° 30′ 07″ N, 1° 54′ 56″ E) |
carrefour des sept chemins | Oise | Tricot | carrefour | tradition | croisement de deux anciennes voies romaines[92] et lieu connu de sabbat : « le sabbat a lieu le plus souvent [...] en un carrefour ([...] carrefour des sept chemins au sud de Tricot) »[20] | (49° 33′ 11″ N, 2° 36′ 13″ E) |
bois d'Ajeux | Oise | Longueil-Sainte-Marie | forêt | tradition | « Les sabbats de Verberie se tenaient en trois endroits : au Pont-la-Reine, sur le grand chemin de Compiègne; au fond de Noé-Saint-Martin, près du grand chemin de Paris, et au bois d'Ajeux »[93] | (49° 19′ 54″ N, 2° 43′ 04″ E) |
Pont-la-Reine | Oise | Lacroix-Saint-Ouen | carrefour | tradition | « Les sabbats de Verberie se tenaient en trois endroits : au Pont-la-Reine, sur le grand chemin de Compiègne; au fond de Noé-Saint-Martin, près du grand chemin de Paris, et au bois d'Ajeux »[93] | (49° 20′ 15″ N, 2° 45′ 55″ E) ? |
Noël Saint-Martin | Oise | Villeneuve-sur-Verberie | lieu isolé dans une vallée encaissée | tradition | « Les sabbats de Verberie se tenaient en trois endroits : au Pont-la-Reine, sur le grand chemin de Compiègne; au fond de Noé-Saint-Martin, près du grand chemin de Paris, et au bois d'Ajeux »[93] | (49° 17′ 07″ N, 2° 42′ 03″ E) |
Bois-de-la-Pierre | Oise | Boutavent | fosse dans une forêt | tradition | « dans un bois nommé Bois-de-la-Pierre, on voit une fosse circulaire, assez spacieuse et peu profonde, dont la tradition fait le lieu de réunion d'un sabbat de sorciers »[94] | (49° 38′ 13″ N, 1° 46′ 07″ E) |
Mont Margantin | Orne | Saint-Brice | montagne | tradition | « les sorciers et les sorcières du pays de Domfront se rassemblaient le plus souvent sur les collines et principalement sur le Mont Margantin en souvenir du sabbat qui se tenait dans ce dernier lieu, on surnomme les sorcières du Mont Margantin les perdrix grises, qui y sont fort communes »[15] | (48° 32′ 11″ N, 0° 38′ 30″ O) |
bois des fées | Pas-de-Calais | Orville | forêt, mare | tradition | « Dans le bois d’Orville, se trouve un espace d’environ cinquante ares de superficie et de forme circulaire, et dont la végétation contraste fortement avec celle du reste du bois ; quelques bouleaux rabougris et quelques genêts seuls poussent dans cet endroit maudit près duquel est une petite mare remplie d’une eau toute croupie. Ce lieu est désigné par les paysans des environs sous le nom de « Bois aux Fées. Chaque samedi soir, les fées et les sorcières avaient coutume de s’y réunir de fort loin pour y fêter le grand Sabbat. »[95]. | (50° 07′ 58″ N, 2° 25′ 36″ E) |
montagne de la Rhune | Pyrénées-Atlantiques | Ascain | montagne | procès | « cinquante témoins assurèrent à de Lancre qu'ils avaient été à la lane du bouc ou sabbat de la montagne de la Rhune »[15] | (43° 18′ 33″ N, 1° 38′ 09″ O) |
Pic d'Orhy | Pyrénées-Atlantiques | Larrau | montagne | tradition | « dans le pays basque, on disait naguère encore que le sabbat se tenait sur la montagne, et principalement sur le Mont Ohry »[15] | (42° 59′ 20″ N, 1° 00′ 21″ O) |
Château de Mauvezin | Hautes-Pyrénées | Mauvezin | château en ruine | tradition | « C'est au château de Mauvezin que se tient, dit-on, le sabbat auquel assistent les sorcières de l'endroit, qui sont, paraît-il, en assez grand nombre. »[96] | ruines du château de Mauvezin, gravure du XIXe siècle (43° 07′ 07″ N, 0° 16′ 35″ E) |
Bastberg | Bas-Rhin | Bouxwiller | montagne | tradition | « sorcières transformées en animal (canard, cheval) ou se rendant au sommet de la colline du Bastberg pour le sabbat »[97] | (48° 48′ 41″ N, 7° 27′ 04″ E) |
L'école des sorcières sur le Mont Saint-Michel | Bas-Rhin | Saint-Jean-Saverne | lieu isolé, sur une colline | tradition | « La légende nous apprend que les sorcières se rassemblaient à cet endroit pour s'envoler sur leurs balais vers le Bastberg »[98] | (48° 46′ 32″ N, 7° 21′ 50″ E) |
les Pierres du Sabbat | Bas-Rhin | Grandfontaine | mégalithes | traditions | « ...étant un lieu où apparaît le Diable, le lieu du sabbat. »[99] | (48° 31′ 15″ N, 7° 05′ 42″ E) |
Château du Landsberg | Bas-Rhin | Heiligenstein | château en ruine | procès | « Landsberg figure parmi les lieux de sabbat nommés dans les procès de sorcellerie a Meistratzheim au XVIIe siècle »[100] | (48° 25′ 13″ N, 7° 25′ 21″ E) |
Creux-Chêne | Haut-Rhin | Rombach-le-Franc | arbre | tradition | L'origine du nom "Creux-Chêne" est probablement dû à une vieille légende médiévale selon laquelle il existait un vieux chêne tellement creux qu'il avait fini par donner son nom à l'ensemble des pâturages des alentours et de la forêt. C'est au pied de ce vénérable chêne que, selon la légende, des sorcières se réunissaient pour leur sabbat[101] | (48° 17′ 32″ N, 7° 13′ 25″ E) |
Tertre à Willer | Haut-Rhin | Willer | tumulus archéologique | tradition | « un sentier se maintient tout autour de cet édifice, sur lequel apparaissent des lumières mystérieuses à certaines nuits de l'année. Ce lieu est aussi fréquenté par les sorcières et son emplacement est désigné par une croix qui est plantée sur le bord de la voie romaine »[102] | (47° 35′ 25″ N, 7° 18′ 58″ E) |
Bollenberg | Haut-Rhin | Orschwihr | sommet, carrefour de sept chemins | tradition | « Pour le Bollenberg c'est autre chose. Là, en effet, toutes les sorcières du pays se donnent rendez-vous, et elles semblent y être chez elles, comme dans leur domaine, »[103] | Chapelle des Sorcières sur le Bollenberg (47° 56′ 03″ N, 7° 14′ 42″ E) |
montagne des Aiguillettes | Rhône | Vauxrenard | sommet | tradition | « la cime de la montagne voisine, les Aiguillettes, est encombrée d'énormes blocs de rochers, nommés rochers des Fées ou des Sarrasins [...] maintenant, les sorcières y tiennent le sabbat »[104] | (46° 13′ 09″ N, 4° 37′ 11″ E) |
source du Planey | Haute-Saône | Anjeux | source | traditions | « A la curieuse source turquoise du Planey, venaient au sabbat des "sorcières' aux prétendus pouvoirs maléfiques »[105] | source du Planey (47° 52′ 42″ N, 6° 13′ 56″ E) |
Chantereine | Haute-Saône | Anjeux | lieu isolé, arbre, croix | tradition | « L'histoire locale et la chronique ont retenu ces endroits maudits : Lavancourt, Dessous-les-Vignes, Montaneissin, Bas-Travaillot, Prels-de-Villers et, surtout, Chantereine, une plaine légèrement ondulée, plantée de quelques rares peupliers, où fut érigée une croix, aujourd'hui disparue, censée neutraliser la conjuration des [forces occultes] »[106] | (47° 53′ 21″ N, 6° 13′ 46″ E) |
bois de la Roche | Saône-et-Loire | Igé | forêt | tradition | « à Igé, il y a cent ans, on situait le sabbat dans le bois de la Roche »[107] | (46° 23′ 53″ N, 4° 45′ 24″ E) |
bois de la Vesvre | Saône-et-Loire | Clessé | forêt | tradition | « à Clessé c'était dans le bois de la Vesvre, on racontait que les sorciers y faisaient un repas au clair de lune »[107] | (46° 24′ 08″ N, 4° 49′ 35″ E) |
chapelle Saint-Jacques | Savoie | La Plagne Tarentaise | chapelle | témoignages | « l'assemblée diabolique [...] la «Saint-Jacques » [dont les] membres se réunissent près de la chapelle du même nom »[19] | (45° 34′ 28″ N, 6° 40′ 59″ E) |
la croix-verte | Savoie | Le Bourget-du-Lac | carrefour | tradition | « Le sabbat de Savoie a toujours lieu aux alentours de minuit. A la Croix-Verte et Bourdeau pour le Bourget-du-Lac »[108] | (45° 39′ 13″ N, 5° 51′ 32″ E) |
Bourdeau | Savoie | Le Bourget-du-Lac | lieu isolé | tradition | « Le sabbat de Savoie a toujours lieu aux alentours de minuit. A la Croix-Verte et Bourdeau pour le Bourget-du-Lac »[108] | (45° 40′ 48″ N, 5° 51′ 18″ E) approx. |
Pravesin | Haute-Savoie | Les Houches | lieu isolé | tradition | « les sorciers se rendent [...] à Pravesin [ou] Pré Voisin selon le cadastre »[109] | (45° 53′ 40″ N, 6° 47′ 45″ E) |
la Belle-Croix | Deux-Sèvres | Périgné | mégalithe | tradition | « au lieu-dit la Belle-Croix, où avait aussi lieu un sabbat de chats »[47]. « La légende y voit le lieu de rassemblement des chats qui y faisaient ripaille le jour du Mardi-Gras, autrefois signalé par la Bassée aux Chat, pierre dressée avec une cavité au sommet, souvent pleine d’eau »[110] | (46° 11′ 22″ N, 0° 13′ 58″ O) |
La place Maudite | Deux-Sèvres | Saint-Vincent-la-Châtre | lieu isolé | tradition | « Les loups-garous avaient l'habitude de se réunir le jour du sabbat en un lieu de forme circulaire situé entre la Guillonnière, la Gaillardière et la Balatrie ; c'est là qu'ils se livraient à leurs sarabandes et à leurs danses infernales. Ce jour-là personne n'aurait osé s'aventurer auprès de la place Maudite »[111] | (46° 13′ 20″ N, 0° 03′ 16″ O) |
bois de Vraignes | Somme | Vraignes-lès-Hornoy | forêt | tradition | « Quand il fut dans le bois de Vraignes, en un lieu où se trouvaient par terre des manches à balai, oubliés par des sorciers qui avaient tenu sabbat en cet endroit, »[112] | (49° 48′ 50″ N, 1° 54′ 16″ E) |
bois de la Corroie | Somme | Saint-Maulvis | forêt et fossés | procès | « Bois de la Corroie, [...] Aux extrémités est et ouest, on voit encore deux grandes fosses. L'une d'elles possédait, dit-on, un trou protégé par un grillage et dont il ne reste plus de trace [...]. C'était le lieu du sabbat »[113]. Panneau d'information sur le site | Panneau d'information sur le site (49° 54′ 00″ N, 1° 51′ 06″ E) |
Bois du Périot | Somme | Regnière-Écluse | carrefour de six chemins, forêt, autour d'un hêtre | tradition | « Bois du Périot, sur la route de Vron à Régnière-Écluse, au carrefour de six chemins, autour d'un assez gros hêtre encore existant »[114] | (50° 17′ 54″ N, 1° 45′ 17″ E) |
Fossé Capillot | Somme | Domart-en-Ponthieu | lieu isolé, fossé | tradition | « à Domart-en-Ponthieu les sabbats avaient lieu au fossé Capillot »[115] | (50° 05′ 03″ N, 2° 06′ 20″ E) |
fossés à dames du Fond de la Perreuse | Somme | Assevillers | fossé, dans une forêt | tradition | « Bois de la Preuse vers Estrées, dans les « Fossés à Dames », au lieu-dit : le « Fonds de la Preuse » »[114] | (49° 53′ 12″ N, 2° 50′ 11″ E) aujourd'hui une aire d'autoroute |
fossé Carimara | Somme | Lihons | fosse | tradition | « le sabbat se célébrait parfois dans les fossés ou dans ces dépressions circulaires très profondes dont l'origine est incertaine : Lihons (fosse aux carimaros dansa la valléee du même nom) »[116]. Note : Carimara signifiant sorcière en langue picarde | (49° 49′ 10″ N, 2° 45′ 04″ E) |
Bois d'en bas | Somme | Frémontiers | forêt | tradition | « Bois d'En-bas, appartenant au groupe des bois communément appelé « Bois de Wailly ». Les sorciers des villages environnants se réunissaient entre les chemins de Namps et de Taisnil en pleine forêt. »[114] | (49° 47′ 11″ N, 2° 06′ 26″ E) |
la Table à Dieu | Somme | Pœuilly | fosse | tradition | « Le sabbat se tenait parfois dans un vallon déboisé : vers Vermand, [...] dans un profond vallon dénommé le Tape-Dieu) »[113] | (49° 52′ 49″ N, 3° 06′ 45″ E) |
Vallée du Diable | Somme | Villers-Bretonneux | vallée isolée, près d'une forêt | tradition | « Au sud du bourg, à l'extrémité de la Vallée du Diable, à une faible distance du bois d'Aquenne »[113] | (49° 51′ 54″ N, 2° 29′ 58″ E) |
Bois Saint-Georges | Somme | Fresnes-Mazancourt | forêt | tradition | « Les sorciers des environs pouvaient ainsi s'y rendre facilement, en voici des exemples : [...] Bois Saint-Georges, jadis bois des Templiers, entre Marchélepot, Gomiécourt, Genermont et Fresnes »[117] | (49° 50′ 35″ N, 2° 51′ 20″ E) |
Bois de la Motte | Somme | Cambron | forêt | tradition | « Les sorciers des environs pouvaient ainsi s'y rendre facilement, en voici des exemples : [...] Cambron. - Bois de la Motte, au sud de la route de
Saint-Valéry, sur le versant d'une pente raide »[117] |
(50° 07′ 17″ N, 1° 44′ 51″ E) |
La Cour | Somme | Vironchaux | abris souterrains | tradition | « Dans des abris souterrains, au lieu dit « La Cour », vers Vron. L'entrée se trouvait dans un petit bosquet »[118] | (50° 17′ 55″ N, 1° 48′ 22″ E) |
Bois Gaffet | Somme | Carnoy | carrefour de six chemins, forêt | tradition | « Les sorciers des environs pouvaient ainsi s'y rendre facilement, en voici des exemples : [...] Bois Gaffet, au rond point. Le bois emplit l'angle de la route nationale et du chemin de Carnoy »[117] | (49° 58′ 51″ N, 2° 44′ 57″ E) |
Bois de la Chaussée | Somme | Estrées-Mons | forêt | tradition | « Bois de « l'Coeuchie » ou de la Chaussée, jadis très étendu, non loin de la voie romaine, vers Brie et Mesnil-Bruntel. C'était le sabbat de « Ch'seut d'liève » »[117] | (49° 52′ 41″ N, 2° 58′ 18″ E) |
Bois du Quennetot | Somme | Rogy | forêt | tradition | « Les sorciers des environs pouvaient ainsi s'y rendre facilement, en voici des exemples : [...] Rogy. - Bois du Quennetot »[114] | (49° 43′ 16″ N, 2° 11′ 29″ E) |
Bois de Mai | Somme | Saint-Gratien | forêt | tradition | « Les sorciers des environs pouvaient ainsi s'y rendre facilement, en voici des exemples : [...]Saint-Gratien. - Bois de Mai. C'était le sabbat de Ch'bou d'Main »[114] | (49° 57′ 13″ N, 2° 23′ 56″ E) |
dolmen de l'Herbaudière | Vendée | Noirmoutier-en-l'Île | mégalithe | tradition | « Où se tiennent les sabbats ?[...], au dolmen de l'Herbaudière »[7] | (47° 01′ 28″ N, 2° 18′ 25″ O) |
carrefour de Coudray | Vendée | Marsais-Sainte-Radégonde | carrefour de 6 chemins | tradition | « Le sabbat se tient à la croisée du Coudray, commune de Marsais Sainte Radégonde. »[119] | (46° 32′ 34″ N, 0° 51′ 20″ O) |
carrefour de l'Ormeau de la Billette | Vendée | Chantonnay | carrefour et ormeau | tradition | « le carrefour de l'Ormeau de la Billette est célèbre, parce que tous les sorciers de la région s'y réunissent pour y perpétrer leurs enchantements »[120] | (46° 39′ 23″ N, 0° 58′ 29″ O) |
Pierre Levée de Soubise | Vendée | Bretignolles-sur-Mer | mégalithe | tradition | « D'autres légendes racontent que les sorciers du pays viennent à cet endroit faire leur sabbat »[121] | (46° 36′ 42″ N, 1° 50′ 58″ O) |
croix du Cheminet | Vendée | Noirmoutier-en-l'Île | carrefour, croix | tradition | « Où se tiennent les sabbats ? Généralement aux croisées de chemins [...], à la croisée de la croix du Cheminet, dans l’île de Noirmoutier »[7] | (47° 00′ 48″ N, 2° 16′ 46″ O) |
La pierre du diable | Vendée | La Garnache | menhir, mégalithe | tradition | « Où se tiennent les sabbats ? [...], à la Pierre du diable, en Sallertaine »[7] | (46° 52′ 05″ N, 1° 53′ 09″ O) |
la Michelière | Vendée | Saint-Vincent-sur-Graon | lieu isolé | traditions | « Les sorciers tenaient autrefois le sabbat à la Michelière, et les garaches visitent encore souvent les hameaux de Saint-Vincent. Une d'elles parut pendant l'année 1862 sous la forme d'une chèvre, à la Bergerie ; personne n'osa la troubler dans ses pénitences nocturnes »[122],[123] | (46° 32′ 34″ N, 1° 25′ 51″ O) |
la Croix de Jarrane | Vendée | Beaufou | carrefour | traditions | « Le sabbat a lieu, dans cette commune, à la Croix de Jarrane, sur la route des Lucs au Poiré »[124] | (46° 48′ 24″ N, 1° 29′ 29″ O) |
croisée des Bourbes | Vendée | La Tranche-sur-Mer | carrefour | tradition | « Les sorciers tiennent le sabbat [...] à la croisée des Bourbes, entre le bourg et le village de la Terrière »[123] | (46° 21′ 13″ N, 1° 27′ 13″ O) |
Coin de Maupas | Vendée | La Tranche-sur-Mer | carrefour | tradition | « Les sorciers tiennent lé sabbat sur les bords de la mer, à l'anse dite Coin de Maupas, et se mettent en communication avec ceux de l'île de Ré »[123] | (46° 20′ 44″ N, 1° 25′ 41″ O) |
place dans la ville | Vienne | Loudun | place dans la ville | procès | « le Sabbat tenu par ce diable avait lieu la nuit sur une petite place située au nord de l'église Saint-Léger »[125]. « à Loudun (Vienne), où la rue François-Chrétien mène au carrefour des Sorciers qui jadis y menaient sabbat chaque samedi »[47] | (47° 00′ 35″ N, 0° 04′ 45″ E) |
croix de Blancharaux | Haute-Vienne | Rochechouart | carrefour, croix | tradition | « La croix de Blancharaux, petit calvaire rural, situé près de Rochechouart, est un lieu de rendez-vous nocturnes pour sorciers et loup-garous qui viennent y célébrer le sabbat »[126] | (45° 49′ 20″ N, 0° 48′ 05″ E) |
Source de Vittel | Vosges | Vittel | source | tradition | « La grande source minérale de Vittel, connue des Romains ,totalement abandonnée ensuite, devint au contraire un « lieu maudit , » où l'on ne s'aventurait qu'en tremblant et en se signant . Elle était hantée par les esprits infernaux. Cette source [...] était devenue un endroit maudit, un lieu de réunion du sabbat »[127] | (48° 12′ 29″ N, 5° 56′ 29″ E) |
Le Breleux | Vosges | Uxegney | clairière isolée près d'une forêt | procès | « au sabbat qu'ils tenaient au Breleux ou au Champ-Bay, solitude au milieu du Fincieux, endroit propice à leurs assemblées nocturnes, à leurs danses diaboliques »[128] | (48° 12′ 32″ N, 6° 21′ 42″ E) |
Champ-Bay | Vosges | Fomerey | forêt | procès | « au sabbat qu'ils tenaient au Breleux ou au Champ-Bay, solitude au milieu du Fincieux, endroit propice à leurs assemblées nocturnes, à leurs danses diaboliques »[128] | (48° 12′ 48″ N, 6° 21′ 33″ E) |
Roche des Fées | Vosges | Saint-Dié-des-Vosges | sommet, rochers | tradition | « le sabbat a lieu dans un endroit écarté, sauvage, rocheux ; dans les bois l'été. On en signale dans I'Ormont, à la Roche des Fées, (celle-ci porte encore une inscription constatant qu'elle a été exorcisée en 1555) »[129] | (48° 18′ 10″ N, 6° 59′ 15″ E) |
Chambrottes | Yonne | Saint-Brancher | lieu isolé, bord de forêt, ancien château ? | tradition | « A Chambrottes, existait un château dont l'emplacement même a conservé des vertus magiques. On entend dans l'air des bruits de chars et d'armées s'enlrechoquànt. On voit apparaître de temps à autre un homme de haute taille. A grand'peine, les sorciers de la contrée osaient s'approcher pour célébrer le sabbat »[130] | (47° 26′ 10″ N, 4° 00′ 30″ E)[131] |
friche du bois de Pisy | Yonne | Pisy | friche, en bordure de forêt | tradition | « Le bois de Pizy se termine, au sud, du côté du village, par une friche où l'on disait autrefois que se tenait le Sabbat, le samedi »[132] | (47° 34′ 04″ N, 4° 08′ 51″ E) |
Étang du Malsaucy | Territoire de Belfort | Évette-Salbert | étang | tradition | « des sorciers venaient aussi sur le bord de l'étang de Malsaucy, aux environs de Belfort »[10] | (47° 41′ 07″ N, 6° 48′ 00″ E) |
le Grammont | Territoire de Belfort | Beaucourt | sommet | procès | « Les principaux endroits du sabbat étaient : [...] le Grammont, près de Beaucourt. [...] Au début du XVIIe siècle, un joueur de cornemuse, nommé Girard, y conduisit le sabbat : il fut, pour ce fait, exécuté à Porrentruy, en 1611 »[57] | (47° 28′ 29″ N, 6° 55′ 48″ E) |
derrière le Château de Florimont | Territoire de Belfort | Florimont | ruines d'un château | procès | « Le lieu de leur assemblée était proche d'un Chauffour, derrière le Chateau de Florimont. Là se trouvèrent plusieurs autres qui dansaient »[133] | (47° 30′ 34″ N, 7° 04′ 00″ E) |
Répartition géographique en France
La répartition des lieux référencés ici n'est pas homogène sur le territoire français. Elle dépend surtout du travail local de folkloristes, souvent régionaux. On pourrait suggérer que la Picardie ou les Ardennes ont gardé une trace plus vivace des traditions sabbatiques, mais plus sûrement que des chercheurs locaux ont été plus pugnaces qu'ailleurs (citons en particulier les travaux de Maurice Crampon et Albert Meyrac). La remarque est identique pour la Franche-Comté et la Vendée. Des chercheurs ont par ailleurs noté le peu de tradition du sabbat en Provence[134],[135].
Références
- Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire infernal ou recherches et anecdotes sur les démons, les esprits, les fantômes, les spectres, les revenants, les loups-garous… en un mot, sur tout ce qui tient aux apparitions, à la magie, au commerce de l'Enfer, aux divinations, aux sciences secrètes, aux superstitions, aux choses mystérieuses et surnaturelles etc., Paris, H. Plon, (lire en ligne), p. 430
- Crampon 1936, p. 114
- Sébillot 2002, p. 181
- Thuriet 1892, p. 429
- Désiré Magloire Bourneville, E. Teinturier, Le sabbat des sorciers, Paris, aux bureaux du "Progrès médical", (lire en ligne)
- Annuaire du département du Jura pour l'année 1850 Volume 8, Impr. Gauthier, (lire en ligne)
- Guillemet, Gaston (1851-1914), Au pays vendéen, description, histoire, langage, sites et monuments, Niort, (lire en ligne), p. 235
- Maxime Préaud, Les Sorcières : exposition, Paris, 16 janvier-20 avril 1973, (lire en ligne), p. 40
- Sébillot 2002, p. 164
- Sébillot 2002, p. 698
- Alain Lequien, Secrets et légendes du Jura vol 1, Traces des temps antiques, fantômes et esprits, légendes jurassiennes, la sorcellerie dans le Jura, , 156 p. (ISBN 9782322127399), p. 90
- Crampon 1936, p. 106
- Crampon 1936, p. 112
- Henri Beauchet-Filleau, « Croyances, superstitions, médecine, usages, présages et dictons du canton de Chef-Boutonne », Bulletins de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, , p. 548 (lire en ligne)
- Paul Sébillot, Le Folk-Lore de la France. Le ciel et la terre, Paris, (lire en ligne)
- Jean Delumeau, « Religion populaire et christianisation », Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes, , p. 247 (lire en ligne)
- Carlo Ginzburg (trad. Giordana Charuty), Les Batailles nocturnes : sorcellerie et rituels agraires en Frioul, (XVIe-XVIIe siècles) [« I Benandanti. Stregoneria e culti agrari tra Cinquecento e Seicento »], Lagrasse, Verdier, , 238 p. (ISBN 2-86432-005-3, présentation en ligne), [présentation en ligne].Réédition : zCarlo Ginzburg (trad. de l'italien par Giordana Charuty), Les Batailles nocturnes : sorcellerie et rituels agraires, (XVIe-XVIIe siècles) [« I Benandanti. Stregoneria e culti agrari tra Cinquecento e Seicento »], Paris, Flammarion, coll. « Champs » (no 135), , 270 p. (ISBN 978-2-08-124477-1).
- Frédéric Delacroix, Les procès de sorcellerie au XVIIe siècle (10e édition), Paris, G. Havard, (lire en ligne), p. 215
- Henriquet Stéphane, « Récits du sabbat à La Côte-d'Aime (Savoie) », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d'ethnologie, no 4, , p. 86-91 (DOI https://doi.org/10.3406/mar.2001.1751, lire en ligne)
- Jacques de Wailly, Maurice Crampon, Le folklore de Picardie (Somme, Oise, Aisne), Musée de Picardie, , 414 pages (lire en ligne), p. 331
- « Menhir de la croix bronzeau, Estivareilles », sur Allier, hôtels restaurants (consulté le )
- J. Tivollier, Monographie de la vallée du Queyras, Hautes-Alpes ; suivie d'un Aperçu sur les anciennes institutions briançonnaises et sur l'état politique, social et ecclésiastique du Queyras avant 1789, Gap, (lire en ligne), p. 39
- Derennes, Gustave, Géographie du département des Hautes-Alpes : physique, politique, historique, administrative, économique et commerciale, Gap, (lire en ligne), p. 54
- Ch. J. Melchior, marquis de Voguë, « Une famille vivaroise », Revue historique, archéologique, littéraire et pittoresque du Vivarais illustrée, , p. 408 (lire en ligne)
- Dalmas, Jean-Baptiste, Itinéraire du géologue et du naturaliste dans l'Ardèche et une partie de la Haute-Loire, Privas, (lire en ligne), p. 52
- Albert Meyrac, Traditions, coutumes, légendes et contes des Ardennes, , PDF (lire en ligne), p. 163-164
- Meyrac 1898, page 5
- Meyrac 1898, page 226
- Meyrac 1898, page 107
- Meyrac 1898, page 155
- « Le Chesnois-ès-Rivières page C1 », sur Archives du cadastre des Ardennes
- Meyrac 1898, page 328
- Meyrac 1898, page 189
- « Ecordal page A1 », sur Archives du cadastre des Ardennes
- Olivier de Marliave, « Les roches à légendes d'Ariège... sur les pas de Joseph Vézian », dans Société des amis du Musée pyrénéen, Pyrénées : organe officiel du Musée pyrénéen du Château-fort de Lourdes, de la Fédération franco-espagnole des sociétés pyrénéistes, du G.P.H.M. / Société des amis du Musée pyrénéen, (lire en ligne), p. 254
- B. Castagné et al., « Roche à gravure du col du Traucadou dite « peïro traucado » ou « roc des sorcières » », Bulletin de la Société préhistorique de l'Ariège. Préhistoire, spéléologie ariégeoise, Tarascon-sur-Ariège, , p. 59 (lire en ligne)
- M. Valadier, « Les monuments celtiques de l'Aveyron », Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, Rodez, , p. 215 (lire en ligne)
- Gilbert Laconche, Légendes et diableries du Cantal : contes des veillées d'autrefois, Guéret, Verso, (ISBN 2903870616, lire en ligne), p. 31
- Brouillet, François-André-Ernest, Indicateur archéologique de l'arrondissement de Civrai : depuis l'époque anté-historique jusqu'à nos jours, pour servir à la statistique monumentale du département de la Vienne, Civrai, P.-A. Ferriol, (lire en ligne), p. 42
- « Pleuville : Menhir "Le Bénitier des Sorciers" », sur GRAHT (consulté le )
- Georges Musset, glossaire des patois et des parlers de l'Aunis et de la Saintonge, La Rochelle, (lire en ligne), p. 452
- Nicole Jacques-Chaquin et Maxime Préaud, « Les Sorciers du carroi de Marlou », sur Google Books (consulté le )
- B. Warée, « Procès fait jadis à une « sorcière » » (consulté le )
- « Les Carroirs », dans Germain Laisnel de la Salle, Croyances et légendes du centre de la France, Chaix, (lire en ligne), p. 154
- Pierre Dubois de la Sablonière, « Procès de sorcellerie, Jacquette Saddon, femme Perrin », Mémoires de la Société des antiquaires du Centre, , p. 154 (lire en ligne)
- « Compte rendu des travaux de la comission des antiquités de la Côte-d'Or », Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, , p. XC (lire en ligne)
- « Sabbat », sur Mythologica (consulté le )
- « Vic-des-Prés page D2 », sur Archives du cadastre de Côte-d'Or
- « Le hameau de Cruchy Commune de Saint-Rémy » [PDF], sur Saint-Rémy 21 (consulté le )
- « Saint-Rémy », sur vivre en Côte-d'Or (consulté le )
- Cunisset-Carnot, « L'Arbre de la Mirabelle », La Tradition : revue générale des contes, légendes, chants, usages, traditions et arts populaires, , p. 110 (lire en ligne)
- Clément-Janin, Michel-Hilaire, Traditions populaires de la Côte-d'Or, recueillies par Clément-Janin, Dijon, (lire en ligne), p. 53
- Clément-Janin, Michel-Hilaire, Traditions populaires de la Côte-d'Or, recueillies par Clément-Janin, Dijon, (lire en ligne), p. 43
- Abbé Narbey, Les hautes montagnes du Doubs entre Morteau, Le Russey, Belvoir et Orchamps-Vennes, Paris, Ambroise Bray, (lire en ligne), p. 4
- Loye, Léopold, Histoire du comté de La Roche et de Saint-Hippolyte, sa capitale, Montbéliard, P. Hoffmann, (lire en ligne), p. 405
- Thuriet 1892, p. 187
- Edgar Coulon, « Sorciers et sortilèges au pays de Montbéliard », Revue de folklore français / organe de la Société du folklore français, Paris, , p. 114 (lire en ligne)
- Éloïse Mozzani, Légendes et mystères des régions de France, Robert Laffont, (ISBN 9782221159224)
- Ludovic Mazeret, « monuments mégalithiques du Gers », L'Homme préhistorique : revue mensuelle illustrée d'archéologie et d'anthropologie préhistoriques, , p. 12 (lire en ligne)
- Ludovic Mazeret, « légendes et traditions préhistoriques », Revue des traditions populaires, , p. 488 (lire en ligne)
- Marc Devignes, Inventaire des mégalithes de la France, 9 - Gironde, CNRS Éditions, , 213 p. (ISBN 227105303X), p. 35-37
- Bézier, Paul, Inventaire des monuments mégalithiques du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, (lire en ligne), p. 48
- Maurice Sand, « Légendes du Bas-Berry », Revue des traditions populaires, , p. 522 (lire en ligne)
- « Légende autour de Relans », sur Lune Étoile (consulté le )
- Thuriet 1892, p. 38
- Louis Muyard, « Vestiges mégalithiques sur le plateau de Nezen », Bulletin de la Société des naturalistes et des archéologues de l'Ain, , p. 12 (lire en ligne)
- D. Monnier, Tablettes littéraires de l'Ain et du Jura, Nantua, (lire en ligne)
- Thuriet 1892, p. 307
- Thuriet 1892, p. 506
- Benoît, Paul, Histoire de l'abbaye et de la terre de Saint-Claude, Montreuil-sur-Mer, (lire en ligne), p. 556
- Lucien Guillemaut, « Histoire de la Bresse Louhannaise », La Bresse louhannaise : bulletin mensuel de la Société d'agriculture et d'horticulture de l'arrondissement de Louhans, , p. 246 (lire en ligne)
- Saint-Jours, Bernard, Le Littoral gascon, Bordeaux, (lire en ligne), p. 164
- Daugé, Césaire (1858-1945), Rion-des-Landes : son histoire, Bergerac, (lire en ligne), p. 448
- Jackie Despriée, Claude Leymarios, « Inventaire des mégalithes de la France. 3 — Loir-et-Cher [monographie] », Gallia Préhistoire, no Suppl. 1-3, (lire en ligne)
- Henri Quilgars, « Traditions et superstitions du Guérandais », Revue des traditions populaires, , p. 548 (lire en ligne)
- Alain Beyneix, « Les architectures mégalithiques du département de Lot-et-Garonne », Bulletin de la Société préhistorique française, no 2, tome 97, , p. 239-264 (lire en ligne)
- Quéru Hermann, Leberruyer Pierre, « Études aurevillyennes : Sorcellerie et croyances populaires dans les romans de Barbey d’Aurevilly », Études normandes, vol. 23, no 84, , p. 17-24 (DOI https://doi.org/10.3406/etnor.1957.3137, lire en ligne)
- M. A. Drouet, « Une Sorcière cherbourgcoise au dix-septième siècle. - Notice historique sur Marie Bucaille », Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg, Caen, , p. 180 (lire en ligne)
- A. Lerosey, « Une page d'histoire de l'Abbaye de Lessay ; les sorciers de Normandie au XVIIe siècle », Le Chercheur des provinces de l'Ouest : paraissant tous les mois : Bretagne, Normandie, Maine, Anjou, Touraine, Poutou, Aunis, Saintonge, Angoumois, (lire en ligne)
- « Fête des sorcières - Marché d'Halloween », sur www.tourisme-langres.com (consulté le )
- Henri Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département.... Volume 2, Nancy, (lire en ligne), p. 67
- Jean de la Pierre-Croisée, « Un coin d'Argonne, Lochères-lez-Aubréville », Revue d'Ardenne & d'Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique / publiée par la Société d'études ardennaises "La Bruyère", (lire en ligne)
- « Chêne des sorcières, forêt de Saint Avold (Moselle) », sur Krapo arboricole (consulté le )
- « Il faut sauver le chêne des Sorcières », sur bloguers lorrains (consulté le )
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, Nancy, (lire en ligne), p. 626
- Liliane Pinard, « superstitions en Morvan et en Autunois au XIXe siècle », Académie du Morvan, , p. 30 (lire en ligne)
- Liliane Pinard, « superstitions en Morvan et en Autunois au XIXe siècle », Académie du Morvan, , p. 20 (lire en ligne)
- A. Guillaume, L'âme du Morvan, Saulieu, (lire en ligne), p. 124
- Maurice Phusis, André Lorulot, Jean Bossu, Le paganisme chrétien, Herblay, , 224 p.
- « Au rendez-vous des sorcières », La Croix du Nord : supplément régional à la Croix de Paris, , p. 3 (lire en ligne)
- Edmond Lecomte, Crillon en Beauvaisis, étude historique, Amiens, (lire en ligne), p. 22
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), , 114 pages (lire en ligne), p. 81-82
- J.-A. Dulaure, Histoire physique, civique et morale des environs de Paris. Tome 4 / , depuis les premiers temps historiques jusqu'à nos jours, Paris, (lire en ligne), p. 423
- Cartailhac, Émile, Dictionnaire archéologique de la Gaule : époque celtique. Tome Ier, Paris, Impr. nationale, (lire en ligne), p. 189
- Henry Carnoy, Littérature orale de la Picardie, (lire en ligne)
- Charles Duponey, « Rapport sur la 1re série des réponses faites au Questionnaire archéologique », Bulletin de la Société académique des Hautes-Pyrénées, , p. 467 (lire en ligne)
- Claude Seignolle, Contes populaires et légendes. Alsace : Un beau chapelet de malédictions d'après la tradition orale alsacienne (A. Stoeber), Presse de la Renaissance,
- « L'école des sorcières et la Heidenstadt », sur lieux-insolites (consulté le )
- « Les pierres du sabbat », sur Lieux insolites (consulté le )
- G. Bronner et al., « Un château double au XIIIe siècle : le Landsbergb à la lumière des travau récents », Cahiers alsaciens d'archéologie, d'art et d'histoire, Strasbourg, , p. 83 (lire en ligne)
- Gabriel Gravier, Légende d'Alsace -Le Creux-Chêne et les sorcières, tome III, Belfort, Mouton Bleu, (lire en ligne), p. 62 à 64
- Tallon, « Notes sur des vestiges d'antiquité à Hirsingen (Ht-Rhin) », Revue d'Alsace, Colmar, J. B. Jung, , p. 455 (lire en ligne)
- abbé C. Braun, Légendes du Florival, ou la Mythologie allemande dans une vallée d'Alsace, Guebwiller, J. B. Jung, (lire en ligne), p. 171
- Gilbert Laconche, Légendes et diableries du Rhône : Lyonnais-Beaujolais, Ahun, Verso, (lire en ligne), p. 29
- « source du Planey », sur Visiorando (consulté le )
- Daniel Réju, La France des histoires secrètes, Paris, , 257 p., p. 187
- E. Violet, « Les superstitions et croyances populaires », Société des amis des arts et des sciences de Tournus, , p. 145 (lire en ligne)
- Nicole Jacques-Chaquin, Nicole Jacques-Lefèvre, Maxime Préaud, Le sabbat des sorciers en Europe: XVe-XVIIIe siècle : colloque international E.N.S. Fontenay-Saint-Cloud, 4-7 novembre 1992, Jérôme Millon, , 447 p. (lire en ligne), p. 207
- Joisten Alice, Abry Nicolas, « Charles Joisten et la narration en Dauphiné et Savoie », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d'ethnologie, nos 1-4, , p. 237-246 (DOI https://doi.org/10.3406/mar.2003.1818, lire en ligne)
- « Le chemin des lavoirs » (consulté le )
- Emilien Traver, « Les lieux-dits du cadastre de l'ancien arrondissement de Melle », Bulletins de la Société des antiquaires de l'Ouest, , p. 408 (lire en ligne)
- Pierre d'Issy, « Le sorcier Limitou, conte picard », La Tradition : revue générale des contes, légendes, chants, usages, traditions et arts populaires, , p. 313 (lire en ligne)
- Crampon 1936, p. 117
- Crampon 1936, p116
- Jean-François Leblond, Yvan Brohard, Vie et traditions populaires en Picardie: Oise, Somme, Aisne, Horvath, , 327 p., p. 123
- Mythologie française, Numéros 144 à 154, (lire en ligne), p. 140
- Crampon 1936, p115
- Crampon 1936, p118
- Léo Desaivre, « Les traditions populaires et les écrivains poitevins », Revue des traditions populaires, , p. 416 (lire en ligne)
- Société d'ethnographie nationale et d'art populaire, La tradition en Poitou et en Charentes : art populaire, ethnographie, folk-Lore, hagiographie, histoire / Société d'ethnographie nationale et d'art populaire, congrès de Niort, Paris, (lire en ligne), p. 234
- Boutin, Hippolyte, et al., Paysages et monuments du Poitou, (lire en ligne), p. 15
- « St Vincent sur Graon », sur St Vincent sur Graon (consulté le )
- Annuaire départemental de la Société d'émulation de la Vendée, (lire en ligne), p. 69
- Ludovic Mazeret, « Antiquités celtiques de la Vendée et légendes ; Arrondissement de Fontenay-le-Comte et de la Roche-sur-Yon », Annuaire départemental de la Société d'émulation de la Vendée, , p. 127 (lire en ligne)
- J. Moreau de la Ronde, « Les châteaux de de Loudun », Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest, (lire en ligne)
- Yvonne Clancier-Gravelat, « Leberous et leberounas », Notre province : revue mensuelle éditée sous le patronage du Centre d'études régionalistes de Limoges, , p. 295 (lire en ligne)
- Fournier, Alban (1842-1904), Vieilles coutumes, usages et traditions populaires des Vosges : provenant des cultes antiques, et particulièrement de celui du soleil, Saint-Dié, L. Humbert, (lire en ligne), p. 50
- Eugène Martin, « Uxegney avant la révolution », Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, Épinal, , p. 42 (lire en ligne)
- E. Rey, « La Sorcellerie en Lorraine et particulièrement dans les Vosges du XIIIe au XVIIe siècle », Bulletin de la Société philomatique vosgienne, Saint-Dié, , p. 32 (lire en ligne)
- « l'emplacement hanté », Revue des traditions populaires, , p. 421 (lire en ligne)
- « Saint-Brancher page B3 », sur Archives du cadastre de l'Yonne
- Philippe Salmon, « Dictionnaire archéologique du département de l'Yonne, épaoque celtique », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, , p. 273 (lire en ligne)
- Charles Feltin, « Florimont », Bulletin de la Société belfortaine d'émulation, , p. 408 (lire en ligne)
- Chamski-Mandajors, « Les Farfadets de Monsieur de Terre-Neuve du Thym », Mémoires de l'Académie de Vaucluse, , p. 147 (lire en ligne)
- Jean-Luc Domenge, « Sorcellerie en Provence orientale. La dualité “Masco - Demascaire” », Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, , p. 52 (lire en ligne)
Bibliographie
- Paul Sébillot, Croyances, mythes et légendes du pays de France, Paris, Omnibus, , 1558 p. (ISBN 2258059895).
- « Les Carroirs », dans Germain Laisnel de la Salle, Croyances et légendes du centre de la France, Chaix, (lire en ligne), p. 154.
- Maurice Crampon, « Le culte de l'arbre et de la forêt, essai sur le folklore picard », Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, (lire en ligne).
- Albert Meyrac, Villes et villages des Ardennes, histoire, légende des lieux-dits et souvenirs de l'année terrible, Charleville, (lire en ligne).
- Albert Meyrac, Traditions, coutumes, légendes et contes des Ardennes, , PDF (lire en ligne), p. 163-164.
- Thuriet, Charles-Émilien (1832-1920), Traditions populaires de la Haute-Saône et du Jura, Paris, E. Lechevalier, (lire en ligne).
Articles connexes
- Portail du paranormal
- Portail des sciences humaines et sociales
- Portail des religions et croyances
- Portail de l’anthropologie