Vienne (département)

La Vienne (/vjɛn/[Note 1] ) est un département français traversé par la rivière éponyme, la Vienne.

Pour les articles homonymes, voir Vienne.

Vienne
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Poitiers
Sous-préfectures Châtellerault
Montmorillon
Président du
conseil départemental
Alain Pichon (DVD)
Préfet Jean-Marie Girier[1]
Code Insee 86
Code ISO 3166-2 FR-86
Code Eurostat NUTS-3 FR534
Démographie
Gentilé Viennois
Population 438 435 hab. (2019)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ nord, 0° 30′ est
Superficie 6 990 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 4
Cantons 19
Intercommunalités 7
Communes 266
Liens
Site web lavienne86.fr

    Cinquième département le plus étendu de la région Nouvelle-Aquitaine et 17e plus grand département de France métropolitaine, il se caractérise cependant par un peuplement moyen mais, grâce à sa préfecture, Poitiers, et à sa situation géographique sur l'axe Paris-Bordeaux-Espagne, il affirme un dynamisme certain et une forte vitalité économique.

    Les habitants de la Vienne sont appelés les poitevins ou Viennois[2].

    L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et La Poste lui attribuent le code 86.

    Labélisé Terre de Jeux 2024 - le label de Paris 2024 à destination des collectivités -, le Département accueillera sur son territoire le passage du Relais de la flamme[3].

    Géographie

    Le cadre géographique

    Le département de la Vienne, qui s'étend sur 6 990 km2, se situe dans la partie septentrionale de la région Nouvelle-Aquitaine.

    Dans la région Nouvelle-Aquitaine, il voisine à l'ouest avec le département des Deux-Sèvres, au sud avec celui de la Charente et au sud-est avec la Haute-Vienne.

    La Vienne est limitrophe dans sa bordure nord-ouest du département de Maine-et-Loire qui relève de la région Pays de la Loire, il est limité au nord et à l'est par les départements d'Indre-et-Loire et de l'Indre qui appartiennent à la région Centre-Val de Loire.

    Carte de la Vienne.

    Le cadre administratif

    Sur le plan administratif, la Vienne est divisée en 3 arrondissements, 19 cantons, 7 intercommunalités et 266 communes.

    Histoire

    La Vienne et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : le Poitou, l'Anjou, la Touraine et la Marche.

    Le département a été créé à la Révolution française, le , en application de la loi du , à partir d'une portion de la province du Poitou et d'une partie de l'Anjou avec le rattachement du sud du Saumurois (région du Loudunais, dépendant du gouverneur de Saumur).

    Le Loudunais et le Mirebalais appartenaient auparavant à la province d'Anjou, depuis le milieu du Moyen Âge et sa conquête sur le comté de Poitiers. Loudun dépendait du gouverneur de Saumur, Mirebeau relevait de la Sénéchaussée de Saumur).
    Le triangle Loudun, Mirebeau et Moncontour, constituant le Loudunais reste détaché du Poitou et dépendra du gouvernement de Saumur et du Saumurois jusqu'à la Révolution française et la création des départements français.

    Sur le plan religieux, le Loudunais faisait partie du diocèse de Poitiers.

    À sa création, le département de la Vienne était divisé en six districts : Loudun, Poitiers, Châtellerault, Civray, Montmorillon, Lusignan ; puis en cinq arrondissements : Poitiers, Châtellerault, Loudun, Montmorillon et Civray. En 1926, les arrondissements de Loudun et Civray sont supprimés. Le premier est rattaché à celui de Châtellerault et le deuxième rejoint celui de Montmorillon.

    Seconde Guerre mondiale

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, le département accueille environ 54 000 réfugiés du département de la Moselle à partir du mois de , y compris l’École normale de Metz[4], en plus des réfugiés espagnols internés au camp de la route de Limoges à Poitiers. Il doit encore accueillir les réfugiés de Gironde en 1941, les enfants réfugiés de Seine-et-Oise (1942), les 30 000 Nantais victimes des bombardements de 1943[5], les habitants chassés de la zone côtière de Charente-Maritime en 1944[6]. En mai-, le gouvernement belge s’installe à Poitiers, son parlement s’installant à Limoges[7]. En fin juin, le département fait l’objet d’une invasion étrangère pour la première fois depuis le XIVe siècle et est coupé en deux par la ligne de démarcation. 20 000 Allemands y stationnent[8].

    Le camp de la route de Limoges, proche de Poitiers, sur la route nationale 147, qui avait servi à recevoir les réfugiés espagnols en 1939, est également utilisé par la Kommandantur de Poitiers dès la fin de 1940 pour y enfermer les Tsiganes. À partir du [réf. nécessaire], elle y parqua de façon provisoire les Juifs, avant de les acheminer vers le camp de Drancy. Très peu d’entre eux purent être sauvés à cause de la très bonne collaboration de la Kommandantur et de la préfecture. Au total, près de 1 600 Juifs furent envoyés vers Drancy à partir de ce camp, dont le rabbin Élie Bloch, mort à Auschwitz. Ce camp reçoit aussi les militantes communistes et les épouses de résistants et les réfractaires au STO à partir de [9].

    Le premier réseau de Résistance organisé du département est le réseau Renard[10], du nom de son chef Louis Renard, qui le met en place à partir d’. Ce réseau, d’information essentiellement mais qui s’étendait, est démantelé par les Allemands avec la police française en [11]. Cent résistants sont arrêtés, et quinze meurent en Allemagne[12]. Parallèlement, les effectifs de la Résistance dans le département croissent, pour passer de 500 hommes mi-1943, à plusieurs milliers en (3 300 selon Calmon, 5 000 selon Stéphane Simonnet[13]). Les principaux maquis se trouvent dans le sud du département, où le bocage les favorise, et dans la forêt de Scévolles, au sud de Loudun. Les FTP rejoignent les FFI du colonel Chêne en juillet, qui atteignent des effectifs de 12 000 hommes en septembre. Aidés par les équipes Jedburgh et les SAS (deux commandos de 56 et 46 hommes), les FFI harcèlent les Allemands à la fin de la guerre.

    Ces combats, souvent violents, opposent les FFI à la Milice et les troupes allemandes à partir du au . Du 22 au , celles-ci abandonnent Poitiers à la suite du débarquement de Provence, et la colonne Elster traverse la Vienne le [14]. Les Allemands ont fusillé 200 Poitevins ; 188 FFI sont morts au combat, 110 ont été blessés[15].

    La reconstruction

    À la fin de la guerre, des prisonniers de guerre sont répartis sur le territoire, parfois dans d’anciens camps allemands[16] :

    • à la Chauvinerie : 7 300 PG ;
    • à Rouillé : 900 officiers.

    Au la région Poitou-Charentes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Limousin pour former la région Nouvelle-Aquitaine.

    Emblèmes

    Proposition de blason

    Blasonnement :
    « de gueules au pal ondé d’argent, accompagné de cinq châteaux d'or maçonnés de sable et donjonnés de trois tourelles de même, ordonnés en sautoir et brochant sur le tout. »
    Commentaires : Armoiries proposées par Robert Louis. Ce sont les armes du Poitou avec un pal ondé évoquant la Vienne.

    Climat

    La Vienne possède un climat à forte dominance océanique. En effet sa position proche de l'Atlantique à l'ouest du continent européen lui assure un climat plutôt frais l'été et doux l'hiver. En témoigne la moyenne annuelle des températures du département de 14,4 °C. Pour ce qui est des précipitations, elles s'échelonnent de 600 mm à 850 mm suivant la position géographique au nord ou au sud du département. La durée d'insolation moyenne se situe proche de 1900 heures par an.

    Quelques records

    • Froid : −17,9 °C le  ; année la plus froide : 1963 (moyenne annuelle de 14,45 °C)
    • Chaleur : 40,8 °C le  ; année la plus chaude : 2011 (moyenne annuelle de 18,21 °C).
    • Précipitations max. en 24 h : 92,3 mm[Quand ?] ; année la plus pluvieuse : 1960 (149 jours de précipitation).

    Économie

    L'ancienne Manufacture d'armes de Châtellerault, créée en 1819 et fermée en 1968. Les bâtiments sont utilisés depuis cette date pour abriter le centre Afpa local, un musée des archives de l'armement, une patinoire ainsi qu'un conservatoire dans les anciens bureaux.

    Démographie

    En 2019, le département comptait 438 435 habitants[Note 2], en augmentation de 1,67 % par rapport à 2013 (France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
    -240 990252 351260 697267 670282 731288 002294 250308 391
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    317 305322 585322 028324 527320 598330 916340 295342 785344 355
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    338 114336 343333 621332 276306 248310 474303 072306 820313 932
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    319 208331 619340 256357 366371 428380 005399 024418 460428 447
    2016 2019 - - - - - - -
    436 069438 435-------
    (Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[17] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[18] puis population municipale à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La densité de population de la Vienne qui s'établit à 62,7 hab./km2 en 2019 demeure cependant inférieure à celle de la région Nouvelle-Aquitaine qui, à la même date, s'établit à 71,5 hab./km2. Cette densité est largement inférieure à celle de la France métropolitaine qui est de 105,9 hab./km2. Il s'agit d'un département moyennement peuplé mais il existe à l'intérieur de ses limites de vrais contrastes de peuplement. En effet, la concentration de population est établie majoritairement le long de la vallée du Clain sur l'axe Poitiers-Châtellerault, qui constitue l'épine dorsale de la Vienne et le foyer principal des activités humaines et économiques.

    Communes les plus peuplées

    Liste des quinze communes les plus peuplées du département
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Modifier
    Poitiers 86194 CU du Grand Poitiers 42,11 89 212 (2019) 2 119
    Châtellerault 86066 CA Grand Châtellerault 51,93 31 487 (2019) 606
    Buxerolles 86041 CU du Grand Poitiers 9,10 10 060 (2019) 1 105
    Jaunay-Marigny 86115 CU du Grand Poitiers 48,29 7 600 (2019) 157
    Saint-Benoît 86214 CU du Grand Poitiers 13,58 7 267 (2019) 535
    Chauvigny 86070 CU du Grand Poitiers 95,82 7 062 (2019) 74
    Loudun 86137 CC du Pays Loudunais 43,77 6 712 (2019) 153
    Migné-Auxances 86158 CU du Grand Poitiers 28,96 6 154 (2019) 213
    Vouneuil-sous-Biard 86297 CU du Grand Poitiers 25,98 6 060 (2019) 233
    Naintré 86174 CA Grand Châtellerault 24,86 5 941 (2019) 239
    Montmorillon 86165 CC Vienne et Gartempe 57,00 5 940 (2019) 104
    Saint-Martin-la-Pallu 86281 CC du Haut-Poitou 93,87 5 578 (2019) 59
    Neuville-de-Poitou 86177 CC du Haut-Poitou 17,06 5 359 (2019) 314
    Mignaloux-Beauvoir 86157 CU du Grand Poitiers 21,56 5 026 (2019) 233
    Chasseneuil-du-Poitou 86062 CU du Grand Poitiers 17,61 4 692 (2019) 266

    Culture

    Langue régionale

    Vers 1835, d'après Abel Hugo, les paysans de l'arrondissement de Châtellerault et d'une partie de celui de Montmorillon, parlaient un français incorrect, mêlé d'anciennes expressions du XVIe siècle, telles qu'on en trouve dans Amyot[20].

    Concernant la prononciation de l'époque, Ils mouillaient comme les Italiens le [g] et le [l] réunis et prononçaient [ou] la plupart des [o]. Ils faisaient sentir fortement la lettre [e] dans tous les mots ou s'emploie la voyelle composée [eau] et supprimaient le [i] dans les terminaisons en -ien (comme dans soutien, chien, etc). D'autre part, leur manière de parler était très accentuée[20].

    Politique

    Composition politique

    PartiSigleÉlus
    Opposition (7 sièges)
    Parti socialistePS7
    Majorité (28 sièges)
    Union pour la VienneDVD28
    Non-inscrits (3 sièges)
    Président du Conseil départemental
    Alain Pichon (DVD)

    Administration

    Environnement

    Transports

    Le département gère les transports interurbains et les transports scolaires sur son territoire (à l'exclusion des périmètres de transport urbain de Châtellerault et Poitiers). Le réseau Lignes en Vienne est composé de 18 lignes qui irriguent quotidiennement le département.

    Le réseau routier

    Le département de la Vienne est desservi par l'A10, ce qui lui confère une position stratégique pour le tourisme bien que ce soit un département de transition entre le Nord de la France (Paris) et le Sud de la France (Bordeaux). Châtellerault, Chasseneuil-du-Poitou au nord de l'agglomération poitevine (Futuroscope) et Poitiers sont desservies par l'autoroute.

    L'autoroute est venue doubler la Nationale 10 (voie Paris-Bayonne) qui traverse également le département. Les villes de Poitiers, Vivonne et Couhé sont notamment traversées. Au nord de Poitiers, la N10 a été déclassée en 2006 sous le nom de D910.

    D'autres routes nationales partent de Poitiers : la N147 (Limoges) et la N149 (Nantes).

    Le réseau ferroviaire

    La caractéristique du réseau ferroviaire du département est de favoriser les relations avec Bordeaux, Nantes et Paris tout en délaissant le bord du département. Ainsi, il n’y a aucune desserte voyageur entre Poitiers et Loudun. Cette situation entretient l’enclavement de cette partie du département. La ville de Loudun et uniquement reliée par TER à Thouars et à Tours.

    L’axe économique de la Vienne : Poitiers-Châtellerault est très bien desservi puisque 8 gares ont été construites entre les deux villes. La ligne TER Poitiers-Tours qui les dessert propose en moyenne, par ailleurs, plus d’une dizaine de trajets aller/retour par jour. À ces dessertes, il faut rajouter celles assurées par les lignes de TGV Atlantique mais sur une voie ferrée classique.

    Cette desserte ferroviaire est complétée par les lignes TER Poitiers-Angoulême, Poitiers-Niort et Poitiers-La Rochelle qui relient la Vienne aux autres départements limitrophes de Nouvelle-Aquitaine .

    Le département dispose de 3 gares TGV : Châtellerault , Poitiers, et Futuroscope. Poitiers est ainsi à 1h20 environ de Paris-Montparnasse avec une vingtaine de trajets aller-retour assurés par jour.

    La ligne LGV Sud Europe Atlantique, mise en service en juillet 2017, contribue à rapprocher encore un peu plus la Vienne de Paris et de Bordeaux, la capitale de la région. Il était prévu de construire une LGV entre Poitiers et Limoges qui permettrait de relier les deux villes en 45 minutes, mais le projet a été abandonné en 2018. Les études avaient été lancées en 2003 pour un projet mais la date de réalisation était sans cesse repoussée.

    La desserte aéroportuaire

    L'aéroport de Poitiers-Biard est la principale infrastructure de transport pour relier rapidement le département aux grandes régions économiques européennes. Il s’est développé réellement à partir de 2001 avec l’arrivée de compagnies à bas coûts et l’ouverture d’une ligne sur Londres.

    Toutefois, il n’existe pas de véritable dynamique régionale autour de la question du développement de la desserte aéroportuaire et on constate la permanence de la coexistence de plusieurs aéroports de tailles très modestes.

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Jean-Marie GIRIER, nouveau préfet de la Vienne », sur vienne.gouv.fr,
    2. « Le noms des habitants des communes de France », sur habitants.fr (consulté le )
    3. La Vienne le département, « Paris 2024 : La Flamme des Jeux passera par la Vienne », sur La Vienne le département : Site Internet (consulté le )
    4. Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », (ISBN 2-910919-98-6), p. 63, p. 7
    5. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 43
    6. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 8
    7. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 8-10
    8. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 16
    9. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 36-37
    10. « Le réseau Louis Renard », sur le site vrid-memorial.com, consulté le 16 septembre 2008.
    11. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 46-47
    12. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 50
    13. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 40
    14. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 53-54
    15. Jean-Henri Calmon, op. cit., p. 54
    16. Jean-Paul Louvet, Les dépôts de P.G. de l'Axe en mains françaises, disponible en ligne , consulté le 3 octobre 2008
    17. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
    18. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
    19. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019
    20. Abel Hugo, France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Paris, Delloye,

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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