Naintré
Naintré est une commune du centre-ouest de la France, située dans la banlieue sud de Châtellerault, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. C'est la dixième ville de la Vienne.
Naintré | |||||
Vue de Naintré depuis la Tour. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Châtellerault | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Châtellerault | ||||
Maire Mandat |
Christian Michaud 2020-2026 |
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Code postal | 86530 | ||||
Code commune | 86174 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Naintréen | ||||
Population municipale |
5 941 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 239 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 45′ 52″ nord, 0° 29′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 49 m Max. 131 m |
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Superficie | 24,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Châtellerault (banlieue) |
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Aire d'attraction | Châtellerault (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtellerault-1 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://naintre.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1985 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,8 | 3,7 | 5,7 | 9,5 | 12,4 | 14,2 | 13,9 | 10,8 | 8,5 | 4,3 | 2,4 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 5,9 | 8,7 | 11 | 15,1 | 18,3 | 20,4 | 20,3 | 16,9 | 13,3 | 8 | 5,4 | 12,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 10 | 13,7 | 16,4 | 20,8 | 24,3 | 26,7 | 26,8 | 23 | 18,2 | 11,8 | 8,5 | 17,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,2 16.01.85 |
−14,3 09.02.12 |
−10,8 01.03.05 |
−6,1 21.04.91 |
0 14.05.95 |
3,6 05.06.89 |
6,4 04.07.90 |
3,7 31.08.86 |
2,6 30.09.88 |
−3,9 30.10.97 |
−8,9 22.11.93 |
−15,8 30.12.85 |
−17,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 05.01.99 |
22,6 20.02.98 |
25,9 19.03.05 |
30,6 30.04.05 |
33,5 27.05.05 |
38,6 22.06.03 |
38,4 18.07.06 |
41,8 06.08.03 |
34,7 03.09.05 |
30,7 01.10.11 |
22,3 02.11.11 |
19,5 07.12.00 |
41,8 2003 |
Précipitations (mm) | 58,3 | 52,9 | 48,7 | 61,5 | 59,6 | 52,3 | 51,8 | 46,5 | 48,3 | 68,1 | 71,4 | 67,7 | 687,1 |
Voies de communication et transports
Naintré se situe entre l'autoroute A10 à l'ouest, et la voie de chemin de fer Paris-Bordeaux à l'est. Elle est sur l'axe Châtellerault-Poitiers, et plus généralement Tours (ou Paris)-Bordeaux.
Urbanisme
Typologie
Naintré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châtellerault, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[11] et 40 721 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), zones urbanisées (18 %), terres arables (17,9 %), prairies (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Naintré s'est développé à partir des années 1960 et 1970 entre le bourg et le village des Barres sur l'ancienne route nationale 10 et comprend aussi quelques hameaux tels que Corcet, Repousson, Domine ou encore Chézelles qui se sont également vite urbanisés du fait de sa proximité avec Châtellerault.
Toponymie
Le nom du bourg proviendrait de l’anthroponyme gaulois Néméturius avec le suffixe latin de propriété « -acum » devenu « -ec » puis « -é » et signifiant « domaine de Néméturius »[17].
Le toponyme des hameaux « Peu » et « Puyrigault » proviendrait du mot latin « podium » associé à l’idée de petite éminence, qui a dérivé ensuite en « puy », mais aussi en « peu ».
Histoire
Préhistoire et Antiquité
De l'époque néolithique subsiste le menhir du Vieux Poitiers en grès jaunâtre sur lequel à l'époque gauloise fut tracée une inscription.
- RAT[IO]N BRIVATIOM
- FRONTV. TARBEISONIOS
- IEVRV
- « Frontu, fils de Tarbeisu a offert le ratis (rempart ou levée de terre) des habitants de Briva. »
Connue depuis très longtemps, elle a été mentionnée pour la première fois au XVIIIe siècle par Dom Mazet de l’abbaye bénédictine de Saint-Cyprien à Poitiers.
Le toponyme local des Raïtes, dans la commune de Fressines dans les Deux-Sèvres, qui n’a jamais encore été expliqué est peut-être à rapprocher de ce mot gaulois ratis. Ce mot ratis constitue la racine du toponyme allemand de Ratisbonne. On le retrouve dans les noms antiques de Strasbourg Argento-Rati, de l'Île de Ré (Ratis) et à Rezé près de Nantes avec le dérivé (Rati-ate).
Le menhir a été intégré dans l'urbanisation des lieux à l'époque gallo-romaine, comme le montrent les photographies aériennes[18].
Un double tombeau de femmes datant du Bas-Empire y a été découvert et fouillé[19].
Cette importante agglomération gallo-romaine était sur une ancienne voie traversant le territoire des Pictons (voir lien externe). Située sur la commune de Naintré, cette ville fut appelée Vieux-Poitiers et c'est là que Pépin le Bref et Carloman se partagèrent les États de leur père Charles Martel.
Temps modernes
En 1706, les habitants de Naintré se révoltent contre la capitation, un impôt provisoire levé de 1695 à 1698, puis de façon continue de 1701 à 1789[20].
De la Révolution française à la Seconde Guerre mondiale
Comme le reste de la France, Naintré accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution, devant l’église. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires[21].
En 1886, la commune comptait sept familles de carriers au hameau du Peu sur les 19 recensés. Le sous-sol en calcaire a longtemps constitué une importante source de revenus pour la population villageoise. Le tuffeau a été utilisé comme pierre de construction dès l’époque gallo-romaine. Il a fait, par la suite, l’objet d’une exploitation intensive à partir du XIe siècle jusqu’au début du XXe siècle. L’exploitation à l’époque romaine se faisait principalement à ciel ouvert. À partir du Moyen Âge, les carriers ou « pierreyeux » ont préféré creuser à flanc de coteaux pour s’enfoncer dans la veine. Le tuffeau gardait ainsi une humidité qui en facilitait la taille. En effet, à l’air libre celui-ci s’assèche et se durcit. Ces galeries peuvent s’ étendre sur plusieurs kilomètres. Elles seront par la suite, utilisées comme caves, refuges souterrains, ou plus tardivement en champignonnières.
Le travail des carriers était particulièrement difficile. Il demandait une grande force physique. À l’aide d’un pic à long manche, le carrier creusait dans le front de taille une saignée d’environ 60 cm pour isoler le bloc à extraire. Il insérait ensuite dans ce sillon des coins en bois dur et sec avec un maillet. Ce coin était mouillé afin de gonfler et, ainsi, par pression, provoquer une rupture à l’arrière du bloc. Le bloc était, ensuite, débité en pierres de construction qui étaient chargées sur une charrette pour être stockées à l’air libre et séchées.
Les carriers à temps plein étaient rares. C’étaient essentiellement des paysans qui travaillaient à la carrière l’hiver pour s’assurer un complément de revenu. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, cette activité disparut à la suite de l’importance de la mortalité masculine pendant la guerre, d’une désertification des campagnes et du fait, de la concurrence du ciment.
Seconde Guerre mondiale
Un dépôt allemand de carburant situé dans la forêt domaniale de Châtellerault est bombardé deux fois pendant l’été 1944. Le premier bombardement a lieu dans la nuit du 15 au , de 0 h 43 à 1 h 09. Le marquage est effectué par quatre Mosquitos. Suivent 110 bombardiers Avro Lancaster, dont 31 de la Royal Australian Air Force, les autres appartenant à la Royal Air Force (RAF)[22]. Les 1700 bombes larguées représentent 350 tonnes environ[23]. Le bombardement est réussi, puisque la cible est entièrement détruite, mais un des avions du 61e squadron (RAF) s’écrase au village de Besse, à Châtellerault : un civil meurt d’une crise cardiaque, ainsi que 25 tirailleurs sénégalais prisonniers de guerre[24].
Dans la nuit du 9 au , le dépôt qui avait été reconstitué est à nouveau bombardé. Cette fois, ce sont 176 Lancaster III précédés de 14 Mosquitos de la RAF et de la RAAF[25] qui attaquent le dépôt. Chaque avion largue quatre bombes de 500 livres de type GP et onze bombes de 1000 livres de type SAP-USA ou GP-USA, soit un total de 5,89 tonnes par avion et de 1000 tonnes au total[26]. La formation adoptée par les bombardiers, volant près les uns des autres et tous feux éteints, explique un accident : deux Lancaster se heurtent au-dessus de Thuré[27] et un seul aviateur survit après avoir sauté[28].
Après guerre
L'industrie se développe au bord du Clain. Plusieurs moulins destinés à la coutellerie se développent puis deviennent des usines de construction mécanique comme au hameau de Domine avec l'industriel Pierre Bachy et les frères Léonce et Claude Duteil où en plus de la mécanique, on fabrique limes et râpes. En 1959, la production de couteaux cesse. Elle sera remplacée deux ans plus tard par une société de fabrication de crépines de forage et de filtres industriels créée en association avec le groupe américain des Filtres Crépines Johnson. L'usine métallurgique de Domine compte alors plus 700 salariés dans les années 1960 et 1970. Au milieu des années 1980, la partie Crépines déménage sur la communes voisine d'Availles-en-Châtellerault . Elle est aujourd'hui connue sous le nom de Johnson Screens et appartient à Aqseptence Group SAS[29]. À cette même période, la partie mécanique est, elle, reprise par le groupe Elf Aquitaine et les directeurs se succèdent à la fin des années 1970. La production de limes et râpes diminue au début des années 1980 puis s'interrompt à son tour, et de nombreux licenciements pour cause économique ont lieu entre 1983 et 1985. Les machines à vendanger Femenia fabriquées sur le site par la suite n'empêcheront pas l'usine de fermer définitivement ses portes quelques années plus tard.
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Châtellerault, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2019, la commune comptait 5 941 habitants[Note 6], en augmentation de 1,56 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 233 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Naintré est la 10e commune la plus peuplée du département de la Vienne[39].
Économie
Agriculture
Selon la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes[40], il n'y a plus que 9 exploitations agricoles en 2010 contre 18 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont légèrement diminué et sont passées de 1 056 hectares en 2000 à 1 012 hectares en 2010[40]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[41].
59 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 21 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 5 % pour les protéagineux et 2 % pour le fourrage. En 2000, 6 hectares (0 en 2010) étaient consacrés à la vigne[40].
Les élevages de bovins, caprins, ovins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie[40].
La disparition de l'élevage d'ovins est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[42].
La disparition de l'élevage de caprins, quant à elle, est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou-Charente, cet élevage au cours des deux dernières décennies : division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[43].
Commerces et industries
152 entreprises dans la commune, dont 118 en zone industrielle (Domine, Norais-Bachaud, Laumont, Les Fougères, La Glandée, Nerpuy) et 34 commerces en centre-ville (Bourg, Jean Jaurès-Victor Hugo, Les Barres)[44].
L'ancienne usine métallurgique de Domine (Mécanique, Limes et râpes, Crépines) dont les origines remonte à 1931 comptait 700 à 800 salariés dans les années 1960 et 1970. Elle cessa ses activités dans les années 1980[45].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de la Tour, donjon flanqué de tourelles, construit au XIVe siècle. Les douves, le pigeonnier et la toiture sont inscrits comme Monument historique depuis 1973.
- Le menhir du Vieux-Poitiers est classé comme Monument Historique depuis 1982.
- Le menhir-polissoir de Souhé est inscrit comme Monument historique depuis 1989.
- Le théâtre gallo-romain est classé comme Monument Historique depuis 1970. Il a fait l’objet de plusieurs campagnes de fouilles, notamment, à partir de 1970, sous l’impulsion de René Fritsch, et, plus récemment grâce au travail coordonné par l’archéologue Christophe Belliard. Le théâtre pouvait accueillir 10 000 personnes. Le théâtre faisait partie d’une véritable ville située sur la voie romaine reliant Tours à Poitiers. La ville s’étendait sur environ 60 hectares. Le théâtre témoigne aussi de l’utilisation ancienne du tuffeau local. En effet, la maçonnerie de l’ancienne entrée est composée de matériaux extraits du sous-sol. Moellons et pierres de taille qui constituent le parement de petit appareil, proviennent de carrières proches. Abandonné au IIIe siècle, le théâtre devient lui-même une immense carrière dont les pierres furent réutilisées dans les constructions voisines (églises….).
- L'église Saint-Vincent. L'intérieur est orné d'un retable en bois doré, d'un chemin de croix, de quelques tableaux et de vitraux de la Maison Fournier du la fin du XIXe siècle, début XXe siècle. Un des vitraux est exécuté en monument aux morts.
- La commune est située sur le chemin de Compostelle (Via Turonensis)
- L'église Saint-Vincent.
- Vitrail, monument aux morts.
- Vitrail, décapitation de Saint Jean Baptiste.
- Borne d'étape "La Barque"
- L'entrée du château de la Tour de Naintré en 2017.
Personnalités liées à la commune
- Le coureur cycliste Fernand Augereau est né à Naintré.
- Pierre de La Fouchardière (1920-2011), résistant et ancien officier de la 2e DB, est né à Naintré.
- Albert Réau (1879-1909), adjudant du 1er régiment du génie à Versailles mort le 25 septembre 1909 dans l'explosion du dirigeable République à Trévol (Allier). Un monument commémoratif, témoignant de l’émotion dans la commune d’un événement d’ampleur nationale et d’un nouveau genre, l’accident aérien, fut érigé en son honneur en 1910 dans le cimetière communal. Près de 5 000 personnes assistèrent à l’inauguration du monument par le préfet de la Vienne le 2 octobre 1910. Chargé de symboles, l’édifice comporte notamment une sculpture représentant l’équipage, une photographie, un obélisque et une dédicace. Une rue porte son nom à Naintré. Une rue a aussi été baptisée Rue de l'Adjudant-Réau à Paris.[réf. nécessaire]
- Vincent-Claude Chambourdon né à Clan en 1748, juge à Poitiers fils de sieur Jean-Claude Chambourdon et d'Anne-Marie Jeudi père de Stanislas Chambourdon (1781-10/03/1864) Exploitèrent de nombreux relais de postes dont le plus important était aux Barres Naintré sur l'axe Paris - Bordeaux. Cette famille Chambourdon fut les derniers Maîtres de Poste jusqu'en 1868 date à laquelle les chemins de fer vinrent concurrencer la traction animale. En l'honneur de cet enfant du pays une rue de la commune de Naintré porte son nom.[réf. nécessaire]
Héraldique
Blasonnement :
De gueules aux deux forgerons affrontés martelant avec leur dextre une pièce métallique tenue par une tenaille avec leur senestre sur une enclume, le tout d’argent posé sur une terrasse en fasce du même mouvant des flancs, à la bordure d’or [46]. |
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 86174001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Châtellerault », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châtellerault », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
- L'agglomération gallo-romaine de Vieux-Poitiers
- Découverte exceptionnelle de deux tombes gallo-romaines à Naintré (Vienne)
- Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 213
- Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 203
- Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, , 348 p. (ISBN 2-84561-203-6), p. 156
- Christian Richard, op. cit., p. 157
- Christian Richard, op. cit., p. 158-159
- Christian Richard, op. cit., p. 261
- Christian Richard, op. cit., p. 261-262
- Christian Richard, op. cit., p. 263
- Christian Richard, op. cit., p. 264
- Mairie de Naintré, Liste des maires (consultée le 4 décembre 2010)
- Fiche biographique de SAUVION Robert, René sur le Maitron en ligne
- Il est élu maire de la commune après avoir remporté l'élection municipale partielle.
- Site de la préfecture de la Vienne (consulté le 10 mai 2008)
- https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/naintre/naintre-86530-resultats-des-elections-municipales-2020-second-tour Christian Michaud arrive en tête.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- plaquette : Chiffres clés de l’économie de la Vienne
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Enquête Structure 2007
- Agreste – Bulletin n°12 de mai 2013
- Agreste – Bulletin n°11 de décembre 2005
- Vie économique
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