Thuré (Vienne)

Thuré est une commune du Centre-Ouest de la France, située à l'ouest de Châtellerault, dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine). Son village de Besse fait partie de l'agglomération châtelleraudaise.

Pour les articles homonymes, voir Thuré.

Thuré

L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Châtellerault
Maire
Mandat
Dominique Chaine
2020-2026
Code postal 86540
Code commune 86272
Démographie
Population
municipale
2 858 hab. (2019 )
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 49′ 59″ nord, 0° 27′ 37″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 166 m
Superficie 43,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Châtellerault
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtellerault-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Thuré
Géolocalisation sur la carte : France
Thuré
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Thuré
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Thuré

    Géographie

    Géologie et relief

    La région de Thuré présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[1] :

    • de tuffeau jaune pour 23 %, d'argilo pour 22 % et de sables verts pour 15 % sur les collines et les dépressions sableuses des bordures du Bassin parisien ;
    • de tuffeau blanc pour 11 % et de champagnes ou aubues pour 21 % sur les autres collines ;
    • de calcaires pour 7 % dans les vallées et les terrasses alluviales.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversée par 19 km de cours d'eau dont les principaux sont la Veude sur une longueur de km et l'Envigne, aussi sur une longueur de km. Comme pour l'ensemble de la région Poitou-Charentes, la commune a vu la qualité de son eau se dégrader ces dernières années. Au déficit récurrent s'ajoute une pollution engendrée par les diverses activités humaines, notamment agricoles. Ainsi, la commune se situe en zone de répartition des eaux, où l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernée par le classement en zones sensibles, où une élimination plus poussée des paramètres azote et/ou phosphore présents dans les eaux usées est nécessaire pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation[réf. nécessaire].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 675 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1990 à 2019 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records THURE (86) - alt : 120 m 46° 50′ 18″ N, 0° 27′ 24″ E
    Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1990 au 16-09-2019
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,5 4,6 6,2 10 12,8 14,4 14,6 11,5 9,1 5 2,5 8
    Température moyenne (°C) 5,1 5,9 8,8 11 15 18,2 20,3 20,5 16,8 13,1 8,1 5,1 12,4
    Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,3 13,1 15,7 20,1 23,7 26,1 26,3 22,1 17,1 11,2 7,7 16,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11
    07.01.09
    −11,2
    07.02.91
    −9,2
    01.03.05
    −3,5
    07.04.08
    0,8
    07.05.97
    5,3
    01.06.06
    7,1
    10.07.04
    7
    31.08.96
    3
    14.09.96
    −2,2
    29.10.97
    −8,5
    22.11.93
    −10,2
    29.12.96
    −11,2
    1991
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,6
    05.01.99
    23,3
    27.02.19
    24,5
    19.03.05
    30,1
    30.04.05
    32,3
    27.05.05
    40,3
    29.06.19
    40,8
    23.07.19
    40,4
    06.08.03
    33,8
    13.09.16
    30
    02.10.11
    23,1
    08.11.15
    18,6
    07.12.00
    40,8
    2019
    Précipitations (mm) 59,7 46,2 48,1 52,5 55,6 50,6 44 46,4 55,9 69,2 73,8 68,8 670,8
    Source : « Fiche 86272002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Thuré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,2 %), forêts (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,6 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom du village proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Thurius avec le suffixe latin de propriété « -acum » devenu « -ec » puis «  » et signifiant domaine de Thurius [15].

    Histoire

    Comme le reste de la France, Thuré accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme la cérémonie en l’honneur des ambassadeurs de France tués lors du second congrès de Rastadt. En tant que symbole, il est attaqué lors de la réaction royaliste (1799)[16].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Le maire actuel de la commune de Thuré est Monsieur Dominique Chaine[17] et cela jusqu'en 2026. Il est accompagné d'un conseil composé de 22 adjoints et de 23 conseillers municipaux. Il a pour projet de faire de Thuré une commune qui préserve ses commerces et qui se fait entendre à la communauté d'agglomération[18]. Le maire actuel vient du parti politique du PS et a été élu au second tour en 2014 avec 49,46% des voix[19]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1959 mars 1977 Louis Compaing de la Tour Girard[21] (1904-2005)    
    mars 1977 mars 1983 Édith Cresson (1934- ) PS Économiste, ministre de l'Agriculture (1981 → 1983)
    Députée européenne (1979 → 1981)
    Députée de la 2e circonscription de la Vienne (1981)
    Conseillère générale du canton de Châtellerault-Ouest (1982 → 1998)
    mars 1983 mars 2001 Claude Marquois PS  
    mars 2001 mars 2014 Jean-Claude Deyna[22] (1938-2015) PS Ancien directeur de développement
    Réélu en 2008[23]
    mars 2014 En cours Dominique Chaine (1954- ) PS Retraité de l'enseignement
    14e vice-président de la CA de Grand Châtellerault (2017 → )

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Chatellerault, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2019, la commune comptait 2 858 habitants[Note 6], en diminution de 1,18 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 2491 2201 5481 6311 6501 6531 7411 826
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8211 8011 7291 6741 7201 7571 8141 9881 971
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8951 8021 7601 5361 5461 4611 4251 5881 651
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 6691 7042 1272 2492 3352 5122 7382 7622 877
    2017 2019 - - - - - - -
    2 8782 858-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 64 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Enseignement

    L'EPLEFPA de Thuré :

    • Assure la formation initiale ;
    • Assure la formation par apprentissage, avec une antenne du CFAA 86, sous la tutelle du lycée de Venours ;
    • Assure la formation adulte ;
    • Est composé d’une exploitation ;
    • Participe activement au développement et à l’animation rurale dans le cadre de la ferme découverte en relation avec les agriculteurs locaux et le ministère de l’Éducation Nationale.

    Tableau récapitulatif des formations

    NiveauxFormationsLycéeCFAFormation adulte
    VCAPA Travaux paysagersX
    VCAPA Productions horticolesXX
    VCAPA Services en milieu ruralX
    VBPA Travaux Aménagements paysagersXX
    IVBac pro Aménagements paysagersXX
    IVBac pro Productions horticolesX
    IVBac pro CGEA Systèmes à dominante cultureX
    IIIBTSA Aménagements paysagersXX

    Mais aussi d'autres formations courtes : CS Maçonnerie paysagère, certiphyto, stages préparatoires à l'installation, terre saine...

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[28], il n'y a plus que 24 exploitations agricoles en 2010 contre 48 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 2 063 hectares en 2000 à 1 878 hectares en 2010. 60 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais du maïs), 20 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 2 % pour les protéagineux et 2 % pour le fourrage. En 2000, sept hectares (zéro en 2010) étaient consacrés à la vigne[28].

    Les élevages de bovins, d'ovins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie[28]. La disparition de l'élevage de moutons est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[29].

    Commerce

    Café Chez Josette, place du village.

    Tourisme

    Parcours acrobatique en hauteur : Aventhuré.

    La ferme découverte accueille les publics dans un but pédagogique. Elle propose notamment des ateliers buissonniers, de l'hébergement, ainsi que des stages artisanat et terroir.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Les carrières de Tuffeau

    Il existe de nombreuses anciennes carrières souterraines de tuffeau sur le territoire communal. Elles se trouvent au flanc du coteau qui domine le bourg, au nord. En 1869, il y en avait aux lieux-dits : la Pierre-Godeau, à Puydonneau, aux Blots, aux Pichereaux, à la Massardière, aux Plantes et au Germon[31].

    Le sous-sol en calcaire a, en effet, longtemps constitué une importante source de revenus pour la population villageoise. Le tuffeau a été utilisé comme pierre de construction dès l’époque gallo-romaine. Il a fait, par la suite, l’objet d’une exploitation intensive à partir du XIe siècle jusqu’au début du XXe siècle. L’exploitation à l’époque romaine se faisait principalement à ciel ouvert. À partir du Moyen Âge, les carriers ou « pierreyeux » ont préféré creusé à flanc de coteaux pour s’enfoncer dans la veine. Le tuffeau gardait ainsi une humidité qui en facilitait la taille. En effet, le tuffeau, à l’air libre, en s’asséchant, se durcit. Ces galeries peuvent s’étendre sur plusieurs kilomètres. Elles seront par la suite, utilisées comme cave et comme refuges souterrains : ce fut le cas pour celles du château de La Plante où une présence humaine certaine est attestée dès le Moyen Âge (découverte de poteries médiévales).

    Le travail des carriers était particulièrement difficile. Il demandait une grande force physique. À l’aide d’un pic à long manche, le carrier creusait dans le front de taille une saignée d’environ 60 cm pour isoler le bloc à extraire. Il insérait ensuite dans ce sillon des coins en bois dur et sec avec un maillet. Ce coin était mouillé afin de gonfler et, ainsi, par pression, provoquer une rupture à l’arrière du bloc. Le bloc était, ensuite, débité en pierres de construction qui étaient chargées sur une charrette pour être stockées à l’air libre et séchées.

    Les carriers à temps plein étaient rares. C’étaient essentiellement des paysans qui travaillaient à la carrière l’hiver pour s’assurer un complément de revenu. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, cette activité disparut à la suite de l'importance de la mortalité masculine pendant la guerre, d’une désertification des campagnes et du fait, aussi, de la concurrence du ciment.

    Le château de la Massardière
    Vue d'ensemble du château.

    Il date du XVe et XVIe siècle. La porte fortifiée franchie, on découvre un beau manoir de plaisance, dont les bâtiments sont reliés par une galerie construite autour des années 1520.

    Le château s'inscrit dans l'angle d'un vaste domaine pourvu d'une cour centrale bordée de communs. L'accès à la propriété se fait par un joli portail comprenant, comme c'est souvent le cas en Poitou, une porte charretière et une porte piétonne en plein cintre, enrichi de pilastres, corniche, fronton triangulaire et consoles.

    Le logis a une forme en L. Il compte une partie construite au XVe siècle qui comprend un corps de bâtiment accosté d'une tour d'entrée polygonale. Cette dernière abrite un escalier à vis. La porte fut remaniée mais la tour conserve deux petites baies moulurées, agrémentées d'un bardeau ornemental en accolade.

    La façade antérieure de cette construction fut précédée au XVIe siècle d'une élégante galerie. Elle est composée de quatre arcatures à arc surbaissé reposant sur des colonnes octogonales. Le passage à ciel ouvert qui la surmonte est protégée par un garde-corps plein, orné de pilastres. La galerie et le passage permettent la circulation entre la tour desservant le logis et l'aile en retour d'équerre construites au XVIe siècle.

    La chapelle est du XVIe siècle.

    Les dépendances ont été édifiées au XVIIIe siècle. Elle délimitent une cour fermée par une balustrade.

    On peut aussi admirer le colombier. Il a été classé monument historique en 1932.

    Le château a été classé en 1932 pour le mur du bâtiment sud, le bâtiment, la poterne d'entrée, et en 1962 pour les façades et les toitures des bâtiments entourant la cour, la terrasse, le perron, le bois clos, la prairie et l'étang.

    Autres monuments
    • Vestiges du château fort des évêques de Poitiers, au sud de la place, dans une cour. Les communs sont du XVIIe siècle et la tour du XVe siècle.
    • Le château de La Barbelinière
    Linteau creusé de niches, dans une ferme de la commune.
    • La mairie a été construite en 1902.
    • Maison bourgeoise caractéristique du XVIIe siècle située au 9 place de la Liberté. Le bâtiment est doté de fenêtres moulurées et il est percé d'un œil-de-bœuf central original. La porte d'entrée est surmontée d'un fronton. La cave, comme celle de nombreuses maisons du bourg, donne accès à un réseau de souterrain reliant entre elles les maisons de Thuré.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marianne Mabille et Jean-Louis Lamouraux, Thuré histoire d'une mémoire, Geste éditions, 2008 (ISBN 978-284561-389-8)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Fiche du Poste 86272002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châtellerault », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. Le Patrimoine des communes de la Vienne, Paris, Flohic, , 1136 p. (ISBN 2-84234-128-7).
    16. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 207
    17. Adresse postale de la mairie : 13 Rue Maurice Bedel 86540 THURE0 Vous pouvez téléphoner à la mairie de Thuré aux horaires d'ouverture indiqués ci-dessous. Horaires d'ouverture de la mairie : du lundi au jeudi : 09:00 à 12:00 et 13:30 à 17:15 vendredi : 09:00 à 12:00 et 13:30 à 16:00. Renseignements téléphoniques : Code postal : 86540 Code INSEE : 86272 SIREN : 218 602 720 Numéro TVA intracommunautaire : FR 96 218602720. Site officiel de Thuré : thure.fr, « Ville de Thuré, la Mairie de Thuré et sa commune (86540) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    18. « https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/thure/ce-que-veut-dominique-chaine-pour-la-commune », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le ).
    19. « L'Express - Actualités Politique, Monde, Economie et Culture », sur LExpress.fr (consulté le ).
    20. Thuré - Les maires, sur ge86.fr, GE86 - Entraide généalogique dans la Vienne
    21. Fiche généalogique de Louis COMPAING de LA TOUR-GIRARD, sur geneanet.org (consulté le 11 décembre 2018)
    22. « Disparition de Jean-Claude Deyna », La Nouvelle République, (lire en ligne).
    23. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    29. Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
    30. « Église Saint-Pierre », notice no PA00105742, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « La géographie populaire du département de la Vienne » par Alphonse le Touzé de Longuemar
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