Sabarat

Sabarat est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.

Sabarat

L'Arize à Sabarat.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Arize Lèze
Maire
Mandat
Laurent Milhorat
2020-2026
Code postal 09350
Code commune 09253
Démographie
Gentilé Sabaratois
Population
municipale
384 hab. (2019 )
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 02″ nord, 1° 23′ 23″ est
Altitude Min. 265 m
Max. 510 m
Superficie 9,50 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Arize-Lèze
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sabarat
Géolocalisation sur la carte : France
Sabarat
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Sabarat
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Sabarat

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arize, la Dourne, le ruisseau de Menay et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Queirs du Mas d'Azil et de Camarade, grottes du Mas d'Azil et de la carrière de Sabarat »), un espace protégé (la « carrière de Sabarat ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Sabarat est une commune rurale qui compte 384 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 830 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Sabaratois ou Sabaratoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Sainte-Anne, inscrite en 1944.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Sabarat se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 23 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 24 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 20 km de Lézat-sur-Lèze[3], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pamiers[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Les Bordes-sur-Arize (1,6 km), Le Mas-d'Azil (3,1 km), Castéras (3,4 km), Gabre (3,6 km), Lanoux (3,7 km), Pailhès (4,4 km), Campagne-sur-Arize (5,2 km), Carla-Bayle (5,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Sabarat fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[5], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[6].

    Sabarat est limitrophe de six autres communes.

    Carte de la commune de Sabarat et de ses proches communes.

    Relief, hydrographie et hameaux

    Le bourg se développe de part et d'autre de l'Arize, au niveau d’un méandre de cette rivière venant de traverser le massif calcaire du Plantaurel.

    Sur la rive gauche de l'Arize se trouve le noyau ancien du village ; un noyau plus récent, sur la rive droite, s'est formé autour du carrefour de la D 119 avec la D 628.

    La superficie de la commune est de 950 hectares ; son altitude varie de 265 à 510 mètres[8].

    Géologie et relief

    La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[9],[10] et sa notice associée[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 9,50 km2[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,69 km2[10]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 245 mètres. L'altitude du territoire varie entre 265 m et 510 m[15].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Sabarat.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Arize, la Dourne, le ruisseau de Menay, le Pourret, le Rouffiacque, le Saint-Pey, le ruisseau de Marveille, le ruisseau Goutte de LaCanal et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[17],[18].

    L'Arize, d'une longueur totale de 83,78 km, prend sa source dans la commune de Sentenac-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Carbonne, après avoir traversé 20 communes[19].

    La Dourne, d'une longueur totale de 12,1 km, prend sa source dans la commune de Sabarat et s'écoule du sud vers le nord puis d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Arize à Campagne-sur-Arize, après avoir traversé 5 communes[20].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[22]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[23].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[21].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 777 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26],[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Mas-d'Azil », sur la commune du Mas-d'Azil, mise en service en 1971[28] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[29],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 913,3 mm pour la période 1981-2010[30]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 24 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[32], à 12,3 °C pour 1981-2010[33], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[34].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[35],[36].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[37].

    Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « carrière de Sabarat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 0,2 ha[38].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « Queirs du Mas d'Azil et de Camarade, grottes du Mas d'Azil et de la carrière de Sabarat »[40], d'une superficie de 1 629 ha, un ensemble exceptionnel de pelouses sèches à orchidées et de milieux souterrains[41].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[42] :

    et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[42] : « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[46].

    Urbanisme

    Typologie

    Sabarat est une commune rurale[Note 9],[47]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[48]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,2 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %), forêts (21,4 %), terres arables (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[49].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 238, alors qu'il était de 233 en 2013 et de 222 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 71,8 % étaient des résidences principales, 18,5 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sabarat en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,5 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Sabarat en 2018.
    Typologie Sabarat[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 71,8 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 18,5 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 9,7 9,7 8,2

    Voies de communication et transports

    Transports en commun : Navette Mûnoz, du Mas d’Azil à Montesquieu-Volvestre rejoignant les lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel de Montesquieu-Volvestre à Toulouse.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sabarat est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[50],[51].

    Risques naturels

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Sabarat.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Arize, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Arize figurent les crues de 1977, de 1992, de 1993, de 2000 et de 2007[52].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Sabarat[53]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[54].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 27 septembre 2002[55].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[56].

    Histoire

    Existence d'un dolmen au Peyré. Découvertes en ce lieu de haches polies, de ciseaux, de couteaux polis, de meules, de percuteurs, de burins, de grattoirs. Découverte par Jean-Jacques Pouech de « la cachette du Peyré » contenant boucles, rouelles, tubes en spirale et des objets en bronze indéterminés.

    Le , les habitants incendièrent le village et, à l'approche du maréchal du Thémines, se réfugièrent au Mas-d’Azil. L'église fut détruite (on signale qu'en 1623 se trouvait encore un cloître, en l'emplacement de l’église actuelle). L'église fut reconstruite et la date de 1688 gravée sur le portail marque certainement l'achèvement de la remise en état des lieux.

    L’église fut dès lors dédiée à sainte Anne, elle était auparavant dédiée à sainte Marie.

    Une ligne de chemin de fer à voie métrique de Toulouse à Sabarat dite le Tacot de la Lèze, exploitée par les Chemins de fer du Sud-Ouest, a fonctionné de 1911 à 1938. Elle y était en interconnexion avec la ligne de Carbonne au Mas-d'Azil dite le Tacot du Volvestre qui a desservi la commune également de 1911 à 1938.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Sabarat est membre de la communauté de communes Arize Lèze[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Fossat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[57].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arize-Lèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[58].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[59],[60].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Bernard Fraisse    
    mars 2008 En cours Laurent Milhorat   Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].

    En 2019, la commune comptait 384 habitants[Note 10], en augmentation de 15,32 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    629608636622699785800830800
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    823725714679696678622600558
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    517456508432443438434395374
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    348327305279304284337351333
    2018 2019 - - - - - - -
    378384-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[65] 1975[65] 1982[65] 1990[65] 1999[65] 2006[66] 2009[67] 2013[68]
    Rang de la commune dans le département 337 318 279 260 249 238 244 228
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Sabarat fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune des Bordes-sur-Arize pour l'école primaire.

    Associations

    Principales associations : Comité des fêtes, foyer rural, observatoire, bibliothèque.

    Activités sportives

    Pétanque, moto...

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 155 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 337 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 320 [I 10] (19 820  dans le département[I 11]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 12]9,3 %10,1 %8,3 %
    Département[I 13]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 14]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 193 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 12],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 15]. Elle compte 66 emplois en 2018, contre 66 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 136, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,7 %[I 16].

    Sur ces 136 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 89,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

    Activités hors agriculture

    30 établissements[Note 13] sont implantés à Sabarat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 19]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 30 entreprises implantées à Sabarat), contre 14,2 % au niveau départemental[I 20].

    Commerces : Vente de carrelages.

    Principales entreprises : entreprise de maçonnerie, entreprise de transport, exploitations agricoles (dix-sept fermes sont disséminées sur les coteaux environnants), menuiseries, carrosserie.

    Agriculture

    198820002010
    Exploitations15119
    Superficie agricole utilisée (ha)659569544

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[69]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage de bovins, lait, élevage et viande combinés[70]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 16] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 544 ha[70].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Sur la rive gauche de l’Arize, au plan semblable à celui des bastides on remarque des maisons à colombages construites en encorbellement, de vastes demeures de maîtres, un mail au bout duquel se trouve le temple, une fontaine imposante au fond de la promenade de l'Ario.
    • Un solide pont en pierre enjambe l'Arize où viennent se refléter les façades anciennes qui la surplombent
    • Un peu plus loin, à l'ouest du village, rive gauche se trouve un temple protestant datant certainement de la fin du XVIIIe siècle.
    • Le dolmen du Peyré. Selon une tradition locale, il était habité par une sorcière nommée Matèbe. Elle allait au sabbat dans un champ tout proche, le Prat des Gats (Pré des Chats), à minuit et elle y rencontrait d'autres sorcières[73].
    • L'Observatoire astronomique, dont le fondateur est le pasteur Richardot. Depuis son inauguration en , l'observatoire astronomique accueille groupes pour soirées d'observations, stagiaires, élèves allant des classes primaires à l'université, grand public.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Jacques Pouech, chanoine titulaire de la cathédrale de Pamiers est né à Sabarat en 1814 et mort en 1892. Auteur de nombreux travaux sur les principaux saints du diocèse, il fut surtout connu comme géologue et paléontologue. Il a laissé une collection[74] (ossements, poteries, colliers, monnaies, pistolets du temps de Louis XIII) malheureusement quelquefois en partie perdue et de nombreux écrits non publiés. Elle a été présentée lors du colloque organisé à Pamiers pour le centenaire de la mort du chanoine les 16 et . Pour ce centenaire, la place du village a été dénommée place du Chanoine-Pouech.

    Héraldique

    Blason
    D'or, à sept sabres de gueules posés en pal et rangés en orle.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[39].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[71].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
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    Site de l'Insee

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    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Sabarat - Section LOG T2 » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Sabarat - Section LOG T7 » (consulté le ).
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    Autres sources

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Sabarat et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    4. « Communes les plus proches de Sabarat », sur www.villorama.com (consulté le ).
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    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
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    74. E. D., « La collection Pouech va sortir de l'oubli », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
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