Moriviller

Moriviller est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Moriville.

Moriviller

Mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle
Maire
Mandat
Gérard Geoffroy
2020-2026
Code postal 54830
Code commune 54386
Démographie
Gentilé Morivillérois, Morivilléroises
Population
municipale
92 hab. (2019 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 41″ nord, 6° 26′ 32″ est
Altitude Min. 248 m
Max. 344 m
Superficie 7,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lunéville-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Moriviller
Géolocalisation sur la carte : France
Moriviller
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Moriviller
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Moriviller

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Moriviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), prairies (22,4 %), forêts (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Évolution du toponyme : Morini Villa en 1027, Murivillaris en 1164, Mouriviller en 1377[8].

    Histoire

    • Période pré-romaine : une chaussée dite "chemin des fées" est mentionnée à l'Est du territoire, en direction de Franconville[9].
    • Présence gallo-romaine.
    • Personnes brûlées pour sorcellerie : Label Barbier, veuve de Mangin Parmentier, brûlée à Saint-Dié en 1572[10]. On peut se demander s'il s'agit bien de Moriviller ou de Saint-Boingt ? Martinatte, veuve de Demenge Parmentier en 1613 ; Marguerite, femme de Didier Perifer en 1628 ; Claude Calignel en 1629 ; Anne, femme de Nicolas Guery en 1629[11].
    • En 1710, la cure de Moriviller est annexe de celle de Franconville[11].
    • 1802, la cure est érigée en paroisse, Franconville devient son annexe[11].
    • La cense de Relaicourt dépendant de Moriviller compte 26 habitant en 1822[12]. Elle est déjà mentionnée en 1149 comme alleu donné à l'abbaye de Beaupré. Une bulle du pape Alexandre III accepte ce don en 1163. En 1888, elle appartient à un dénommé Buquet, ancien député et ancien Maire de Nancy qui l'afferme pour 7000 francs. Elle a alors une superficie de 229 hectares[13].
    • Le territoire compte 36 ha de vignes en 1877 et 40 ha en 1888[13].
    •  : le village a été occupé pendant 24 heures pendant lesquelles il est pillé par l'armée allemande. Au moins un crime y est commis, faisant partie des crimes, pillages et assassinats de Moriviller, Franconville et Lamath mentionnés dans la Liste des personnes désignées par les Puissances alliées pour être livrées par l'Allemagne. Les bombardements ont fait une victime civile. 3 maisons ont été incendiées ou détruites et quatorze immeubles ont été endommagés[14].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 André Ferry    
    mars 2008 En cours
    (au 27 mai 2020)
    Gérard Geoffroy[15],[16]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Agriculteur sur moyenne exploitation

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

    En 2019, la commune comptait 92 habitants[Note 3], en diminution de 11,54 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    310289327343357360342334331
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    333325300288272275261274246
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    260232223231222189162145136
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    1241041079681941069492
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église de l'Assomption.
    • Vestiges de deux maisons seigneuriales.
    • Église construite en 1842 à l'emplacement de l'ancienne déjà mentionnée en 1164. L'église actuelle est dédiée à la Vierge. Les cloches datent de 1873. Elles ont été fondues par Perrin-Martin, fondeur à Robécourt[13].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Henri Lepage, Dictionnaire géographique de la Meurthe, Nancy, Wiener, (lire en ligne).
    9. « Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle », sur gallica.bnf.fr.
    10. « Revues des traditions populaires », sur gallica.bnf.fr, .
    11. « Les communes de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    12. « Statistique historique et administrative du département de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    13. « Monographie pour l'exposition universelle de 1889 », sur galeries.limedia.fr (consulté le ).
    14. « La grande guerre. La vie en Lorraine », sur gallica.bnf.fr.
    15. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    16. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    • Portail de Meurthe-et-Moselle
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.