Remenoville
Remenoville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Remenauville.
Remenoville | |||||
L'église Saint-Epvre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle | ||||
Maire Mandat |
Alain Bally 2020-2026 |
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Code postal | 54830 | ||||
Code commune | 54455 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
158 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 27′ 50″ nord, 6° 28′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 363 m |
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Superficie | 8,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lunéville-2 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Selon la carte IGN, le bâtiment de la Mairie est située à 270 mètres d'altitude. Le territoire culmine à 363 mètres dans le bois de Réthimont. Le point le plus bas est à 248 mètres, près de l'étang du censal.
Le territoire est totalement inclus dans le bassin versant de la Mortagne avec laquelle il communique par les ruisseaux dits de Moranviller et de la Goutte. Ce dernier est ainsi désigné par l'actuelle carte IGN (2019) mais le premier cadastre de Remenoville le nomme « ruisseau du Prey ».
Le village est desservi principalement par la route départementale numéro 144 qui le relie à Gerbéviller au Nord-Est, et à la route départementale numéro 22 au Sud, en direction de Vennezey. Remenoville est relié aux villages voisins de Rozelieures, Moriviller, Franconville, Seranville et Giriviller par des routes communales.
La monographie de Remenoville mentionne une source salée qui aurait été sondée en vue d'une exploitation en 1796. Ce projet n'a jamais été mené à son terme.
Urbanisme
Typologie
Remenoville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37 %), terres arables (34 %), forêts (22,2 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Anciennes mentions : Romonoldi villa (1114), Remenovilla (1164), Romenovilla (1182), Romonovilla (1186), Remoldi villa (xive siècle), Removille (1287), Remenonvilla (1402), Remenonville (1719), Réménauville-lès-Gerbéviller (1782)[8].
Selon Henri Lepage, Remenoville viendrait de Romonoldi villa, le domaine d'un personnage germanique[8]. Jean Spaite donne un nom originel différent : Ramenoldus villa[9]. Ernest Nègre cite les formes Romonouvilla en 1179 et Remoldi Villa au XIVe siècle. Il y voit le nom d'une personne dans la langue des anciens gaulois[10].
Localement, le nom du village se prononce R'menoville.
Histoire
Périodes romaine et pré-romaine
Le territoire est traversé par des voies antiques[11], probablement pré romaines (voir la section Lieux et monuments).
Moyen-âge
Des sépultures franques ont été découvertes sur le territoire communal[12] à proximité du bois du Haut du Mont[11].
Henri Lepage écrit que l'on a découvert dans le cimetière de Remenoville une croix en pierre portant une inscription avec la date de 1022[13].
Pendant la période allant de 1037 à 1062, des possessions sont nouvellement acquises à Remenoville par Lambert, abbé de Moyenmoutier[14].
le village est mentionné en 1114 dans une charte de l'Empereur Henri V[13].
En 1171, Pierre évêque de Toul fait savoir que Thierry de Ramberviller a fini par ratifier le don des pâtures de Remenoville et de Cembesch (St-Boingt) à l'abbaye de Beaupré[13].
En 1287, Bouchard évêque de Metz, reconnaît pour son homme-lige, Pierre, chevalier et Seigneur de Removille (Remenoville). En 1324, Philipins de Remenoville et son frère Gervais écuyers, se reconnaissent hommes-liges du Duc de Lorraine[13].
En 1341, le duc Raoul publie des lettres au sujet de son accompagnement avec l'abbaye de Moyenmoutier. Dans l'un de ces documents, le duc rappelle que parmi les propriétés de l'église (abbaye de Moyenmoutier), figure le ban de Remenauville (Remenoville)[15].
À la fin du Moyen Âge, Remenoville est un village du duché de Lorraine. Le seigneur de Gerbéviller et l'abbé de Moyenmoutier y étaient hauts, moyens et bas justiciers. Les plaids annaux (annuels) étaient tenus alternativement par chacun d'eux. Le village était obligé de fournir deux hommes pour la garde de la porte Saint-Pierre à Gerbéviller, lors des exécutions[13].
Ancien régime
Le , Olry Wiss Seigneur de Gerbéviller, acense deux contrées de bois aux habitants de Remenoville et de Moranviller[16]. Il s'agit des forêts du rouar des pairs et de la petite fillière[17]. Le 28 avril 1866, il est mis en adjudication un cens sur des affouages dans plusieurs communes, dont Remenoville[18]. il ne peut s'agir ici que du cens mentionné au début de ce paragraphe.
En 1587 pendant les guerres de religions, le passage des reîtres est signalé en septembre à Remenoville avec sa cohorte de destructions[19].
Période moderne
Le 12 mars 1866, la forêt de Rethimont située sur le territoire de Remenoville et appartenant jusque là au marquis de Gerbéviller est mise en vente aux enchères[20].
En 1859, l'église est en reconstruction pour un coût estimé à 60 000 francs[21].
En 1877, soit 5 ans avant le vote de la loi Jules Ferry, un rapport présenté au conseil départemental de l'instruction publique donne la liste des communes ayant établi la gratuité absolue de leurs écoles. Remenoville figure dans cette liste[22].
L'almanach-annuaire du lunévillois pour l'année 1890 note à Remenoville trois aubergistes, un boulanger et deux épiciers[23].
Le 26 décembre 1910, on découvre à son domicile le corps sans vie d'Auguste Hertement. La presse nationale s'empare de ce fait divers qui fait grand bruit sous le titre « le crime de Remenoville ». Un habitant de Giriviller fut condamné à mort pour ce meurtre[24]. Le président de la République commua sa peine[25].
Le 26 juillet 1922 est publié l'appel d'offres pour l'électrification du village[26].
Dans les années 1960, on entendait encore « le faubourg » pour désigner l'extrémité Sud du Village.
Moranviller
une légende locale affirme que Remenoville n'aurait été primitivement construit qu'au XVIIe siècle par les habitants de Moranviller fuyant la peste et les Suédois. C'est totalement faux. Les points précédents démontrent que Remenoville existait dès le haut Moyen-Âge, au moins. Les documents historiques mentionnent le hameau de Moranviller en même temps que Remenoville.
Moranviller se situait à environ 1 km de Remenoville, au bord de la route communale qui mène à Giriviller. Moranviller et Remenoville semblent n'avoir formé qu'une seule paroisse puisque l'on ne trouve aucune trace d'église ni de cure à Moranviller. Il n'y a pas non plus de plaid propre à ce hameau. On cite Gerardus De Murinvilla en 1179 (Abbaye de Beaupré), Moranville en 1324 et Morainviller en 1621[27].
Moranviller compte encore "40 feux" en 1630[13] et aurait été détruit par les Suédois lors de la guerre de trente ans. Selon l'abbé Chatton dans sa note sur les sépultures franques de Remenoville, la destruction de Moranviller date de 1644[12] mais l'auteur ne cite pas de source. Le territoire a été réuni à celui de Remenoville[13].
Première guerre mondiale
Le site mémoire des hommes recense 113 fiches de soldats français tués sur le territoire communal pendant la première guerre mondiale. Le 12 novembre 1914, la Préfecture de Meurthe-et-Moselle annonce que 27 maisons sont totalement incendiées à Remenoville à la suite des combats sur la Mortagne et à Rozelieures[28],[29].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 158 habitants[Note 3], en diminution de 5,95 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Voie antique, probablement pré-romaine, reliant Roville-aux-Chênes à Einvaux via Clézentaine, Giriviller, Remenoville et Moriviller. Une seconde voie de moindre importance, un diverticule, reliait Giriviller à Mont-sur-Meurthe en passant par le chemin des fées entre Remenoville et Franconville. Source
- Vestiges de l'église Saint-Epvre (XIIIe s., restaurée au XIXe s.) et ses objets mobiliers protégés au titre des monuments historiques[37],[38].
- Monument aux morts[39].
Personnalités liées à la commune
- Charles-Élie Bailly, né le à Remenoville, décédé le à Paris. Ancien élève de M Robinet à l’École des beaux Arts, il fut sculpteur et statuaire à Paris. Sa signature figure sur plusieurs monuments funéraires du cimetière du Montparnasse. Il a réalisé la statue de l'Abbé Grégoire installée sur la place des Carmes à Lunéville[40].
- Joseph Edmond Chatton, né à Buriville le et décédé le . Il fut curé de Remenoville du au [41]. Il fut membre de la société d'archéologie lorraine et correspondant de l'Académie Stanislas. Il publia de nombreux articles historiques ; à ce titre, il est co-auteur de la note sur la découverte en 1903 de sépultures franques à Remenoville[12].
- Frédéric Henri Wolff, chef de bataillon au 36e régiment d'infanterie coloniale (Soldat fusillé pour l'exemple) le .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Remenoville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Remenoville sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
- Jean Spaite, Saint patronage et sobriquets, Nancy, Imprimerie Apache Color, , 247 p., page 230.
- Nègre, Ernest., Toponymie générale de la France / 2. Formations non-romanes, formations dialectales., Droz, (ISBN 2-600-00133-6 et 978-2-600-00133-5, OCLC 174640771, lire en ligne).
- « L'Est Républicain », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 2.
- Baupré et Chatton, « Note sur quelques sépultures barbares découvertes à Remenoville en 1903 », sur gallica.bnf.fr, mensuel, (consulté le ).
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, Nancy, 1843 (lire en ligne)
- Société philomatique vosgienne Auteur du texte, « Bulletin de la Société philomatique vosgienne », sur Gallica, (consulté le ), p. 196.
- Documents rares ou inédits de l'histoire des Vosges. Tomes premier-deuxième. Tome 1 / rassemblés et publ., au nom du Comité d'histoire vosgienne, par L. Duhamel,..., 1868-1869 (lire en ligne), p. 75.
- Henri Lepage, « Archives communales et hospitalières de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- Henri Lepage, « les communes de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- « L'Espérance : courrier de Nancy », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 4.
- L. (18-19 ; directeur d'école) Auteur du texte Jacquot, Simples leçons sur l'histoire de la Lorraine et la géographie du département de Meurthe-et-Moselle (Nouvelle édition, revue et augmentée) / par L. Jacquot. Nouvelle édition, revue et augmentée, (lire en ligne), p. 6.
- « L'Espérance : courrier de Nancy », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 4.
- « L'Espérance : courrier de Nancy », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 2.
- J. Auteur du texte Creutzer, L'instruction primaire dans le département de Meurthe-et-Moselle : rapport présenté au Conseil départemental de l'instruction publique / par M. Creutzer,..., (lire en ligne), p. 55.
- « Almanach-annuaire de l'arrondissement de Lunéville », sur Gallica, (consulté le ), p. 28.
- « Figaro : journal non politique », sur Gallica, (consulté le ), p. 4.
- « Le Mémorial des Vosges : Journal républicain progressiste, quotidien », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 3.
- « L'Est Républicain », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ), p. 6.
- Henri Lepage, « Dictionnaire géographique de la Meurthe », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
- Le Temps du 12 novembre 1914 page 3
- Remenoville bombardé (ruines), [photographie de presse] / Agence Rol
- https://kiosque.limedia.fr/ark:/31124/dz8v8x88kg7rkwtk/p3.item.r=seranville
- https://kiosque.limedia.fr/ark:/31124/dlnf26swt48d9jwt/p2.item.r=remenoville
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PM54001839, base Palissy, ministère français de la Culture2 autels latéraux et leur retable
- Notice no PM54000785, base Palissy, ministère français de la Cultureautel, gradin d'autel, tabernacle (maître-autel)
- Monument aux Morts dans le cimetière communal
- « La chronique des arts et de la curiosité », sur gallica.bnf.fr, hebdomadaire, (consulté le ).
- Sylvie Straehli, « Dictionnaire biographique des prêtres du diocèse de Nancy et de Toul », sur www.bdnancy.fr (consulté le ).
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