Franconville (Meurthe-et-Moselle)
Franconville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Son nom vient de Francorum villa et elle a une homonyme dans le Val-d'Oise.
Pour les articles homonymes, voir Franconville.
Franconville | |||||
Église Saint-Mansuy. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat | ||||
Maire Mandat |
Philippe Schaeffer 2020-2026 |
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Code postal | 54830 | ||||
Code commune | 54209 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
71 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 30′ 01″ nord, 6° 27′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 282 m |
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Superficie | 4,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lunéville-2 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Urbanisme
Typologie
Franconville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), prairies (32,2 %), forêts (22,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Anciennes citations : Francorum-Villa en 862[8] ; Alodium Franconisvilla en 1182[8],[9].
Pour Jean Spaite, le toponyme se serait formé soit sur le nom franc : FRANCON ou bien aurait désigné un domaine rural franque[8] (villa des francs). Ernest Nègne qui cite Franconis Villa comme graphie ancienne y voit lui aussi le nom de personne germanique Franco(n). Curieusement, il ne donne pas la même origine pour Franconville dans le Val-d'Oise[10].
Histoire
Une voie antique située à proximité du territoire de Landécourt est mentionnée dans la monographie de Franconville pour l'exposition universelle de 1889.
La possession de l'alleu de Franconville par l'abbaye de Beaupré est confirmé par le pape Lucius III en 1182[9].
En 1390, Jean de Varres, chevalier donne son dénombrement au duc Charles II pour les fiefs de Bayon, Rozelieures, Seranville, Landécourt, Franconville Etc. Il détient ces fiefs depuis la mort de son cousin Jean de Tello et de Walthier de Warres son frère[9].
Au mois de juin 1438 en reconnaissance des services rendus à leur père et à eux-mêmes, René Ier et Isabelle son épouse, donnent à Gérard d'Haraucourt, sénéchal de Lorraine et de Bar, les villages et bans de Landécourt, Seranville et Franconville. André, fils aîné de Gérard d'Haraucourt hérite de ces seigneuries mais ayant pris le parti de la Bourgogne contre René II, ses biens lui sont confisqués. En 1477, le duc de Lorraine cède les trois villages à Jean Wisse de Gerbéviller, son conseiller, chambellan et bailli d'Allemagne[9].
Le 14 décembre 1478, Jean Wisse et Catherine de Lenoncourt son épouse, autorisent les habitants de Franconville à posséder un four dans leur maison moyennant un redevance annuelle de 3 gros par ménage[9].
Le 13 janvier 1574, le duc Charles III donne en fief au comte de Vaudémont et à Catherine de Lorraine sa femme les droits sur le seigneurie de Landécourt, Seranville, Franconville et Blainville-le-Château[9].
Les habitants de Franconville devaient à l'abbé de Beaupré une rente dite du bon denier pour des affouages qu'ils tenaient de lui. Un rôle des habitants dressé en 1607 à l'occasion de cette rente, indique qu'il y avait 31 personnes à Franconville ainsi que deux veuves. Ils n'étaient plus que 9 habitants en 1710 et 49 en 1768[9]. Dans un procès-verbal du receveur de la prévôté de Rosières datant de 1644, juste après les ravages de la guerre de trente ans, il est indiqué qu'il ne reste qu'un seul conduit (foyer) à Franconville[11].
Au début du XVIIe siècle, la seigneurie en haute, moyenne et basse justice appartenait par moitié au comte d'Haussonville et à Monsieur de Franconville. Les appels étaient portés au bailliage de Nancy[9].
Dans une déclaration fournie en 1738, les habitants déclarent posséder depuis des temps immémoriaux sans titre écrit, 40 jours et 4 hommées de paquis (terrains agricoles communautaires), 197 jours de bois taillis, 95 jours et 5 hommées de haute futaie en indivision avec la communauté de Landécourt ainsi que 203 jours et 3 hommées de bois toujours en indivision avec Landécourt. À cette époque, le jour, mesure de surface, valait environ 20 ares et l'hommée valait 2 ares.
En 1914, pendant la bataille de la trouée de Charmes, Franconvile a été occupé pendant deux jours. Les bombardements ont fait une victime civile. Trois maisons ont été Entièrement détruites et 12 immeubles ont été sérieusement endommagés. Le village a été systématiquement pillé par l'occupant[12].
Religion
en 1710, la paroisse de Franconville avait Moriviller pour annexe. En 1768, c'est l'inverse mais Franconville garde un vicaire résidant. Le patronage de la cure appartenait au chapitre de Saint-Dié, lequel percevait la dîme conjointement avec le chapitre de Bouxières, le prieur de Landécourt et le curé[9].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 71 habitants[Note 3], en augmentation de 24,56 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église : façade et portail XVIe, chevet XVIe, nef XIXe.
Héraldique
Blason | Blasonnement : de gueules semé de croix pommetées au pied fiché d’argent à deux bars adossés de même ; à l’écu d’agent chargé d’une croix de gueules brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Franconville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Franconville sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean Spaite, Étude sur le saint-patronage les appellations officielles et les sobriquets dans les villages de Meurthe-et-Moselle, Nancy, Apache Color, , 247 p., p. 220.
- Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, volume premier, Nancy, A. Lepage Imprimeur-Libraire-Éditeur, , 741 p. (lire en ligne), p. 376-377.
- Nègre, Ernest., Toponymie générale de la France / 2. Formations non-romanes, formations dialectales., Droz, (ISBN 2-600-00133-6 et 978-2-600-00133-5, OCLC 174640771, lire en ligne).
- Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, volume 2, Nancy, A. Lepage imprimeur-libraire-éditeur, , 812 p. (lire en ligne), p. 430.
- « L'Est Républicain », sur kiosque.limedia.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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