Thairé

Thairé est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Thairé

Église fortifiée Notre-Dame de l'Assomption.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Maire
Mandat
Marie-Gabrielle Nassivet
2020-2026
Code postal 17290
Code commune 17443
Démographie
Gentilé Thairésiens
Population
municipale
1 723 hab. (2019 )
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 29″ nord, 1° 00′ 07″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 47 m
Superficie 18,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Jarrie
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Thairé
Géolocalisation sur la carte : France
Thairé
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Thairé
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Thairé
Liens
Site web www.thaire.fr

    Ses habitants sont appelés les Thairésiens et les Thairésiennes[1].

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Thairé est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (4,3 %), forêts (3,8 %), prairies (3,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune pourrait provenir de l'anthroponyme gallo-romain Tarius, auquel a été apposé le suffixe -acum.

    Histoire

    Par ordonnance du , réunion de l'ancienne commune de Mortagne-la-Vieille à Thairé.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé au 1) et au 4) d’argent à la croix de gueules, au 2) et 3) d’azur à l’aigle surmontée à dextre d’une croisette et à senestre d’une fleurs de lys le tout d’or[9].

    Administration

    Mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Alain Levasseur    
    2008 2014 Françoise Arel    
    2008 En cours Marie-Gabrielle Chupeau Nassivet DVD Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2019, la commune comptait 1 723 habitants[Note 3], en augmentation de 9,05 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8548019107871 3021 3311 2091 2481 260
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2991 3841 3691 3061 3071 2611 2081 020998
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    934938915818792762727690781
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7697747248869511 0531 2801 3831 469
    2014 2019 - - - - - - -
    1 6121 723-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Commerces

    Depuis , un bar associatif est ouvert place de l'église[14].

    Lieux et monuments

    Cinéma

    Personnalités liées à la commune

    • le jurisconsulte Jean Imbert serait né vers 1490 à Thairé[17]. Il fut l'auteur des Institutions forenses, traité de procédure civile et criminelle qui fit longtemps référence dans la France d'ancien régime ;
    • Jean Coyttar, médecin, est né à Thairé en 1512 ou 1513. Il était protestant et vivait dans une maison située dans la rue qui porte son nom. C'est dans cette maison de Jean Coyttar que fut signée en 1574 la trêve de La Rochelle entre les représentants de Catherine de Médicis et les négociateurs protestants.
    • Georges Paul Louis Musset est né le à Thairé. Archiviste paléographe, il fut d’abord notaire à Thairé puis avocat à La Rochelle et enfin, conservateur de la bibliothèque, des archives municipales et du musée de 1883 à 1927. Il fut aussi conservateur des antiquités et objets d'art du département de la Charente-Maritime et également membre du conseil d'arrondissement de Rochefort. Membre de l’Académie de Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle, il en fut le secrétaire général en 1881 et le président en 1906. Il mourut le à la Rochelle.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Gaso.fr
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. [*
    15. « L'église Notre-Dame de l'Assomption », notice no PA00105283, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4).
    17. P. Boissonnade, Notes sur quelques étudiants de l’Université de Poitiers in Histoire de l’Université de Poitiers, passé et présent (1432-1932), Poitiers, 1932, p. 92 ; A. de la Bouralière, Bibliographie poitevine, Poitiers, 1908, reprod. Slatkine Reprints, Genève, 1972, p. 295

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Norbert Estève, Thairé d'Aunis : Histoire d'une commanderie hospitalière,

    Articles connexes

    Liens externes

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