Saint-Vivien (Charente-Maritime)

Saint-Vivien est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Vivianais et les Vivianaises[1].

Saint-Vivien

L'église Saint-Vivien.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement La Rochelle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
Maire
Mandat
Vincent Demester
2020-2026
Code postal 17220
Code commune 17413
Démographie
Gentilé Vivianais
Population
municipale
1 359 hab. (2019 )
Densité 164 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 49″ nord, 1° 03′ 09″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 21 m
Superficie 8,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtelaillon-Plage
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vivien
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vivien
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Vivien
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Vivien
Liens
Site web www.saint-vivien17.fr

    Géographie

    Hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg, la commune comprend notamment les hameaux, écarts ou lieux-dits Loin-du-Bruit, les Bonnevaux et la Ragotterie (partagés avec la commune de Salles-sur-Mer).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Vivien[2]
    Salles-sur-Mer
    Châtelaillon-Plage Thairé
    Yves

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vivien est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,9 %), prairies (17,6 %), zones urbanisées (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom provient de Vivien de Saintes.

    Histoire

    En 1377, l’église de Saint-Vivien est nommée paroisse de Sanctus-Vivianus de Vergolio, ou Saint-Vivien de Vergolay[9].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2014 Jacques Bernard    
    mars 2014 En cours Vincent Demester DVG Professeur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2019, la commune comptait 1 359 habitants[Note 3], en augmentation de 15,86 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    260162235223271316325332329
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    359358362326362373398393367
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    328322278266258278272280351
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3553563826257028518838731 101
    2015 2019 - - - - - - -
    1 2261 359-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. René Primevère Lesson, Fastes historiques, archéologiques, biographiques, etc. du département de la Charente-Inférieure, Thèze, , 22 cm (OCLC 42754888, lire en ligne).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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