Vauxrenard

Vauxrenard est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Gentilé : Varnaudis.

Vauxrenard

L'église
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône-Beaujolais
Maire
Mandat
Sixte Denuelle
2020-2026
Code postal 69820
Code commune 69258
Démographie
Population
municipale
322 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 37″ nord, 4° 38′ 42″ est
Altitude Min. 294 m
Max. 844 m
Superficie 19,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Belleville-en-Beaujolais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vauxrenard
Géolocalisation sur la carte : France
Vauxrenard
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Vauxrenard
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Vauxrenard
Liens
Site web https://www.vauxrenard.fr/

    Géographie

    « Le territoire de Vauxrenard repose en grande partie sur les tufs orlhophyriques, les assises à diorite et diabase et le granit à amphibole. On trouve aussi quelques lambeaux de schistes pyroxéniques. La terre remuée est siliceuse et silico-argileuse. Assez riche en potasse, elle contient des doses modérées d'acide phosphorique et d'azote. Partout elle manque de chaux »[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Vauxrenard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,8 %), cultures permanentes (18,9 %), prairies (15,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Moyen-Age et Époque moderne

    Vallis Regnardi (la vallée du Sieur Regnard) nommé ainsi dans le recensement des terres de Messieurs Prévost et Chanoines du chapitre de Saint-Pierre de Mâcon en 1456. Il apparait en tant que Vaulx Regnard sur les registres paroissiaux datant de 1632[9].

    L'histoire de Vauxrenard commence réellement au Moyen Âge, en témoigne la construction de son église romane au XIe siècle par les moines de Cluny, grands défricheurs de montagnes, et par son élévation au titre d’archiprêtre du diocèse de Mâcon en 1513[10].

    Le château du Thil, au nord du village, tient également une place majeure dans l'histoire de la commune. La justice appartenait au vicomte de Thil de la maison de Sainte-Colombe, qui posséda le château jusqu'à la fin du XVIe siècle, avant que ce dernier ne soit la propriété de la famille de Chevriers puis de Grollier à la veille de la Révolution française[11].

    Époque contemporaine

    Au XIXe siècle, la commune a une activité essentiellement agricole. À la fin du siècle, elle comprend 1580 hectares de surface cultivée, dont 290 de vignes et 450 de froment[1]. À cette époque, la commune compte autour de 1 000 habitants.

    Le vicomte de Saint Trivier, habitant le château du Thyl au XIXe siècle, propriétaire de 440 Ha dont plus de 60 Ha de vignes innova dans de nombreuses techniques modernes : sécateur, pressoir à vis, charrue tourne oreille… Il obtint la médaille d’or lors de l’exposition universelle de 1867 à Paris[10].

    Au début du XXe siècle, Vauxrenard possède des maçons, forgerons, charpentiers et plusieurs commerces[11]. Depuis, la commune a subi une perte démographique et en 2010, Vauxrenard compte 330 habitants, 20 viticulteurs et 130 ha de vignes sont cultivées[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Georges Perraud    
    2001 2008 Henri Leos DVD  
    2008 2014 Jean-Luc Prothet DVG  
    2014 2020 Jean-Jacques Salanson DVD  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2019, la commune comptait 322 habitants[Note 2], en augmentation de 2,22 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0308499981 0161 0279649561 0251 036
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 027954967915922939929870834
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    749711676575532484482430375
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    334318288232226275304322322
    2019 - - - - - - - -
    322--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Le château de Thil : ruiné à la Révolution, il fut rebâti au XIXe siècle.
    • La mairie : il s'agit d'une mairie-école dont l'architecte est M. Pinchard, de Mâcon, qui a réalisé les plans en 1903 et achevée en 1909. Constituée d'un corps principal avec la mairie au rez-de-chaussée et de deux ailes oblongues, elle est élevée sur deux registres et est large de trois travées. La façade antérieure est agrémentée d'un fronton triangulaire et d'une horloge[16].
    • L'église : datant du XIe siècle, son clocher massif porte l'empreinte des bâtisseurs clunisiens. Le reste de l'église date du XIIe siècle et depuis l'église a subi plusieurs restaurations[11].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    bibliographie

    • E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (BNF 34107275)
    • André Pelletier, Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône, t. 4,
    • Préinventaire des monuments et richesses artistiques, vol. Les mairies du Rhône (hormis Lyon), Département du Rhône,

    Références

    1. de Rolland et Clouzet 1901-1902, p. 585.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Voir sur wikimedia commons les registres de 1632.
    10. « Vauxrenard | L’histoire de Vauxrenard » (consulté le ).
    11. Pelletier 1982, p. 220.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. Mairies du Rhône, p. 427.

    Voir aussi

    Liens externes

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