Chiroubles (Rhône)
Chiroubles est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle a donné son nom à un vin AOC, le chiroubles.
Pour l’article homonyme, voir Chiroubles (AOC).
Chiroubles | |
Panorama depuis le lieu-dit Bois-Neuf, commune de Chiroubles | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Saône-Beaujolais |
Maire Mandat |
Frédéric Besème 2020-2026 |
Code postal | 69115 |
Code commune | 69058 |
Démographie | |
Gentilé | Chiroublons |
Population municipale |
384 hab. (2019 ) |
Densité | 52 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 11′ 02″ nord, 4° 39′ 16″ est |
Altitude | Min. 290 m Max. 454 m |
Superficie | 7,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-en-Beaujolais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://chiroubles.fr/ |
Géographie
Chiroubles est située dans le Nord du Beaujolais, à 11 km de Beaujeu et à 13 km de Belleville.
Desserte routière
Traversée principalement par les départementales 86 et 119, la commune se trouve à 7 km de la départementale 306 et à 14 km de l'échangeur n°30 à Belleville de l'A 6.
Transports routiers
Chiroubles est desservie par les lignes fréquence n° 312 et 357A des cars du Rhône, ainsi que par un service de transport à la demande du même transporteur.
Transports ferroviaires
Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Romanèche-Thorins et de Belleville-sur-Saône, situées sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et desservies par les TER Rhône-Alpes.
Communes limitrophes
Vauxrenard | ||||
Avenas | N | Fleurie | ||
O Chiroubles E | ||||
S | ||||
Villié-Morgon |
Urbanisme
Typologie
Chiroubles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (62,1 %), forêts (17,5 %), prairies (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[8].
Chiroubles disposa durant toute la première moitié du XIXe siècle d'une station (ou poste télégraphique aérien) du télégraphe Chappe implantée sur la ligne Paris-Toulon, installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[9].
Héraldique
Blason | De gueules à la grappe de raisin tigée d'argent ; au chef cousu d’azur chargé de trois soleils non figurés à six rais d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes Saône Beaujolais.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 384 habitants[Note 2], en diminution de 7,02 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Le groupe scolaire de Chiroubles, construit en 1954, accueille les enfants de la maternelle et de l'école élémentaire.
Manifestations culturelles et festivités
- À la mi-février a lieu la traditionnelle fête des conscrits.
- Si la « Fête des Crus »[14], une manifestation annuelle initiée et localisée à Chiroubles de 1980 jusqu’en 2000 avant de se dérouler ensuite à tour de rôle dans les autres Crus jusqu’à une dernière édition en 2017, le concours Victor-Pulliat, qui lui était jumelé perdure. Ce concours vise à désigner les meilleures cuvées du millésime, dans chacun des 10 Crus du Beaujolais. [15]
- Depuis 2006, les mercredis soir de juillet et d’août, ont lieu à la Terrasse de Chiroubles « les Estivales », une animation avec des concerts gratuits. Le site a été aménagé (parking, gradins en gabions) pour accueillir jusqu’à 1 000 personnes par soirée[16].
Cadre de vie
Le site de la Terrasse de Chiroubles offre un panorama exceptionnel sur les coteaux du Beaujolais, la vallée de la Saône et la chaîne des Alpes, notamment le Mont-Blanc. Le site comprend le chalet de dégustation du Cru Chiroubles, un restaurant panoramique, et le sentier de découverte des Crus du Beaujolais.
Lieux et monuments
- Église Saint-Germain érigée en 1838 avec un clocher en dôme à 8 pans - architecte Pierre Duret.
- Chapelle Saint-Roch érigée en 1629 après une épidémie de peste.
- Monument aux morts : le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est situé au cimetière ; c'est une stèle en triptyque, en calcaire à entroques, surmontée d'une croix de guerre sculptée[17].
Chiroubles compte deux châteaux :
- Château de Vers-les-Prés, construit vers 1850 par Léon Félissent, soyeux lyonnais,
- Château de Javernand datant de la fin du XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Victor Pulliat (° le 27 avril 1827 à Chiroubles - † le 12 août 1896 à Chiroubles), ampélographe français. Il préconise et vulgarise le greffage sur porte-greffe américain pour lutter contre le phylloxera. Dans son domaine de Tempéré à Chiroubles il installa un conservatoire de mille variétés différentes de vignes issues du monde entier.
- Émile Cheysson (° le 18 mai 1836 à Nimes - † le 7 février 1910) à Leysin (Suisse), ingénieur et réformateur social français. Il achète en 1870 un domaine viticole à Chiroubles qui porte aujourd'hui son nom (surface 26 ha), ancienne propriété des moines de Cluny avant 1789, et croit d'abord au pouvoir insecticide du sulfure de carbone comme moyen de lutte contre le phylloxera avant de reconnaître le bien-fondé du greffage.
Économie
La commune produit des vins du Beaujolais de l'AOC Chiroubles.
Voir aussi
- La Carapate, film où les deux fugitifs passent par Chiroubles avec un camion volé afin de rejoindre Paris après leur évasion
- Liste des communes du Rhône
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 193.
- « Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 84 (hiver 1990-1991), pages 17 à 24.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Affiches de la Fête des Crus » (consulté le ).
- « Le concours Victor Pulliat » (consulté le ).
- « Les Estivales de la Terrasse de Chiroubles » (consulté le ).
- http://monumentsmorts.univ-lille3.fr/commune/28471/chiroubles/
Liens externes
- Site officiel de la commune de Chiroubles
- Chiroubles sur le site de la Communauté de Communes de la Région de Beaujeu
- Chiroubles sur la carte de Cassini
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